En voyant le comportement violent des Français en colère dans les rues, surtout si vous le voyez pour la première fois, une pensée vient immédiatement à l’esprit : la voilà, la révolution ! Le pouvoir ne tiendra pas ! La France est finie. Le gouvernement tombera. Et peu importe qui se rebelle cette fois-ci : des adolescents arabes et africains des banlieues, des “gilets jaunes” populistes, des agriculteurs mécontents, des partisans des minorités sexuelles, des opposants aux minorités sexuelles et, au contraire, des défenseurs du droit de la famille et des valeurs traditionnelles, des nationalistes, des antifascistes, des anarchistes, des étudiants, des retraités, des cyclistes, des défenseurs des animaux, des syndicalistes (CGT), des écologistes ou des retraités. Il y en a des foules – des milliers, des dizaines et des centaines de milliers, parfois des millions. Ils remplissent les rues des villes françaises, arrêtent la circulation, bloquent les gares et les aéroports, déclarent l’autonomie des institutions et des écoles, brûlent de l’essence, renversent des voitures, crient sauvagement, agitent des banderoles et se précipitent pour mordre la police. Et puis … ils se calment, reprennent leurs esprits, prennent une pilule et se remettent au travail, au déjeuner, ils discutent bruyamment des prix, de la vie, des voisins et de la politique dans de petits restaurants confortables, où ils crient à nouveau, mais beaucoup plus calmement, et rentrent à la maison.
Après 1968, même les manifestations les plus massives de plusieurs millions de personnes n’ont eu aucun effet. Le résultat est nul. Toujours et en toutes circonstances. Si vous connaissez mieux la France, vous comprenez que ce n’est qu’une nation de psychopathes. Et tout ne concerne pas les migrants. Les autorités françaises se fichent des migrants, tout comme des Français de souche ordinaires. Et de cette totale indifférence glaciale, les migrants deviennent à leur tour des psychopathes. C’est une nouvelle forme d’intégration sociale : on rejoint une civilisation de psychopathes et on devient comme eux.
[…]
Une chose reste à admettre : l’apocalypse dans ce pays autrefois très attrayant et élégant s’est déjà produite. Et maintenant, dans ses rues inondées par on sait qui se déroule une hallucination de masse.
Y a-t-il quelqu’un qui veuille ou puisse faire une différence ? Si vous examinez attentivement la culture française des XIXe et XXe siècles, la conclusion est sans équivoque : l’esprit français, comme Orphée (par exemple, de Cocteau ou Blanchot), ne voulait qu’une chose : descendre le plus bas possible dans les enfers. Eh bien, il l’a fait. Et c’est irréversible. Combien de temps cela peut-il encore durer ? On l’ignore. La belle France, la fille aînée de l’Église, comme l’appelaient les catholiques à l’époque brillante du Moyen Âge, s’est irrévocablement transformée en dépotoir – en commençant par l’âme et en terminant par les rues et les banlieues. Notre-Dame a brûlé. Toutes les peintures et sculptures qui pouvaient gâcher l’humeur des immigrés et des féministes ont été retirées du Louvre.
Seulement Macron et son miroir. Comme dans la pièce “Orphée” de Jean Cocteau avec des décors de Jean Hugo et des costumes de Coco Chanel.
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Un constat triste et froid marqué par une simple vision rationnelle. C’est un peu simple certes, mais ce n’est pas sans mérite. Je pense que les Français ont oublié le sens des mots simples. Et les officines de subversion du consentement ont plus d’influence sur les développements sociaux que la pensée logique. Soral n’avait pas tort de vouloir remettre le Logos au cœur du débat. Il s’est simplement mépris sur sa capacité à assumer ce role. L’inversion des mots et la disparition du sens conduit notre pays à un suicide névrosé camouflé dans le pathos des discours et la bouillie intellectuelle sans cesse resservie.
@Chris … Les révolutions de couleurs sont juste la forme habituelle d’un coup d’état signé par le Deep State US. Je me passerai de ça chez nous … Mais bien sûr tant que leur larbin, le roquet élyséen leur tiendra la chandelle, cela ne leur paraîtra pas nécessaire.
L’issue vous l’aviez à portée de main dés fin 2018, mais pour cela il aurait fallu faire preuve de courage, oui COURAGE, ce dont une grande partie des français ne possède pas (plus) !
Vous chantiez… Et bien dansez maintenant !
Alexandre Douguine, votre analyse est univoque,caricaturale, sans nuances aucune : trop de psychologie de bazar et pas assez d’analyse des causes qui ont entraîné ces explosions de colère.
Conclusion: votre analyse méprisante ne peut servir à personne. Dommage.
Non, cette analyse n’a rien d’excessif. En un demi-siecle, la France a reussi a se reduire a ses limites de 1792, detruire son industrie et son savoir-faire, mettre les travailleurs au chomage,et ruiner ses finances. Il n’y a rien a esperer; pour la France, c’est termine.
Il est vrai que nous n’avons absolument aucune influence pour renverser quoi que ce soit. Seul le pouvoir politique l’aurait par des mesures de destitution, et avec le système de parti ils n’en feront jamais rien, les verrouillages sont trop nombreux. Pourtant, effectivement, un assaut populaire massif (mais malheureusement, violent) et capable de “passer à travers” les forces anti-émeutes, ou un siège (pactifique ?) en mode “révolution de couleur”, pourrait avoir un résultat. Mais l’asservissement des media joue contre un tel effet ou contre son résultat : dans toutes les révolutions de couleur l’alignement des media de masse a contribué à une acceptation par la population. Ici en l’occurrence, en diabolisant les acteurs potentiels, il n’y a donc aucune issue.
Plus que les verrous, c’est l’indifference qui gouverne la vie politique.