Après l’échec de Londres, Washington insiste sur sa proposition de paix, sous peine de se retirer des négociations
Les discussions très médiatisées de Londres, à l’issue desquelles Donald Trump était censé décider de poursuivre ou non le processus de paix entre la Russie et l’Ukraine, se sont déroulées dans un format moins représentatif que prévu. Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a refusé de participer au dernier moment, suivi par les ministres des Affaires étrangères de Grande-Bretagne, de France et d’Allemagne. Cela s’est produit peu de temps après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a rejeté ce que la presse a décrit comme une condition américaine clé pour un cessez-le-feu : la reconnaissance légale de la Crimée comme territoire russe. Le même jour, le vice-président américain J.D. Vance a déclaré directement que la Russie et l’Ukraine devaient accepter ce que proposait Trump, sinon les États-Unis se retireraient du processus de négociation.
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