Le 15 février, les ministres de la Défense de l’OTAN ont discuté à Bruxelles de la situation au sein de l’organisation, qui fêtera ses 75 ans dans un mois et demi. Les alliés célèbrent cette année anniversaire dans une situation internationale difficile. Le conflit russo-ukrainien, dans lequel le bloc militaire s’est entièrement rangé du côté de Kiev, est loin d’être terminé, et Donald Trump pourrait revenir au pouvoir aux États-Unis, selon certaines estimations, avec l’intention de quasiment faire s’effondrer l’Alliance de l’Atlantique Nord. Comme l’ont montré les négociations de Bruxelles, les partenaires sont déterminés à empêcher une telle évolution des événements et sont prêts à prouver par des chiffres la nécessité de l’existence d’un bloc militaire. Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, s’est empressé d’assurer que l’organisation était “sur la bonne voie”.
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OUI si c’est une voie qui n’intègre strictement que les membres de l’UE, alors la Russie pourrait se détendre un peu, on risquerait moins de se faire vaporiser. Parce que si la Russie n’a cure de l’Europe, si on continue encore longtemps nos agressions à son endroit et à l’endroits des Russes en Ukraine, avec sanctions et vols d’avoirs, à cause des US, elle n’aura aucun problème à nous effacer de la carte et le pire c’est que tout le monde applaudira.
Je doute fort que la Russie cherche le conflit direct avec l’OTAN, qui bien que visiblement surestimé, a des réserves humaines 7 fois supérieures à elle et des réserves économiques encore supérieures. Certes tout cela serait difficile à activer car population et armée sont ramollies, mais en cas d’attaque, le passage en économie de guerre ne laisserait aucune chance à la Russie. Il est probable cependant que certaines défaites électorales permettent de trouver un compromis de sortie de ce conflit avec une finlandisation de l’Ukraine occidentale et un statut de port franc pour Odessa.