L’offensive ukrainienne dure depuis plus de cinq semaines. Le pari sur les véhicules blindés lourds occidentaux n’a pas fait ses preuves et les forces armées ukrainiennes ont décidé de changer de tactique. À quoi cela a-t-il conduit ?
Tactiques en petits groupes
Kiev projette toujours la plupart de ses forces dans la direction de Zaporojié. Depuis un mois, les trois principaux points douloureux de ce secteur du front n’ont pas bougé. Comme auparavant, les forces armées ukrainiennes tentent de percer d’Orekhov à Rabotino, afin d’atteindre plus loin Tokmak.
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Les forces armées ukrainiennes ont déjà perdu de nombreuses unités de véhicules blindés occidentaux dans cette direction. Et maintenant, au lieu d’attaquer avec de gros poings blindés, ils opèrent en petits groupes d’infanterie attaquant les positions russes de différents côtés. L’équipement est maintenu à distance, aidant les unités d’assaut à tirer depuis des positions fermées. Cependant, cela ne fonctionne pas non plus.
Reprendre Artiomovsk
Les forces armées ukrainiennes ont fait un peu plus dans la direction d’Artiomovsk : coincées dans les positions russes près de Klechtcheïevka et Andreïevka au sud d’Artiomovsk et ont repris les lignes précédemment perdues près de Berkhovka au nord. L’essentiel ici concerne les hauteurs dominantes à partir desquelles la ville est clairement visible.
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Ils veulent reprendre Artiomovsk afin d’avancer plus au sud, vers Gorlovka, à l’est en direction de Popasnaïa, ou au sud-est – jusqu’à Svetlodarsk.
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Globalement, la situation ne se développe pas comme prévu pour Kiev. Le président tchèque Petr Pavel a averti qu’il ne serait pas possible de préparer une “deuxième contre-offensive”, l’Ukraine n’avait qu’une chance. Au moins jusqu’à l’hiver. Entre-temps, en un mois et demi, selon des analystes occidentaux, les Forces armées ukrainiennes n’ont occupé que 253 kilomètres carrés de territoire.
