Pour comprendre la réalité de ce qui vient de se passer en Syrie, sur la chute du gouvernement de Bashar al-Assad cédant la direction du pays au néo-groupe pseudo-terroriste islamiste fraichement rasé de près, rebaptisé HTS (Hay’at Tahrir al-Sham, je ne l’écrirai au complet qu’une seule fois!), il faut d’abord comprendre l’enjeu réel caché derrière la Syrie sur l’échiquier géopolitique.

Qui contrôle le pétrole, contrôle le monde»

Le projet du Grand Israël publié en 1982 sous la plume de l’ex-fonctionnaire sioniste Oded Yinon trouve ses origines beaucoup plus loin, au début du 20e siècle. Un pays «Du Nil à l’Euphrate» engloberait le Liban, la Jordanie, la Syrie, le Koweït, la moitié de l’Irak, un tiers de l’Arabie saoudite et le Sinaï égyptien. L’agrandissement d’Israël n’a jamais rien eu de messianique, mais a toujours été un plan mondialiste des banques internationales pour accaparer le pétrole de la péninsule arabique, ou par projection métaphorique, pour contrôler le marché mondial du pétrole. Vladimir Poutine l’a très bien compris, et c’est pourquoi il s’est interposé devant les «terroristes» à la solde des Occidentaux en Syrie, en septembre 2015. Il faut savoir que la Syrie est le tout dernier rempart bloquant le plan du Grand Israël. Depuis 2015, le contrôle de Vlad sur le marché mondial du pétrole s’est beaucoup accru puisque l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats Arabes Unis ont joint l’alliance alternative des BRICS. On parle maintenant du Venezuela, de l’Algérie, du Nigeria, de l’Indonésie… Cela devrait sonner une alarme retentissante aux oreilles, mêmes non-averties.

L’ignorance répandue de l’enjeu réel du Grand Israël explique pourquoi personne ne comprend rien à ce qui se passe en Syrie. La plupart des analystes croient vraiment au narratif, pourtant tricoté par les mainstreams, d’un «projet messianique» des sionistes intégristes guidés par un passage du livre sacré au chevet de Netanyahou. Cette idée est grotesque, puisque les élites qui utilisent les différentes confessions religieuses pour manipuler les peuples depuis des générations ne font des projets messianiques que dans les bulletins de nouvelles. En vérité, Israël n’existe que pour le pétrole, plus précieux que l’or et la planche à billets. On ne peut faire fonctionner un moteur à essence en le bourrant de billets verts. Si tu vends du pétrole, ton pays s’enrichit, si tu en achètes, tu enrichis tes ennemis. Il faut décider de l’approvisionnement et des prix. Si l’Amérique ne contrôle pas le prix, elle continuera de rouler sa coûteuse exploitation locale à perte. Le Grand Israël est un plan centenaire pour le contrôle du pétrole moyen-oriental, et ainsi, avoir le doigt sur l’interrupteur qui fait bouger les armées, l’agriculture, les camions, les cargos et les avions du monde. Bref, la défense, la production industrielle et le transport des marchandises. Encore plus bref : l’économie mondiale.

«Le chemin de Damase»

Du point de vue de Poutine, le contrôle de la Syrie pour bloquer le plan mondialiste du Grand Israël est absolument crucial. Sa main de fer sur le pétrole est celle qui martèle l’hégémonie mondialiste, condamnée à s’en remettre au réchauffement climatique par le CO2, scientifiquement plus risible que Big Foot et la terre plate. Quand les hordes de terroristes-à-louer sont apparues à l’horizon d’Alep, peu importe que les armées syrienne et iranienne s’impliquent ou pas, la Russie aurait déployé le nécessaire pour stopper la croisade HTS vers Damase, quitte à alléger le front ukrainien le temps d’en finir avec les mercenaires barbus, 35 fois moins nombreux que les soldats ukrainiens qui bénéficient d’un financement 200 fois plus élevé et qui pourtant se font aplatir en Novorussie. Vlad aurait même pu appeler ses amis chinois, Houtis ou nord-coréens en renfort. Or, Poutine n’a absolument rien tenté pour stopper HTS.

L’Iran, en apparence, perd avec la Syrie la possibilité de soutenir le Hezbollah et laisse tomber les Palestiniens et le Liban, ses causes principales, et on doit croire qu’elle permettrait volontiers à Israël d’élargir son territoire jusqu’aux frontières iraniennes, en retirant leurs prestigieux Gardiens de la Révolution d’Homs, en ne faisant absolument rien?

Cela fait deux générations d’Assad qu’Israël tente de coucher la Syrie, qui n’a jamais bronché en un demi-siècle, mais nous devons maintenant croire que moins de 30 000 pseudo-terroristes en Toyota aient soudainement réussi le coup en 12 jours avec leurs mitraillettes? L’Armée syrienne comptait sur 270 000 hommes aguerris, mais elle a décidé de déposer les armes devant les idéologues à géométrie variable, livrant du coup ses familles à cette bande de coupe-gorges, parce qu’elle se sentait soudainement «fatiguée»?

Ce qui vient de se passer en Syrie, plutôt qu’un mystère épais, explique enfin pourquoi ni la Russie, ni l’Iran, ni le Hezbollah, ni la Syrie n’ont voulu en finir avec le nœud de vipère terroriste planqué à Idlib depuis 5 ans. On les a gardés au frais, exactement pour les ressortir au bon moment : il fallait que Trump soit au pouvoir pour achever la formidable bascule qui s’en vient, à très court terme. Ce serait arrivé en 2020, mais les machines Dominion en ont décidé autrement.

Dernier élément de compréhension : n’oubliez jamais que la CIA a fait une tentative d’assassinat sur le président turc Recep Tayiip Erdogan en 2017, et que ce sont les services secrets Russes qui lui ont sauvé la vie. Depuis ce jour, la Turquie est le seul membre de l’OTAN à travailler avec la Russie. Sans surprise, les Turcs étaient justement chargés de financer, approvisionner et divertir les terroristes tapis à Idlib.

Le samedi 7 décembre, les ministres des affaires étrangères Hakan Fidan de la Turquie, Serguei Lavrov de la Russie et Abbas Aragchi de l’Iran se sont réunis en marge du Forum de Doha. Ils ont ajusté leurs montres et le lendemain, Assad déposait les armes, déménageait à Moscou, et les bases russes de Tartous et Lattaquié en Syrie ne seraient pas inquiétées. Depuis, les terroristes se sont fait une beauté et disent ne plus vouloir enquiquiner le peuple syrien.

«Le deal du siècle»

Le monde va basculer très rapidement en 2025.

Vous ne vous êtes pas questionnés sur le fait qu’en ce moment, Israël masse ses troupes sur le plateau du Golan et bombarde la Syrie de loin, alors que la Turquie est le seul pays à se déplacer librement en Syrie? Demandez à tous ceux qui prétendent «qu’Israël est le grand gagnant de la chute d’Assad» pourquoi elle bombarde la Syrie de loin, ou même perdrait son temps à le faire, puisque Israël serait maintenant à la manœuvre avec HTS? En réalité, Israël est dans une course contre la montre pour gruger la Syrie, avant que Donald Trump s’installe à la Maison Blanche, le 20 janvier 2025. En fait, le secret sur ce qui vient réellement de se passer en Syrie doit être contenu, pour ne pas déclencher une riposte mondialiste massive avant l’arrivée de Trump.

La vérité, c’est plutôt que de retrouver la petite armée syrienne supportée par la Russie et l’Iran sur son chemin de l’agrandissement, Israël trouvera maintenant la Turquie. La même Turquie qui ne sait pas comment fermer la base d’Incirlik, la Turquie qui n’en peut plus du financement américain des Kurdes, la Turquie qui dénonce le génocide des Palestiniens, la Turquie dépitée par l’Union Européenne, la Turquie qui veut devenir le hub des pipelines de gaz et pétrole de la péninsule, la Turquie qui veut entrer dans les BRICS, la Turquie menée par Erdogan qui a une vendetta contre la CIA et qui promet un nouveau royaume Ottoman. Tout ça, Poutine peut lui offrir, mais pas l’Occident. Tout ce qu’Erdogan doit faire est d’empêcher Israël de réaliser son rêve, plus énergétique que messianique. En plus d’accomplir ses objectifs les plus fous, Erdogan fermera enfin la trappe de tous ceux qui l’accusaient de ne rien faire pour les Palestiniens. Et il ne sera pas inquiété par les États-Unis, ni l’OTAN, à partir de l’assermentation de Trump, dont le premier objectif est de débarrasser toutes les officines gouvernementales de «l’état profond», contrôlé par les mondialistes.

«Le soleil se lève toujours sur le monde multipolaire»

Donald Trump est un nationaliste parfaitement aligné sur la même idéologie non-interventionniste des grands leaders du BRICS, qui veulent faire des affaires et faire rouler l’économie. Trump souhaite rebrancher les États-Unis au monde sur une base très différente et bien sûr, il jure quotidiennement d’amener la paix. Ainsi, Netanyahou est à la veille de subir le même sort que Zelensky et voir le soutien américain fondre comme bonhomme de neige au printemps. Soudainement éclairé, votre blogueur local vous expliquera alors que l’apparent sionisme de Trump était intéressé, et uniquement lié à l’AIPAC et son élection. Il aurait dû le savoir avant ; Trump est anti-mondialiste et Israël n’est absolument rien d’autre qu’un plan mondialiste.

Israël devra bientôt se plier à une solution avec les Palestiniens. Puis, Trump troquera la fin de l’OTAN contre la paix en Ukraine. On en a presque fini avec le mondialisme; encore quelques mois et on se refait un Bretton-Woods, mais sur des monnaies nationales.

Sylvain Laforest

STRATPOL

16 thoughts on “Une lumière sur la Syrie

  • (corrigé)
    Bonjour,
    Beaucoup pensent et disent “les mondialistes sont finis, vaincus… ” Je ne comprends pas du tout les choses de cette façon !
    Qu’ils aient perdu des batailles certes mais pas la guerre et surtout ils n’ont pas abandonné. Ils ont des moyens gigantesques, ils ont le temps puisqu’ils construisent leur future domination depuis longtemps…

    Enfin surtout penser ainsi leur fin aussi rapidement simplement sur un sursaut dans les populations et encore très partiel, c’est oublier, ne pas voir tous les éléments autres que l’économie, l’armement, la géopolitique… que sont la dépravation, la désinformation, la corruption, les manipulations… la domination de l’anti culture en particulier nord-américaine (mais pas seulement). L’endoctrinement, l’endormissement, la “zombification” …

    J’espère me tromper mais ce que je vois c’est qu’au lieu d’avoir un progrès certes lent qui continuerait il y a une régression générale, un abandon collectif encouragé, construit, entretenu…
    Le point définitif de bascule est certainement passé depuis longtemps même dans des pays comme la Russie !!!

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  • il y a un aspect que peu de gens voient dans cette usine à gaz à double pipeline, c’est la faillite de l’UE. La dégringolade économique de l’UE est amorcée et la mèche est courte. Le bois, le charbon, le nucléaire et quelques énergies renouvelables seront les seules sources de production d’énergie que l’UE pourra s’offrir ces prochaines années. Cette histoire de pipeline n’est valable que si l’acheteur est solvable.

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  • Bonsoir,
    Une analyse intéressante et qui a le grand mérite de sortir des sentiers battus.
    Elle suscite quelques réactions et interrogations :

    1. je ne suis pas convaincu que la Turquie d’Erdogan soit l’allié décrit. L’attitude d’Ankara est a minima ambigue à l’égard de la Russie ; soutient la position de Kiev en matière frontalière, a accueilli des accords sur le blé qui ont été une forme d’escroquerie, fait peser une menace sur les détroits, met en place une pseudo armée libre syrienne qui rivalise avec la présence russe dans le pays, favorise l’idéologie frériste et l’extrémisme qui menacent les anciennes RSS d’Asie Centrale, comme la Fédération même, et bien sur, reste le pilier Sud de l’OTAN et à ce titre le second proxy, avec Israel, dans la région… Surtout, le projet Touranien est au moins aussi dangereux que celui du Grand Israel ou du Nouveau Moyen Orient : Nombre d’anciennes Républiques Socialistes soviétiques, mais aussi de terres ruses (dont la Crimée) sont censées retomber dans l’escarcelle du sultan.
    2. Je ne suis pas non plus convaincu que Donald Trump devienne un facteur de changement, majeur, décisif et rapide en faveur de la Russie. En tentant d’imposer la rupture avec Pekin et Téhéran (et Pyong Yang) et en voulant réimposer le Dollar, il sera un problème pour la diplomatie du Kremlin.
    3. Je me demande si la stratégie de l’énergie (hydrocarbures) est encore aussi importante qu’elle l’a été pendant cent ans et si elle continue à expliquer les décisions et positions des acteurs concernés.
    4. Comme il a été souligné, le problème de Damas était social et économique, davantage que militaire.

    Juste un point de vue…

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  • Cet article est intéressant par la singularité de son point de vue. Il a l’intérêt, si j’ose dire, de mettre en lumière tout ce qui précisément nous reste obscur dans l’effondrement de la Syrie.
    Il nous faut faire le tri entre les différentes analyses qui nous sont proposées.
    Ma principale critique à cet article porte sur sa non prise en compte de l’état d’affaiblissement de la Syrie. La Syrie est en situation de conflit gelé et son sol est déjà morcelé en différentes zones : Kurdes au Nord soutenus par les Américains; au sud est, zone d’occupation illégales de ces mêmes Américains lesquels ont la main-mise sur le pétrole et squattent, tout en les détruisant, les terres cultivables; poche d’Idlib mise en place, je crois, par les accords d’Astana pour y concentrer les “rebelles modérés”, en fait des gentils terroristes qui ont montré tout leur savoir faire en 2011/2012; sans oublier les zones turques situées à la frontière turco syrienne. (Ce que l’on appelle l’armée nationale syrienne serait en fait une armée turque.) Ce qui fait que la Syrie est économiquement asphyxiée.
    Affirmer dans ce contexte que l’armée de Bachar el Assad comptait 270 000 hommes aguerris est, disons, très optimiste. La plupart des commentateurs soulignent au contraire que la dite armée était en piètre état : en majorité déstructurée, démoralisée et quasi exténuée par la longue guerre de 2011-2012. Le commandement laissait à désirer car il était miné par la corruption.Une corruption alimentée par le fait que l’armée n’était plus payée.
    Ce qui souligne au trait rouge l’appauvrissement et la fragilité du pays étranglé par les éternelles sanctions US. Certains commentateurs disent que la population syrienne peinait à se nourrir correctement.
    Je ne suis pas vraiment convaincue que la Russie et l’Iran n’aient rien fait pour secourir la Syrie et qu’ils l’auraient laissé tomber.L’attitude de l’Iran restant plus problématique que celle de la Russie.
    Au début des affrontements, la Russie a soutenu l’infanterie de l’armée arabe syrienne par des bombardements mais la défection de cette armée au sol a rendu caduc ce soutien aérien. Selon Thierry Meyssan, l’Iran aurait proposé son aide à Bachar El Assad à des conditions telles que le président Syrien a refusé. ( Une sorte de main mise sur le pays.) Il est vrai que le retrait sans combattre des gardiens de la Révolution à Alep ( je ne suis pas sûre que ce soit à Alep : à vérifier) est plus que curieux.
    Pour terminer mon petit commentaire, je dirais qu’il n’est pas sûr que la Russie ait eu les moyens de déployer des troupes au sol. Vlad., comme vous l’appelez, malgré tout son talent, n’est pas un démiurge qui peut faire sortir de terre des hommes à profusion. N’oublions pas qu’un des points faibles de la Russie est sa démographie.
    Ce qui est tout à fait pertinent, c’est le face à face agressif désormais évident, entre l’expansionnisme israélien et l’expansionnisme turc qui rêve de l’ancien empire ottoman.
    Quid des bases russes qui, selon,T. Meyssan auraient été bel et bien attaquées.
    J’utilise le conditionnel : beaucoup d’aspects des analyses proposées par les médias indépendants sont très précieuses mais elles sont à vérifier avec soin par des recoupements et des comparaisons des différentes approches.

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    • hum, poupou et pas vlad tres bon joueur d’echec ,meme si il y a une faiblesse dans le scenar . je le voie mal laisser une chance au” scionistes “aux juifs oui ; donc trump vas finir le travail!

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    • regarde les infos ce soir ;sur le missile qui a fait peter les guignols qui ce croyaient protege par les rics et n’ont pas compris pourquoi les russes n’ont rien fait ;mais ont donner des missiles au yemen ça vas remettre les pendules a l’heures ;il ne faut jamais ss estimer la russie qui a tjrs reagis ss la menace ;car ce n’est pas l’argent qui prime mais la fierte de ces gens c pas des LGBT+-CONS😉

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  • Il suffit de savoir qui sont les grands leaders du moment:

    Poutine, puis Erdogan, puis XI, puis Orban , et peut être Trump
    Les leaders africains ont de la classe

    Les leaders occidentaux: nullissimes, prétentieux, corrompus, bellicistes, et sans aucun scrupule

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  • En Syrie, les russes l’ont Profondément dans le cul, même s’ils ont laissé la bride aux Turcs.
    Ils auraient perdu 20000 hommes qui leur ait coûté 2Mld$, pendant 10 ans, pour tout simplement tout abandonner alors qu’ils seraient en supériorité militaire ?!
    Ça ressemble au retrait de Kiev en 2022.
    Le silence de la Chine en dit long.
    Ils ne sont pas prêts.

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    • 🤣🤣😂🤣😂😂😉tres brouillon et a courte vue ; mais bon c’est ton avis !

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  • Pourquoi Trump le barbare n’est pas p’tit Zob où Maman à chats:
    .
    “Je ne connais pas la théorie du glands remplacement” Boboblonde
    .
    “Le glands remplacement n’est pas organisé, juste une opportunité saisie par les colons” p’tit Z
    .
    Au contraire du tribun de la plèbe des rednecks:
    .
    « Ceux qui contrôlent les manettes du pouvoir à Washington, le font pour ces intérêts particuliers globaux, ils travaillent avec ces gens qui n’ont pas votre bien à l’esprit[…] C’est une structure de pouvoir mondialisé qui est responsable de ces décisions économiques qui ont volé la classe des travailleurs, dépouillé notre pays de sa richesse, et placé l’argent dans les poches d’une poignée de grands trusts et lobbies politiques[…] Hillary Clinton rencontre secrètement des banques internationales pour comploter à la destruction de la souveraineté américaine, afin d’enrichir ces puissances financières mondialisées, ses amis des intérêts particuliers, et ses donateurs. »
    .
    Comme Orban, Trump, lui, dit l’ennemi colonisateur Capital Nowhere derrière l’immigration, juste instrument de division, smicardisation, abaissement moral (comme le dit Marx dans sa lettre à Meyer et Vogt); intuitivement cet oligarque nationaliste est un vrai penseur politique (lutte d’oligarques comme ds l’Antiquité)
    .
    « Nous avions un parti républicain dirigé par des monstres, des néo-conservateurs, des mondialistes, des partisans fanatiques de l’ouverture des frontières et des imbéciles » L’élu du Dieu blanc
    .
    https://www.dreuz.info/2018/03/victor-orban-nous-devons-nous-battre-contre-un-reseau-international-organise-158912.html
    .
    Pourquoi est-il important pour un idéologue de dire la cause première des choses, l’ennemi derrière le simple constat des faits (invasion migratoire, islamisation de l’UE), dire le Tout dirait Hegel:
    .
    “Les masses ne se laissent convaincre non par les faits, même inventés, mais seulement par la cohérence du système dont elles sont censées faire partie.” Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme
    .
    Et ce monde multipolaire est le résultat de l’erreur les bobos occidentaux imbus d’eux-mêmes, qui pensaient que Xi, gavé de délocalisations, allait abandonner son marxisme pour adorer les Nikes, que barbu, son dieu pour tomber en pâmoison devant le défilé coloré des pédérastes, Modi sa civilisation, le Tsar sa sainte Russie etc. Car le bobo est un porc de l’auge capitaliste du jouir sans entrave, sans surmoi, sans culture, sans idéal, sans rêve, sans peuple, sans dieu, sans civilisation, ce qui n’est pas le cas des autres; bobo a cru que le Monde était à son image libidineuse:
    .
    “Le bourgeois est l’homme qui a perdu le sens de l’Être, qui ne se meut que parmi des choses, et des choses utilisables, destituées de leur mystère, antipode de toute spiritualité (religieuse où politique). Aussi l’idéologie est toujours anti-bourgeoise.” Evola
    .
    Il y en a un qui l’avait prévu, en 1949 !
    .
    “Preuve que rien ne vit comme le sens de la nation dans le monde présent. Ceux qui voudront en abandonner une part ne feront rien gagner à Cosmopolis [US-Woke+pUtE-Hijab]: ils engraisseront de notre héritage des nationalités déjà monstrueuses [c’est fait avec la Chine, Inde, délocalisations, transferts technologiques]”
    Maurras L’avenir du nationalisme français
    .
    Aux mongols des grands khans, aux glands remplacés des toquards jobards, mais à Elon Musk… des cyborgs.

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    • Mal dit et grossier dans l’expression. Dommage, vous en perdez beaucoup de crédibilité.

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  • Puissiez vs etre dans le vrai …

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