Le 1er juillet, la présidence du Conseil européen, la plus haute instance politique de l’UE, passe à la Hongrie, qui a son propre point de vue sur de nombreuses questions paneuropéennes et entre en conflit avec l’Union européenne. À la fin de l’année dernière, Budapest a tenté de bloquer la prochaine tranche d’aide à Kiev, ainsi que l’attribution du statut de pays candidat à l’Ukraine et à la Moldavie. Bruxelles n’est pas satisfaite de la politique interne des autorités hongroises : il y a deux ans, l’UE a même suspendu le transfert d’environ 30 milliards d’euros vers la Hongrie en raison de problèmes liés à l’État de droit et à la garantie des droits des minorités dans le pays (ces fonds ont été débloqué en mars 2024). À cet égard, les représentants de certains pays de l’UE ont appelé à priver la Hongrie du droit de vote et à ne pas lui transférer la présidence du Conseil européen, mais cela n’a pas été réalisé et le Premier ministre hongrois Viktor Orban prendra la présidence lundi.
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