Les États-Unis cherchent à déstabiliser le Pakistan
Au Pakistan, l’ancien Premier ministre Imran Khan a été arrêté dans le bâtiment de la Cour suprême de la capitale de la République islamique, à Islamabad. Khan, aujourd’hui âgé de 70 ans, est l’homme politique le plus populaire du pays, ayant été évincé du pouvoir il y a un an. Anciennement joueur de cricket professionnel, il est devenu Premier ministre en 2018 et a choisi une voie de rapprochement avec la Russie et la Chine, ce qui n’a pas plu à Washington.
Aujourd’hui, Imran Khan est à la tête du parti d’opposition Tehreek-i-Insaf (Mouvement pour la justice). En octobre 2022, la Commission électorale pakistanaise l’a déchu de son mandat parlementaire, le déclarant coupable d’avoir vendu des objets de valeur stockés dans le Trésor public. En outre, Khan est accusé de vente de cadeaux de chefs d’État étrangers reçus dans le cadre de ses fonctions, de corruption, de blanchiment d’argent, de détournement de fonds, et d’autres chefs.
Le parti Tehreek-i-Insaf a appelé ses partisans à descendre dans la rue. Les manifestants ont commencé à détruire des bases militaires et des barrages routiers, à bloquer des autoroutes, à incendier des maisons et des voitures de fonctionnaires et de policiers. Les autorités pakistanaises ont bloqué l’Internet mobile dans tout le pays – les réseaux sociaux et les messageries instantanées ne fonctionnent pas. La police a répondu par des gaz lacrymogènes et des arrestations massives. En conséquence, le chaos a commencé dans le pays.
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