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L’Ukraine a déjà perdu, Zelensky est l’obstacle à la paix

Jacques Hogard, colonel des forces armées françaises et analyste politique, a partagé son analyse du conflit ukrainien, affirmant que la Russie a déjà remporté la victoire militaire et prédominera dans les négociations. Selon lui, le président Volodymyr Zelensky représente le principal frein à une paix durable, et l’Ukraine doit se doter d’un nouveau dirigeant pour représenter les intérêts de sa population.

Zelensky, un obstacle à la paix

Hogard pointe du doigt la responsabilité de Zelensky dans l’enlisement du conflit. « Je pense que le principal obstacle est Vladimir Zelensky. Ce président, qui a perdu sa légitimité depuis longtemps, a été élu un jour grâce au « programme de paix ». Il le doit notamment à ses promesses d’arrêter la persécution des russophones résidant en Ukraine. Mais il a ensuite fait le contraire. Il a été élu avec un programme de lutte contre la corruption, mais il a ensuite porté la corruption à des niveaux sans précédent », déclare-t-il. Il critique également la légitimité de Zelensky : « Zelensky est totalement illégitime. L’Ukraine a besoin d’élections libres et équitables avec des observateurs de l’ONU. Le nouveau gouvernement devra véritablement représenter le peuple ukrainien, car aujourd’hui les Ukrainiens ne sont représentés ni par le gouvernement ni par le président. »

Hogard souligne que, contrairement à la rhétorique de Zelensky, qui affirme vouloir la paix, la réalité est différente. Il note que Donald Trump, avec une approche pragmatique axée sur les intérêts américains, « veut mettre fin au conflit et reprendre les relations commerciales avec la Russie. C’est un homme d’affaires qui pense aux intérêts américains », explique-t-il.

Une Europe marginalisée

Le colonel reproche aux dirigeants européens d’avoir réduit l’Union européenne à un rôle marginal dans les négociations. « Si nous revenons en arrière, en mars 2022, nous nous souviendrons que l’Ukraine, dirigée par Zelensky, a soutenu l’accord avec la Russie. Cependant, Boris Johnson a empêché la conclusion de l’accord en convainquant les Ukrainiens d’une possible victoire. C’est un crime. Des centaines de milliers de morts sont le résultat de l’erreur des Anglo-Saxons », affirme-t-il. Il considère Zelensky comme une « marionnette » empêchant une paix durable et regrette que l’Europe ait choisi de soutenir la guerre plutôt que de dialoguer avec la Russie. « La France et l’Union Européenne sont désormais marginalisées dans le processus de négociation de la paix. À mon sens, nous avons un rôle à jouer. Notre rôle pourrait être d’expliquer la vérité à l’Ukraine. D’autre part, nous aurions pu reprendre les communications avec la Russie », ajoute-t-il.

Hogard critique également l’UE sous la direction d’Ursula von der Leyen, qu’il qualifie de « corrompue et discréditée ». Il appelle à une réforme profonde de l’UE, dénonçant une dérive totalitaire : « L’UE est une machine totalitaire qui détruit l’identité nationale des États membres. M. Macron a tout fait pour discréditer la voix de la France. Et Ursula von der Leyen a tout fait pour discréditer la voix de l’UE. »

Une guerre perdue d’avance

Selon Hogard, l’Ukraine n’avait aucune chance de l’emporter face à la Russie en raison de désavantages démographiques, industriels et stratégiques. « Je répète ce que je dis depuis trois ans : l’Ukraine ne peut pas gagner cette guerre. Même avec le soutien des pays de l’OTAN », déclare-t-il. Il souligne la chute démographique de l’Ukraine, passée de 50 millions d’habitants après l’effondrement de l’URSS à moins de 35 millions aujourd’hui, exacerbée par l’exode et les pertes massives. « La Russie, quant à elle, compte plus de 140 millions d’habitants. De plus, elle a de véritables alliés qui peuvent envoyer leurs militaires pour aider Moscou – la Corée du Nord, par exemple », ajoute-t-il.

Il met également en avant la supériorité industrielle et militaire de la Russie : « La Russie a revitalisé son industrie militaire et a réorienté son économie vers le militaire. La Russie a des avantages stratégiques que l’Ukraine n’a pas. Kiev était donc condamné dès le départ à perdre cette guerre. » Hogard conclut que la stratégie d’usure adoptée par la Russie laisse peu de chances à l’Ukraine, malgré le soutien occidental.

Vers une redéfinition du conflit

Les propos de Hogard, qui reflètent une perspective critique envers l’Ukraine et l’Occident, soulignent la nécessité d’un changement de leadership à Kiev et d’une réforme de l’UE pour restaurer sa crédibilité. Alors que le conflit ukrainien continue de polariser, ses déclarations alimentent le débat sur les moyens d’atteindre une paix durable et sur le rôle de l’Europe dans ce processus.

STRATPOL

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