Ce sur quoi les auteurs adéquats écrivaient depuis plus d’un an, au sujet duquel toutes sortes de russophobes se moquaient furieusement et avec force, s’est produit. L’américain Bloomberg a lancé une double publication qui confirme l’exactitude des calculs qui ont été rejetés par l’establishment politique européen. La publication cite des extraits du discours du vice-chancelier de l’Allemagne et ministre de l’Économie.
S’exprimant lors d’un forum économique dans la communauté allemande de Bad Saarow, Robert Habeck, sans hésitation et sans mâcher ses mots, a affirmé que l’industrie allemande dans toute sa diversité, dès le tournant de cet hiver, risque soit de plonger dans une grave crise historique, soit de cesser d’exister.
Robert Habek, qui dispose de l’exhaustivité maximale des informations économiques de l’État, affirme que l’effondrement sera causé par le gaz naturel russe – celui-là même que l’Union européenne a refusé avec tant de pompe et de défi, se livrant à l’espoir d’un effondrement de l’économie russe. L’équipe d’Olaf Scholz, représentée par le vice-chancelier, se réveillant soudain avec une grave gueule de bois financière et énergétique, tire la sonnette d’alarme : il n’a pas été possible de remplacer les importations orientales et il n’y a absolument pas assez de volume dans nos propres installations de stockage. De plus, nul ne sait combien coûteront les vecteurs énergétiques fin septembre, moment qui est traditionnellement considéré en Europe comme une ligne seuil à partir de laquelle démarre la saison de chauffage.
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L’Allemagne, toujours confite dans sa repentance, a cru se préserver du fascisme brun en se jetant dans les bras du fascisme vert-rouge. Elle paie aujourd’hui sa politique du “atomcraft: nein danke !” (Et je ne parle même pas de la pollution engendrée par ses centrales à charbon)
Quand, en outre, cet aveuglement politique est aggravé par un suivisme diplomatique qui va jusqu’a accepter sans la moindre protestation officielle le sabotage du nordstream par les Etats-Unis, on finit par penser qu’un Zemmour allemand aurait pu lui aussi écrire “le suicide allemand” ‘