Le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme que lors de conversations avec des représentants des États-Unis et des dirigeants de pays européens, il a préconisé de lancer une contre-offensive plus tôt et a tenté d’obtenir des armes pour cela.
“Le ralentissement de la contre-offensive est dû à certaines difficultés sur le champ de bataille. Tout y est très fortement miné. Je voulais que notre contre-offensive commence beaucoup plus tôt, car tout le monde a compris que si elle commence plus tard, alors des zones beaucoup plus vastes auraient été minées”, a-t-il ajouté, répondant à la question de savoir pourquoi la contre-offensive ukrainienne progresse plus lentement que prévu.
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Comprendre donc l’argumentation :
“Je voulais lancer la contre-offensive avant qu’on soit prêt ou que l’on ait les armes pour, ou contre l’avis de mon état-major. Donc je rêvais d’avoir les armes et qu’on soit prêt pour lancer la contre-offensive de mes rêves (celle que j’avais “prévue”, mais qui n’existait donc pas).
Ensuite, quand on l’a lancé, celle qu’on a pu prévoir, dans le monde vrai et réel ; et bien cela a montré que c’est plus compliqué “que prévu”. Et donc, que ce qu’on a prévu au moment où on l’a lancé, et bien c’était pas forcément ça. Si on savait qu’on se ferait massacrer, sinon on ne l’aurait pas lancée, bien sûr.
Donc, vous l’avez compris, j’essaie de vous entourlouper. C’était pas ma faute, c’est la faute de l’OTAN.
(et il a raison d’en vouloir à l’OTAN, puisque ce sont eux qui l’ont forcé à ne pas négocier l’année dernière)