Depuis les années 90, les élites au pouvoir aux États-Unis et en Europe perdent leur influence avec l’arrivée de Trump, marquant une transition du pouvoir. Trump a deux ans pour s’imposer et changer la stratégie américaine, ce qui va fortement perturber l’Europe, surtout la France. Des têtes pourraient tomber, et celle de Macron en fait partie.

Pendant des décennies, la stratégie de domination impérialiste des États-Unis reposait sur des guerres et des coups d’État à travers le monde. Cette époque est révolue. Leur nouvelle approche consiste à se recentrer sur leur propre continent – l’Amérique du Nord et du Sud – et à entrer dans une compétition économique avec la Chine pour tirer parti de leurs atouts sur la scène mondiale. L’enjeu est de passer d’hégémon à une nation qui pèse dans un monde multipolaire, un défi qu’aucun hégémon n’a réussi dans l’histoire.

Comme je l’avais expliqué dans un post épinglé sur mon X, la stratégie de Trump pour sauver le dollar passe par une réduction massive des dépenses militaires. Il s’agit d’un plan ambitieux : diminuer drastiquement les dépenses de l’État, abandonner une économie de prédation internationale et revenir à une économie réelle. En Europe, nos élites avaient une stratégie assez simple : arriver au pouvoir, acheter la paix sociale avec du socialisme, espérer se faire corrompre avec des sommes colossales en vendant notre continent morceau par morceau. D’où notre effondrement.

Avec son arrivée au pouvoir, l’administration Trump va proposer des deals aux anciens puissants des États-Unis et d’Europe pour les aligner sur sa nouvelle stratégie. Poutine a fait quelque chose de similaire en Russie : à son arrivée, il a offert aux oligarques un choix clair : « L’argent que vous avez volé, vous pouvez le garder, mais à deux conditions : vous abandonnez toute ambition politique et vous jouez désormais pour notre camp, la Russie. » (Et puis rends-moi mon stylo.) Certains ont accepté, et leur transition s’est faite en douceur. D’autres ont résisté ; ils ont été écrasés – exilés, emprisonnés ou éliminés. Bref, ils ont payé pour leurs crimes.

Trump dispose de deux ans, une fenêtre où il aura le plus de liberté pour agir. Cette période marque un changement de règne aux États-Unis, et tout le monde ne s’en sortira pas indemne. Des dossiers compromettants vont émerger, éclaboussant les élites. Ce qu’on a vu hier à la télévision, c’est Macron et ses alliés terrifiés par ce basculement. Ils savent que ce changement de pouvoir aux États-Unis risque de faire des victimes collatérales, y compris parmi les élites américaines elles-mêmes. D’ici deux ans, certains retourneront leur veste – comme Zuckerberg l’a déjà fait. D’autres, incapables ou refusant de s’adapter, finiront ruinés, en prison ou déchus. Ils paieront pour leurs crimes.

Macron, lui, semble avoir choisi la confrontation directe avec cette nouvelle Amérique de Trump. Il refuse de se soumettre et parie sur l’échec de Trump à s’imposer face à l’État profond américain, espérant que ce dernier reprendra le dessus, comme lors du premier mandat de Trump. Pour justifier sa position, il exploite le narratif de la fin de la protection américaine en Europe, un prétexte pour accélérer son projet européen. Son projet de réarmement est en effet nécessaire pour notre souveraineté, mais il n’en a ni la volonté ni les moyens : c’est un cheval de Troie. Son objectif ? Mettre le turbo sur l’installation d’une technostructure à l’échelle continentale, une tyrannie socialiste. Les signes sont déjà là : une chaîne de télévision fermée, le PDG de Telegram capturé pour le plier à leurs exigences, et des attaques croissantes contre la liberté d’expression. L’idée est claire : accélérer la fin de la propriété privée et museler toute opposition en les faisant passer pour des traîtres et des fous.

Dans cette optique, Trump doit être présenté aux Européens comme un fou dangereux. Si des dossiers compromettants émergent, ce narratif servira de bouclier. En contrôlant la parole et la liberté d’expression, ils veulent s’assurer que ces dossiers restent enfouis ou soient déformés. Deux leviers seront utilisés pour cela. D’abord, agiter la menace russe : on nous dira que Paris est à portée de canon de Moscou, que Poutine est une superpuissance à craindre – peu importe si, depuis trois ans, on nous répète que la Russie est au bord de l’effondrement et que son armée est en ruines. L’incohérence ne les gêne pas. Ensuite, cette peur servira à justifier un budget militaire européen, une armée commune et, à terme, une nation européenne fédérale – les « États-Unis d’Europe ». Macron rêve d’en être le président depuis le début. Il gouverne par la diversion et le mensonge, et la Russie sera sa nouvelle diversion pour faire avancer cette technostructure tyrannique.

Pour ces élites qui ont trahi leur pays, vendu nos entreprises et ruiné notre économie, c’est une question de survie. Si elles échouent et que les dossiers sortent, la société n’aura d’autre choix que de les traîner en justice et de les emprisonner. Aux États-Unis, le retrait militaire mondial est une nécessité pour la stratégie de Trump – sauf peut-être en Asie, où la guerre commerciale avec la Chine reste prioritaire. Pour le reste du monde, on peut s’attendre à une diminution drastique de leur présence, imposée par des contraintes budgétaires. En France, nous sommes au bord de l’explosion économique. Macron a laissé entendre une autre conséquence : il veut s’en prendre à votre épargne. Pas par une confiscation directe – trop risqué – mais par un « pacte avec le diable » que beaucoup accepteront. Ce sera probablement une épargne « rémunérée » pour financer la défense européenne, mais à un taux ridicule, comme le Livret A, bien en dessous de l’inflation. Votre argent sera investi dans des armements, payé en monnaie de singe, et sa valeur s’effondrera.

En résumé : les États-Unis sont méchants, la Russie est folle et dangereuse, et l’Europe doit se souder sous la férule de Macron, technocrate en chef des États-Unis d’Europe.

Laurent Nicolas

STRATPOL
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3 thoughts on “Macron, terrorisé par le peuple, tente un coup très audacieux

  • Non, Macron n;a rien a craindre, D’apres la constitutionl il est 1) irresonsable: 2) inamovible. il dit et il fait tout ce qu;il veut. S;il y a des gens pour se mettre a plat ventre devant lui, ca ne geme personne.

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  • Un très bon résumé de ma pensée mais, tout changement est impossible ils ont verrouillé les systèmes pour rester en place que ce soit le système pour passer les lois, il suffit d’un 49.3 ou alors d’une annulation par la haute cours constitutionnelle qui a été remplacée par des politiciens du régime en lieu et place d’hommes de loi, séparation des pouvoirs niveau 0. En plus de tout cela il y le 4ᵉ pouvoir qui est devenu incontrôlable ils peuvent mentir aux masses parce qu’ils sont payés pour ça et les personnes âgées ne voient que par ces médias et représentent une grosse partie de l’électorat qui ne change jamais son vote la gauche, toujours la gauche, parce qu’à l’époque industrielle de leur jeunesse c’est ce qui était vendu par le journal et TV. Les jeunes des villes sont pour la partie bourgeoise des dégénérés, les autres ont été grand remplacés et la campagne est minoritaire. Alors il reste deux méthodes utilisées, chasser les oligarques de la politique (Russie) ou les utiliser (USA) en France ni l’un ni l’autre n’est possible, les oligarques sont mondialistes, européistes et il n’y a pas de milliardaire de droite désireux de prendre le pouvoir ! En Belgique pour donner un autre exemple dans l’Europe des nations, dans le sud du pays les partis de gauche avec le soutien du gouvernement ont mis en place un système d’exclusion des partis nationalistes ou de droite en général, ça s’appelle le « cordon sanitaire » (rien que le nom me fait vomir), ce n’est pas une loi mais, c’est respecté par tous les gauchistes y compris la télévision publique et les médias qui ont pour mission définie dans ce « cordon sanitaire » de ne pas donner la possibilité aux partis exclus de visibilité et même d’accès au débat. Trop fort sans compter les magouilles de modification des assemblées pour nous grand remplacer dans les villes qui est encore mieux fait qu’en France puisque personne n’en parle et ne peut en parler sinon, il vous vous arrive des trucs parce que complotiste !
    Il n’y a donc aucun espoir en pour les pays de l’Europe des nations (ceux que je connais) qui sont tenus par une puissance cachée qui fait jouer des marionnettes triées sur le volet pour entretenir le système mondialiste dégénéré gauchiste en place qui leur rapport probablement beaucoup.
    La seule solution pour une personne lambda, quitter l’Europe mais, qui peut encore se le permettre chez les geux !

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  • Arrêtez de bosser, de consommer, payez un minimum d’impôts et de taxes, ne financez pas votre glands remplacement et la pUtE à Soros ennemie de l’Europe (mieux: devenez anthropophage et mangez du bobo confité bien mou nourri aux grains biobios)
    .
    « L’abdication d’une démocratie peut prendre deux formes, soit le recours à une dictature interne par la remise de tous les pouvoirs à un homme providentiel, soit la délégation de ces pouvoirs à une autorité extérieure, laquelle, au nom de la technique, exercera en réalité la puissance politique, car au nom d’une saine économie on en vient aisément à dicter une politique monétaire, budgétaire, sociale, finalement « une politique », au sens le plus large du mot, nationale et internationale »
    .
    Pierre Mendès France, le 18 janvier 1957, discours à l’Assemblée nationale, il vote contre le Traité de Rome avec Le Pen, prédisant la dictature de pUtE des super-riches nowhere.

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