Le 27 juin, au Kremlin, le président russe Vladimir Poutine, du haut des marches du Palais des facettes, s’est adressé aux unités des forces armées du pays qui s’apprêtaient à repousser la rébellion de Wagner. L’envoyé spécial de Kommersant, Andrei Kolesnikov, estime que Vladimir Poutine a fait comprendre à tout le monde que cela ne doit plus se reproduire.
“Des subdivisions des forces armées ont été amenées sur la place de la cathédrale. Il y avait, paraît-il, toutes sortes de troupes, presque toutes. Il y avait même des unités de police de la circulation. Ces personnes semblaient cependant se sentir quelque peu mal à l’aise sur la place de la cathédrale du Kremlin parmi leurs collègues. Peut-être qu’ils n’avaient pas l’impression d’être entièrement militaires. Ou gagnants. Ils ne se sentaient pas comme des héros. Ici, sur la place de la cathédrale, il y avait des gens avec tant d’ordres militaires et de médailles qu’à côté d’eux il ne pouvait pas y avoir, me semblait-il, une personne qui aurait une chance de se sentir comme un héros. Ils ne se sentaient pas eux-mêmes comme des héros.”
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