Le président Vladimir Poutine a tenu lundi à Novo-Ogarevo une réunion opérationnelle sur la situation, y compris les combats, dans les trois régions de la Russie frontalières avec l’Ukraine. Les chefs des régions de Briansk, Belgorod et Koursk ont rendu compte de la situation actuelle, le président a exigé de résoudre rapidement tous les problèmes émergents, de répondre avec sensibilité aux besoins de la population et de ne pas perdre vigilance. Avant cela, le chef de l’État a prononcé un bref discours d’introduction, dans lequel il a exposé son point de vue sur ce qui se passait et a déclaré que la Russie n’a pas à discuter « avec des personnes qui attaquent sans discernement des civils, des infrastructures civiles ou qui tentent de créer des menaces pour les installations nucléaires ».
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Je pose la question : la Russie dispose-t-elle encore de forces armées dignes de ce nom ?
Je la vais poser autrement : les forces armées russes sont-elles capables de gagner la guerre ?
Depuis le début de cette affaire ukrainienne, nous sommes passés successivement de l’inefficacité à l’échec, et maintenant nous flirtons avec la défaite !
Pour la Russie, il faut maintenant trouver une porte de sortie à ce conflit où elle s’est totalement enlisée, sans espoir de l’emporter militairement puisque manifestement elle n’en a ni les moyens, ni l’aptitude, ni même… le talent.
Contrairement à ce qui a été de trop nombreuses fois répété, le temps ne joue pas, ou ne joue plus, en faveur de la Russie. Sa stratégie d’attrition, aveu implicite de son impuissance, ne lui fait pas gagner du temps, mais lui en fait perdre et tout ce qu’elle va gagner, c’est de devoir s’assoir en position de faiblesse quand il lui faudra, au bout du compte et tôt ou tard, mener des négociations au terme desquelles elle ne parviendra peut-être plus qu’à conserver la Crimée.
Et tant pis si mon commentaire n’est pas publié.