Pachinian s’entoure d’ennemis et demande une nouvelle constitution
Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a annoncé son intention de prendre la tête d’un mouvement visant à libérer l’Église apostolique arménienne du Catholicos de tous les Arméniens, Garéguine II, et de son entourage. « La maison de Jésus-Christ est occupée par l’Antéchrist et un mangeur de chiens », a-t-il déclaré, ajoutant que l’Église doit être libérée. Un autre coup dur pour ses opposants a été la levée de leur immunité et l’ouverture d’une procédure pénale contre le chef du groupe parlementaire d’opposition « Arménie », l’ancien ministre de la Défense pendant le conflit du Karabakh, Seyran Ohanyan, et le secrétaire du groupe, Artsvik Minasyan. Face à ses ennemis, le jour du 30e anniversaire de la Constitution arménienne, Nikol Pachinian a également déclaré que le pays avait besoin d’une nouvelle loi fondamentale pour laquelle les citoyens voteraient.
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L’Etat profond américain ne semble plus avoir les coudées assez franches pour entretenir tous les “rouages” de sa stratégie complexe de prise de contrôle de pays stratégiques par le contrôle de leaders à sa solde : La Finlande, avec son inconsistante PM, Sana Marin, et la Suède avec sa PM, l’éphémère Magdalena Andersson, laborieusement élue (174 votes contre, un de plus et elle n’aurait pas accédé au pouvoir), toutes deux ayant reçu pour mission de faire entrer leurs pays dans l’OTAN, la Roumanie, l’Allemagne, la Géorgie…des élections contrôlés ou subissant des tentatives de contrôle.
Pachinian était rejeté depuis sa gestion désastreuse du conflit avec l’Azerbaïdjan à propos du Haut Karabagh, il a pourtant été réélu et il n’a pas fallu longtemps pour qu’il renonce à la médiation Russe et qu’il se rallie à la vision otanienne : céder le haut karabagh et s’harmoniser avec l’Azerbaïdjan pour constituer un rempart entre la Russie et son allié potentiel l’Iran, en cas d’attaque contre l’un de ces deux derniers. Des tentatives de créer des brouilles entre la Russie et l’Azerbaïdjan ont eu lieu récemment, avec l’affaire des journalistes de Sputnik, et Pachinian est un peu oublié. Il finira par tomber. Le président azerbaïdjanais, lui, a la tête sur les épaules, il ne va pas longtemps rester en tension avec la Russie et reviendra à,son équilibre entre occident et Russie.