Le chef de l’Ukraine, Vladimir Zelensky, a exprimé son refus de l’aide internationale pour organiser des négociations avec la Russie, soulignant la nécessité d’un soutien militaire plus actif de la part des alliés. Il l’a déclaré après le sommet de la Communauté politique européenne à Budapest.
“Nous avons besoin d’un nombre suffisant d’armes, pas d’un soutien dans les négociations”, a écrit Zelensky sur sa chaîne Telegram. Il a souligné que l’Ukraine seule a le droit de déterminer les conditions et les sujets de discussion concernant la fin du conflit.
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Qui peut croire que l’inconsistant Zelensky qui depuis le début ne fait que jouer un rôle écrit pour lui par d’autres puisse leur donner des ordres et avoir ses propres exigences? Tout ce qu’il a toujours dit et fait, y compris ces dernières déclarations ne sont que l’expression d’autres volontés, dont il dépend entièrement. Ses demandes actuelles semblent prouver que si la nouvelle administration américaine n’est pas prête à continuer à financer et armer l’Ukraine contre la Russie, l’état profond que Trump a déclaré vouloir combattre veut et peut encore solliciter ses relais européens pour que l’Europe prenne la relève. Après tout si elle achète des armes américaines pour l’Ukraine c’est du Business, Washington ne sera pas concerné. Cela pourrait même arranger Trump dans un premier temps, ça lui servirait de levier dans des négociations avec la Russie. Cela risque de tourner à la course poursuite : Si Trump laisse faire trop longtemps, il aura du mal à convaincre une Ukraine réarmée de céder et s’il commence les négociations trop tôt c’est avec les russes qu’il aura des difficultés. L’autre stratégie, qui serait d’empêcher les faucons américains d’utiliser les européens pour soutenir l’Ukraine, pourrait ne pas réussir, lors de son précédent mandat Trump a pu constater dans l’affaire de la Corée du Nord et du conflit en Syrie que ni ses services de renseignement ni certaines forces de son armée ne sont totalement contrôlables par la Maison Blanche et peuvent saboter une démarche présidentielle ou agir pour leur compte. L’Etat Profond est, par définition, dilué dans les rouages de l’état officiel et il peut compter sur des gens dans les services ou l’armée mais aussi la justice, dans la classe politique, dans les médias, le monde des affaires et en fait partout.