La défaite des médias mainstream

On découvre progressivement l’arnaque des sondages biaisés, des médias arrogants et des experts bidons: un excellent article de France Soir, le seul grand quotidien français, dans lesquels les journalistes font encore leur boulot sans chercher à nous manipuler, nous montre en examinant les faits, comment les médias et les instituts de sondage US ont délibérément falsifié la réalité, et pas qu’un peu, pour favoriser Harris, dans le but de donner confiance à l’électorat démocrate et de faciliter les collectes de fonds.

Il explique aussi comment les meutes des médias de l’UE et de la France ont suivi bêtement et jusqu’à la dernière minute, les affirmations mensongères des «experts» de CNN, du New York Times, du Washington Post visant à manipuler l’électorat US et accessoirement l’opinion publique des pays UE-OTAN.

Non contents de s’être trompés (délibérément? Ou par incompétence?), nos médias grand-public arrogants, dominateurs et sûrs d’eux-mêmes, à l’image de ceux qui les contrôlent, continuent aujourd’hui de critiquer le vainqueur de l’élection US et, indirectement, les électeurs états-uniens, forcément beaucoup plus stupides que les français, sans prendre garde au retour de bâton qui pourrait affecter, demain, les intérêts de notre pays, alors même que le bateau France prend l’eau de toute part.

Avec ces journalistes les plus bêtes du monde, les français sont plutôt mal partis pour être informés de la situation réelle du pays et pour pouvoir voter en conséquence. Ils risquent de le payer fort cher, à moins qu’un réveil salutaire ne les incite à chasser les «marchands du temple» et à «nettoyer les écuries d’Augias.»

Aujourd’hui, plus que la victoire de Trump, je célèbre la défaite cuisante de nos médias, de nos instituts de sondages et de nos experts, seuls habilités par les médias nationaux à nous délivrer doctement leurs analyses en vue de nous (dés)informer. Il y a pour moi, je dois l’admettre, une grande jouissance à les voir s’indigner du résultat (pourtant plus démocratique que celui de 2020) et à les voir critiquer le gagnant du scrutin avec la rage du perdant et leur inébranlable certitude d’avoir toujours raison.

Les résultats officiels ne sont toujours pas proclamés. A la chambre des représentants, la majorité républicaine restera étroite et, à très peu près, celle qu’elle était déjà. Selon le site Real Clear Politics, elle serait aujourd’hui de 220 à 213 alors que 2 sièges restent encore à pourvoir. A ce jour, les républicains n’ont gagné qu’un seul siège à la chambre par rapport aux élections de 2022.

Pour ce qui est du vote populaire, le décompte définitif n’est toujours pas arrêté. Trump aurait obtenu, à ce jour: 77,611 millions de voix, et Harris: 74,897 millions de voix, selon Bloomberg. Les autres candidats auraient obtenu 2,5 millions de voix. L’écart entre Trump et Harris s’est donc réduit à 2,72 millions de voix et la population US apparaît bien coupée en deux parts quasi-égales.

J’ai beaucoup apprécié l’humour du tweet d’Elon Musk présentant la carte des résultats électoraux aux USA le 7 novembre 2024 en écrivant : «Ils disent que la lumière rouge vous aide à mieux dormir.» Ce tweet va faire rugir de fureur nos élites mondialistes bien pensantes qui vont bien devoir s’incliner devant le bon sens des électeurs de l’Amérique profonde. Vous cherchez où sont la majorité des bobos, wokistes et «progressistes autoproclamés» aux USA? Ils sont concentrés sur les points bleus de la carte.

Liens de l’administration Trump avec Israël

S’agissant de la future administration, beaucoup de mes amis s’inquiètent de la nomination par Trump de présumés sionistes à certains postes clefs et de l’amitié et du soutien que Trump porterait à Netanyahou. Ils en déduisent que les palestiniens seraient en grand danger. Pour moi, les choses ne peuvent pas être présentées de manière aussi simpliste.

Trump est tout sauf un imbécile. Il sait, comme Obama, Sarkozy et Chirac qui l’ont dit à qui voulait l’entendre, que Netanyahou est un menteur, un faux cul et un opportuniste. Il se souvient qu’en 2020, alors que le résultat de l’élection présidentielle US contestée n’était pas encore proclamé, Netanyahou s’était empressé de féliciter son concurrent Biden et ça, Trump ne l’a pas pardonné.

Trump se méfie, tient rancune et, in fine, méprise Netanyahou tout en tenant compte de son pouvoir de nuisance. Il avait déjà refusé ostensiblement, en lui tournant le dos, de lui serrer la main lors d’une rencontre. Il a su s’entourer de conseillers et de proches auxquels il accorde sa confiance pour rééquilibrer sa politique au Proche orient avec Tulsie Gabard, Elon Musk, Robert Kennedy, Tucker Carlson et Massaad Boulos, beau-père de Tiffany Trump, un conseiller de l’ombre dont les liens familiaux et culturels avec le Liban joueront un rôle dans la formulation de la politique de Trump au Moyen-Orient.

Je partage les conclusions de l’analyse originale en lien ci-dessus. Les présumés sionistes mis en place à différents postes importants par Trump ne sont sionistes que par intérêt carriériste et non par conviction profonde. La plupart ne sont pas membres de la communauté juive. Rien à voir avec les sionistes néocons viscéraux de l’équipe Biden: Blinken, Victoria Nulland, Wendy Sherman, Janet Yellen, Merrick Garland, Mayorkas…

L’allégeance de conviction de ces derniers va avant tout à Israël, alors que l’allégeance évolutive des trumpistes va avant tout à leur carrière, donc à Trump, puis aux USA et enfin seulement à Israël lorsque les conditions du moment sont favorables à cette prise de position. L’administration Trump soutiendra Israël, mais pas nécessairement l’équipe de génocidaires jusqu’au-boutistes qui dirigent cet État aujourd’hui (Netanyahou, Smotrich, Ben Gvir, Gallant, Katz, etc…).

Par ailleurs, Trump ne doit pas grand-chose à la communauté juive américaine puisqu’il sait que 79% des électeurs de cette communauté ont voté pour Kamala Harris. Moins d’un million d’électeurs sur les 4,5 millions d’électeurs de la communauté juive US (de 6 millions d’individus) ont donc voté pour lui. Son élection n’est donc pas due au vote juif et pas non plus à l’influence des médias sionisés qui ont fait campagne contre lui…

Trump sait aussi que le sayan Doug Hemoff, époux de Kamala Harris, a été classé à la première place mondiale du Palmarès confessionnel de l’influence du Jerusalem Post 2024 dans une anticipation malheureuse et foireuse de sa probable entrée à la maison Blanche, faite par des gens qui prenaient leurs rêves pour des réalités et qui espéraient rééditer le joli coup de 1963. Ils avaient réussi à l’époque à placer le vice-président sayan Lyndon B. Johnson à la Maison Blanche, après le mystérieux attentat contre John Kennedy qui avait eu l’audace de s’opposer au programme nucléaire israélien et aux plans d’extension par la conquête de Ben Gourion (qui allaient se réaliser en 1967 grâce au feu vert, aux fournitures d’armements et à l’appui financier du Président sayan Lyndon B. Johnson).

En conclusion, l’habileté de Trump consiste à laisser s’exprimer les partisans des deux camps qui s’opposent au Proche et Moyen Orient, tout en sachant que c’est lui, plutôt partisan du retour à la Paix, qui tranchera en dernier ressort. Si j’étais Netanyahou, je ferais en sorte de ne pas indisposer Trump par un jusqu’au-boutisme de mauvais aloi qu’il n’appréciera sûrement pas.

QUI dirige vraiment le monde ?

 Alors qu’en France, les accusations en tout genre pleuvent dès que vous osez éclairer l’opinion publique sur des informations factuelles permettant de répondre à cette question, les Japonais n’hésitent pas à mettre les pieds dans le plat. Dans cette très courte vidéo, tirée de la télévision Japonaise, l’intervenant explique que si les USA soutiennent Israël, c’est parce que les juifs dominent dans les positions d’influence US et qu’ils ont créé des lobbies puissants comme l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee). En clair, même au Japon, on sait QUI mène le monde et COMMENT.

En France, les médias refusent d’entendre ce genre de discours et préfèrent inviter des sayanims néoconservateurs, atlantistes et sionistes jusqu’au bout des ongles comme Nicolas Tenzer, expert autoproclamé de la Russie pour développer ses délires et sa paranoïa russophobe et réciter sa leçon atlantiste lorsqu’il dit par exemple que «la Russie n’a pour seul objectif que de détruire l’Ukraine et d’exterminer les ukrainiens.» (voir mn 50 à 52 sur ce lien).

Entendre un tel discours dans la bouche d’un professeur sayan de Science-Po, soutien forcené des néocons US et du génocide à Gaza, devant des journalistes complaisants d’une chaîne nationale est tout simplement ahurissant. On est dans une sorte d’inversion accusatoire qui ne dit pas son nom. La Russie en Ukraine agresserait dans le but d’exterminer toute une population, et selon le sayan Tenzer, Israël extermine toute une population civile gazaouie pour se défendre et pour punir. «On ne peut pas effectivement accepter que [les crimes contre l’humanité à caractère génocidaires du 7 octobre] ne soient pas punis. Pas plus qu’on ne peut pas accepter les crimes équivalents de la Russie en Ukraine, en Syrie, etc. […] disait-il à BFMTV le 6 novembre 2023.

Moyen et Proche Orient

En Palestine occupée

Depuis le 7 octobre 2023, le bilan des pertes palestiniennes directes, liées aux opérations des forces israéliennes, largement soutenues par l’occident otanien, s’alourdit tous les jours dans l’indifférence passive et coupable des gouvernances occidentales et d’une partie de l’opinion publique, anesthésiée par les médias grand public. Voici le bilan au 19 novembre 2024 :

Pour Gaza : 43 972 tués dont plus de 17 492 enfants, plus de 104 008 blessés
Cisjordanie : 785 tués dont plus de 167 enfants, plus de 6 250 blessés
Total Palestine : 44 757 tués dont plus de 17 659 enfants, plus de 110 258 blessés

Si l’on rajoute les pertes indirectes (Famines, épidémies, défaut de soin, en appliquant le facteur 4 du Lancet), le montant total des pertes palestiniennes serait de près de 223 800 morts.

«Les femmes et les enfants représentaient “près de 70%” des morts dans la bande de Gaza sur la période novembre 2023 à avril 2024, affirme l’ONU après une minutieuse vérification d’un décompte partiel des victimes de la guerre menée par Israël contre le Hamas.» Eh oui, monsieur le sayan Tenzer, on peut parler d’extermination !

Bilan des pertes libanaises au 19 novembre 2024

Selon les derniers chiffres du ministère de la santé du Liban, cette guerre a déjà faits sous les bombardements israéliens, et depuis le 8 octobre 2023 plus de 3 544 morts, dont 812 femmes et enfants tués et 15 036 blessés dont plus de 3 802 femmes et enfants, et au moins 1,4 million de personnes déplacées, dont plus de 400 000 enfants.

Outre les femmes et les enfants, les forces israéliennes semblent prendre un malin plaisir, comme à Gaza, à frapper les infrastructures médicales et à tuer ou blesser le personnel hospitalier. Le secteur de la santé libanais déplore la perte de 180 membres, ainsi que 306 blessés parmi le personnel médical; 244 véhicules médicaux, 86 centres de soins ambulatoires, et 40 hôpitaux ont été directement touchés. Les attaques contre les hôpitaux se sont multipliées, atteignant 64 frappes recensées, et 212 attaques ont été documentées contre les services d’urgence. Eh oui, messieurs le Sayan Tenzer et les journalistes complaisants qui font mine de l’écouter béatement…

Je sais que ces bilans qui se succèdent, jour après jour, comme une litanie funèbre peuvent lasser le lecteur, mais ce qui importe, c’est de garder ces chiffres en mémoire (et leurs sources) pour l’histoire. Il ne s’agit plus d’une guerre depuis longtemps, mais d’une extermination de civils qu’ils soient libanais ou palestiniens dont une très forte majorité de femmes et d’enfants. Répandre la terreur en tuant sans compter pour faire fuir les populations et s’approprier de nouveaux territoires, voilà la méthode utilisée par les Forces Armées israéliennes avec l’approbation des élites corrompues US et le silence complice des politiques de l’UE, non moins corrompues par l’argent de la diaspora, mais qui continuent de se poser en conscience du monde.

OTAN-Ukraine vs Russie

La Russie poursuit inexorablement ses avancées sur plusieurs secteurs du front. La saga de l’autorisation de frapper le territoire Russe accordée par le président Biden à l’Ukraine suscite trois commentaires.

  • Biden cherche peut-être à échapper à l’accusation d’être responsable de la défaire ukrainienne pour ne pas lui avoir accordé tout le soutien qu’il pouvait. Il préfère transférer à Trump cette responsabilité au regard de l’histoire.
  • Poutine est un dirigeant à sang froid qui n’est pas né de la dernière pluie. Il adaptera sa réponse qui restera proportionnelle aux dommages subit. Il ne surréagira pas. Il frappera en riposte et probablement par proxy interposé, telle ou telle base US, navire en opération, intérêts de tous ordres du gang des trois (US, UK et FR) quelque part dans le monde et probablement loin de l’Ukraine où il poursuivra son opération spéciale avec la sérénité et l’assurance du vainqueur.
  • Cette décision, comme les sanctions économiques, est une décision boomerang. Elle permet à Vladimir Poutine de justifier, aux yeux de sa population, la nécessité d’aller jusqu’au bout pour désarmer l’Ukraine et le risque qu’il y aurait à ne pas le faire. Elle permettra de poser des conditions toujours plus dures et draconienne dans les négociations à venir.

Je suis intervenu ce matin sur le média alternatif Géopolitique profonde après Xavier Moreau et Sylvain Ferreira dans une émission sous le titre: «l’Ukraine bombarde le sol russe : propagande de peur ou escalade finale ?»

A chacun de se forger son opinion, bien sûr.

Dominique Delawarde

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.