L’Histoire est riche en assassinats politiques, donc à vocation stratégique :

L’assassinat de Jules César aux Ides de mars 44 av. JC a correspondu avec une évolution politique et géopolitique majeure. La mort de Caligula (41 apr. JC) a mis en exergue l’immixtion croissante des Prétoriens dans les jeux de pouvoir. La fameuse « crise du IIIéme siècle » a connu ce que l’on qualifie d’Anarchie militaire, dans le contexte d’un empire romain fragilisé, jusqu’à la reprise en main par Dioclétien.

La mort de 14 basileus à Byzance (étant exclus l’Empire de Trébizonde et les despotats d’Epire, de Morée et de Thessalie) de 737 à 1453, illustre la persistance du meurtre politique.

L’Antiquité voit différents penseurs envisager le sujet du tyrannicide, d’un point de vue philosophico-moral (Platon, Aristote…), politique (Platon, Aristote, Plutarque…), juridique (Cicéron, Sénèque…) et religieux. D’Aristote à Augustin d’Hippone, en passant par Cicéron (définition du jus ad bellum, importance chez les Latins du respect des normes du jus gentium pour déclarer une guerre), une réflexion continue a conduit à l’émergence d’une notion de « guerre juste » (Deus auctore), différente de la guerre sainte[1]. Pour le Christianisme, le sujet est fondamental, car il met en jeu le respect du sixième commandement, les enseignements christiques sur l’amour de l’ennemi et la non-violence absolue. Au-delà de l’implication personnelle, morale et religieuse, cela a un fort impact politique et social dans le cadre du fonctionnement des armées et de la justice pénale interne. Afin de faciliter l’acceptation de la religion chrétienne, différent écrits en atténuent son caractère subversif. La « Cité de Dieu » de Saint Augustin, en affirmant que les Chrétiens devaient obéir à l’autorité séculière, établit une interprétation de compromis justifiant une certaine forme d’homicide « légitime ». Dans le contexte de la querelle des Investitures du XIIéme siècle[2], Gratien revient sur cette vision en la « canonisant », ce qui permettra son développement par Saint Thomas d’Aquin. La vision thomiste corroborait la casuistique de Jean de Salisbury[3], qui, en 1159, a également légitimé le tyrannicide, dans des conditions précises héritées de la tradition judaïque, le sixième commandement [4] « tu ne commettras pas de meurtre » connaissant des exceptions légitimes.

Le sujet a connu un regain d’intérêt dans le cadre de la guerre de Cent ans, après l’assassinat de Louis d’Orléans, frère du roi Charles VI (23 novembre 1407) sur ordre de Jean de Bourgogne. Le débat sur le régicide légitimé par la faillite du Monarque est relancé par les guerres de religion opposant Catholiques et Réformés (meurtres d’Henri III et de Henri IV). D’Abraham Lincoln à Paul Doumer ou Anouar el Sadate, en passant par Robert F. Kennedy, l’assassinat politique de dirigeants est resté une constante historique.

La géopolitique du meurtre a été développée par les Nizarites (schismatiques Chiites ismaéliens) ; en infériorité militaire et numérique, cette secte s’imposa aux dirigeants Musulmans (Perses, Arabes, Turcs Seldjoukides…) en tenant une série de forteresses escarpées et en instituant l’assassinat ciblé. Leurs Fedayins étaient capables de s‘infiltrer puis de frapper des cibles politiques. Commandités par le « Vieux de la Montagne » (Chayr al-Jabal), ils tuèrent des responsables aussi bien musulmans que chrétiens ; Saladin lui-même échappa de peu à un attentat, Louis IX (Saint Louis) aurait réussi à obtenir l’amitié de la Secte (selon une histoire hagiographique franque) et Conrad de Montferrat tomba sous leurs coups. Marco Polo a fait beaucoup pour la légende des Assassins, écrivant après la prise de leur bastion d’Alamut par les Mongols en 1255-1256. Assassinat ciblé et terrorisme aveugle ont souvent été de pair dans l’Histoire par la suite. On n’oubliera pas que la première guerre mondiale a été initiée par un double assassinat à Sarajevo.

Le terrorisme émerge au XIXéme siècle en Europe ; sous le Consulat puis l’Empire, la Monarchie de Juillet et le second Empire en France[5]. En Russie impériale, les Libéraux radicaux (Zemlia i Volia, Narodnaïa Volia), Nihilistes et Anarchistes théorisent ce mode de bouleversement de l’ordre social par l’action violente[6]. Toujours en Russie, l’action individuelle est remplacée par une politique coordonnée de guerre à l’ordre politique, inspirée par Netchaiev, qui culmine avec la mort du tsar Alexandre II (pourtant « Tsar libérateur » pour avoir aboli le servage). A l’orée du XXéme siècle, le terrorisme perd son caractère discriminé sur des personnalités ; la stratégie de déstabilisation de la société intègre désormais le terrorisme aveugle.

Les racines du terrorisme ukrainien

Après cette contextualisation, on peut rappeler que la matrice nationaliste ukrainienne est liée au terrorisme, dans une stratégie de faible au fort, pour s’imposer à des empires (Empire russe, Empire Austro-hongrois, Alliance polono-lithuanienne[7]). Ainsi, le Feld Marschall Hermann von Eichhorn, chef des forces allemandes en Ukraine fut assassiné le 30 juillet 1918 à Kiev par un socialiste révolutionnaire ukrainien, et le Général d’Armée soviétique Vatoutine le 16 février 1944, dans une embuscade de l’armée insurrectionnelle ukrainienne. On mentionnera que Stepan Bandera s’est d’abord illustré par des assassinats de responsables Polonais et que les militants nationalistes ukrainiens ont adopté le terrorisme de masse, comme auxiliaires du IIIéme Reich.

Statue et monument à l’effigie de Stepan Bandera à Lvov (Ukraine)

Plus la situation militaire se détériorera, plus il est prévisible que ce tropisme trouvera à s’exercer de manière accrue dans le cadre de la Guerre entre Kiev et Moscou. L’influence anglo-saxonne y trouve en effet un terrain propice à ses propres tendances :

Dans une situation critique, le Royaume-Uni étant virtuellement privé d’armée après le rembarquement de Dunkerque (3 juin 1940), Winston Churchill autorise le 21 juillet 1940 la création du SOE (Special Operation Executive). Son mot d’ordre est « Set Europe ablaze !» (Mettez l’Europe à feu). L’activité du SOE se traduisit par l’appui, voire la création de nombreux réseaux en Europe occupée, permettant à la résistance de se développer. Cette mission « noble » est bien connue. L’action directe contre le potentiel militaire ennemi se doublait cependant d’un volet plus sombre[8], dans le cadre de l’élimination des forces de collaboration dans les pays occupés. L’action subversive mettait en jeu « l’armée des ombres »[9] dans le cadre d’une guerre civile qui n’a jamais été vraiment reconnue[10]. L’objectif de destruction de l’organisation politico-administrative des pays occupés, coexistait avec celui d’anéantissement de toute activité économique, de production ou de propagande, favorable à l’Axe. Ainsi, en France, dans la zone dite « libre », la police fut réorganisée et devint nationale, dotée de GMR (groupes mobiles de Réserve, loi du 7 juillet 1941) afin de mieux lutter contre les mouvements de Résistance sur le terrain. La franc-garde de la Milice fut finalement armée en novembre 1943, suite à l’augmentation du nombre d’assassinats de leurs membres, parfois incluant leur famille[11]. Le SOE mit sur pied l’élimination du SS-Obergruppenführer Heydrich, Chef du RHSA et vice-gouverneur de Bohème, le 27 mai 1942, par deux ex-soldats Tchécoslovaques. Cela allait conduire à l’anéantissement du village proche de Lidice et à la véritable naissance d‘une résistance tchèque, jusque lors incertaine, mais amorcée par les représailles (cycle provocation-répression-mobilisation). Ce type d’opérations, en faveur chez les Anglo-saxons, n’était pas souhaité par les autorités européennes en exil[12], à cause de leurs conséquences sur les populations. Avant le lancement du débarquement (D-Day) le général anglais Morgan, membre du SHAEF (Supreme Headquarters Allied Expeditionary Force) propose une liste de dignitaires allemands à assassiner pour faciliter Overlord. Foreign Office et Special Intelligence Service doutent de la possibilité de frapper les hauts gradés ennemis ; concernant les personnalités politiques, ils suggèrent de déléguer aux Français la désignation des cibles et leur exécution. Le projet ne sera finalement pas suivi. Il en ira bien autrement pendant « les troubles » en Ulster, où les exécutions extra-judiciaires de l’appareil sécuritaire britannique ont répondu au terrorisme de l’IRA et des provos ; la route avait d’ailleurs été ouverte en Irlande de 1919 à 1922 par le recours aux Black and tans et à leurs méthodes répressives.

Confrontés à la guerre révolutionnaire en Corée[13], les USA avaient commencé à travailler sur des projets qui ont atteint un point culminant lors de leur guerre au Viet-Nam[14]. A cette occasion ils ont bénéficié des développements de l’armée française, qui après son combat contre-révolutionnaire en Indochine avait mis au point un corpus doctrinal et technique antisubversif très efficace, pendant la guerre d’Algérie : Il relevait que dans une guerre révolutionnaire/subversive, le combat contre l’appareil militaire de l’ennemi devait impérativement s’accompagner d’une lutte contre son organisation politico-administrative (OPA). L’enjeu étant la population civile, il convenait donc à la fois de la rassurer/attirer (Plan de Constantine et action des SAS en AFN, winning heart and mind au Viet-Nam) et d’empêcher l’OPA adverse d’en prendre le contrôle. Le projet Phoenix fut initié en 1967 par la CIA, qui le transmit en 1969 au Civil Operations and Revolutionary Development Support. L’opération dura jusqu’en 1972. Il s’agissait d’un ensemble de programmes visant à repérer et détruire l’infrastructure politique du Viet Cong au Sud Viet-Nam, partant du principe que le Nord avait infiltré la population du Sud (“a set of programs that sought to attack and destroy the political infrastructure of the Viet Cong”). Le mode opératoire reposait sur l’infiltration, l’assassinat, la torture, la capture, le contre-terrorisme et l’interrogatoire. Sale guerre par excellence, le programme fut techniquement très efficace de l’aveu même des responsables communistes. 26.369 individus furent tués au Sud Viêt-Nam (certaines sources énoncent 40.000) dont 13% par des opérateurs Phoenix (assassination teams, hunters killers, 2 américains associés à deux locaux), hors forces armées.

Cette expérience fut mise à profit pour l’opération Condor, une campagne de répression politique de la contestation de gauche en Amérique latine, à partir de 1968, agréée formellement en 1975 jusqu’à la fin de la présidence Reagan. Elle reposait sur des coups-d’état soutenus par la CIA, des assassinats ciblés, de la terreur de masse pour contrôler les Etats du « cône Sud » de l’Amérique du Sud (Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Paraguay, Uruguay, Pérou). Condor se voulait un partenariat des services de renseignement et de sécurité des pays sud-américains pour lutter contre le terrorisme et la subversion (« a cooperative effort by the intelligence/security services of several South American countries to combat terrorism and subversion ») animé et supporté par les USA, coordonné par les officiers formés à l’école des Amériques avec un apport français.  Les conséquences ont été massives (changements de régime, luttes insurrectionnelles…). Concernant les assassinats, il est difficile de quantifier des actions clandestines, mais on les estime à un minimum de 60.000, outre les disparus.

Après la chute de Saddam Hussein en 2003 et son exécution en 2006, les prisonniers Baassistes et les militants islamistes, notamment au camp Bucca, se sont agrégés pour former ce qui deviendra l’Etat islamique (ISIS). D’après différentes sources, dont des ministres iraniens, Daech fut le résultat d’une association du MI6, de la CIA et de l’argent des monarchies du Golfe : Sur une base antérieure wahabite (donc sunnite, une minorité en Irak) de militants d’Al Qaeda, cette organisation réunit des criminels de droit commun comme Abu Musab Al-Zarkaoui, des doctrinaires comme Abu Ali Al-Anbari et d’anciens militaires de Saddam Hussein[15]. Leur mode opératoire semble nourri de l’expérience anglo-saxonne et l’hypothèse d’une formation initiale par ces derniers est probable ; Comme en Afghanistan dans les années 1980, l’idée d’instrumentaliser les Islamistes semble avoir séduit Washington, assisté de Londres, avec les mêmes résultats d’arroseur arrosé[16]. On remarquera qu’en Ukraine, certaines méthodes de l’EI ont été employées, à la fois en termes de terrorisme pour le contrôle des populations, mais aussi de tactique (notamment lors de l’offensive réussie du printemps 2022, avec l’emploi d’infiltrations par véhicules légers. L’EI a aussi été pionnier dans l’emploi de drones militarisés).

L’OTAN (la CIA) avait prévu, en cas d’invasion de l’Europe par l’URSS, de créer des réseaux clandestins formés et équipés pour mener une active guerre clandestine. Assassinats de responsables[17], destruction d’infrastructures, harcèlements de troupes, convois et sites militaires, devaient être exécutés par ces « stay behind » (littéralement « restés en arrière »), dans la tradition des commandos et du SOE de la 2éme GM. Les réseaux S/B ont été mêlés à des affaires de droit commun et de politique intérieure dans différents pays (Belgique, Italie en lien avec la loge P2…) en marge de la lutte contre le terrorisme de gauche des années 70 et 80. Le concept a été développé en profondeur en Ukraine avec l’aide des services Anglo-saxons[18] et des campagnes d’assassinats ont été montées dans les zones récupérées par la Russie.

Depuis avril, avec une accélération en mai 2023, de nombreuses attaques sont enregistrées en Crimée et sur le territoire même de la Fédération de Russie ; il s’agit de sabotages de basse intensité (incendies de locaux, de centrales électriques ferroviaires, incendies géants de forêts) « uberisées » à des citoyens russes recrutés par Internet (souvent des adulescents urbains sans repères), d’action classiques (sabotages de voie ferrées prés de Koursk) et d’action de drones (attaques d’avions sur aéroports, de stocks de carburants dans les raffineries, de cibles symboliques comme le Kremlin…), de plus en plus nombreuses, et jusqu’à Moscou. Ces actions s’ajoutent à des opérations homo (assassinat ciblé) contre des responsables administratifs ou des intellectuels et influenceurs d’opinion. Alors que les médias occidentaux, en tous cas français, se « disaient Charlie », ils ne s’indignent pas de l’assassinat à Moscou de la philosophe et journaliste Daria Douguina, à St Petersburg du blogueur et journaliste Maxime Fomine (alias Vladen Tatarsky), ou de la tentative contre l’auteur Zakar Prilepine, à Nijni Novgorod. Cela éclaire les propos du chef du Renseignement militaire ukrainien, Budanov, qui déclare sans fard « nous tuerons des Russes partout dans le Monde ».

Dans le même temps des tentatives d’infiltration en Russie dans la région de Briansk ont donné lieu à au moins six accrochages avec les forces de sécurité russes, à la mort d’un civil et à des blessures d’enfants par balle. L’actuel commandant en second d’Azov, Bogdan Krotevich, envisage de copier une tactique de la guerre de Tchétchénie en s’emparant de petites villes russes pour les utiliser comme levier dans la restitution de territoires ukrainiens occupés. Cela fait allusion aux prises d’otages massives (PrOM). Les PrOM se distinguent des tueries de masse (TDM) et des prises d‘otages « classiques » (d’aéronef, de bâtiment…). La plus célèbre et massive est celle de La Mecque en novembre 1979, avec plus de 5000 otages et l’intervention du GIGN en appui technique. A Kolwezi la même année, des rebelles s’emparent de la cité minière et le 2eme REP saute pour sauver des milliers d’otages européens.  En 1979 encore, les membres de l’ambassade US en Iran sont pris en otages par les gardiens de la Révolution qui vient de chasser le Shah. En décembre 1997, Tupac Amaru prend en otage 700 diplomates dans l’ambassade japonaise au Pérou. En janvier 2013, 800 personnes ont retenues par AQMI sur le site gazier algérien d’In Amenas.

Les actions auxquelles se référent le bataillon Azov sont celles des deux guerres de Tchétchénie : En juin 1995, Chamil Bassaiev s’emparait de l’hôpital de Budennovsk ; en janvier 1996, 3000 personnes étaient prises en otage dans la ville de Kizlyar. En 2002, 912 spectateurs sont pris en otages dans le théâtre de la Dobrouvka à Moscou pendant le spectacle pour enfants Ost Nord. En 2004, un millier d’adultes et d’enfants sont pris en otages dans l’école de Beslan, en Ossétie.

La caractéristique des PrOM est qu’elles nécessitent une infrastructure, un nombre important d’opérateurs (de 10 à 60), des moyens militaires (armes automatiques, explosifs, mines…), une planification importante (définition de la cible, dossier d’objectif, moyens d’infiltration et éventuellement d’exfiltration) et sont destinées à permettre des prises de gage dans le but de négociations de haut niveau. Elles s’avèrent généralement très létales pour les personnes retenues et constituent un cas complexe et difficile pour les forces de sécurité, non seulement pour l’intervention proprement dite (ce cadre excède les techniques de police, mais limite les méthodes militaires), mais aussi pour l’après (notamment traitement des blessé et médiatique).

Les bataillons idéologiques comme Azov, Kraken, Aidar, se prêtent bien à ce type d’action, car leur personnel extrémiste n’a cure du sort des civils, comme cela a déjà été démontré par les faits. Leur formation militaire d’infanterie légère et de commandos est bien adaptée à ce type d’engagement. Leur équipement lourd (chars, blindés, artillerie) outrepasse le cadre, mais leur armement léger est approprié pour contrer les forces de sécurité locales. Enfin, leur subordination politique correspond tout à fait à la perspective des négociations territoriales envisagées.

L’analyse à chaud à la mi-mai 2023 laisse donc craindre une recrudescence terroriste ukrainienne et le recours à cette stratégie, au fur et à mesure que la situation militaire se dégradera. Un pas supplémentaire a été franchi verbalement par le conseiller du président Zelinsky, Podolyak, lorsqu’il a déclaré début mai 2023, en réponse à J. BORRELL qui avait affirmé que sans l’aide occidentale l’Ukraine se rendrait en quelques jours, « que si l’Europe cessait d’approvisionner l’Ukraine en armes cela créerait des affrontements de haute intensité et la multiplication des actes terroristes en Europe ». Chantage ?


Notes:

[1] A comparer avec la Bhagavad-Gita, puis ensuite, naturellement, le Coran

[2] A partir du XIe siècle, la réforme grégorienne donne aux papes le droit de destituer les rois défaillants

[3] Expert de l’œuvre de Cicéron et ami de Thomas Beckett, donc intéressé par l’assassinat politique

[4] Ou cinquième, selon les textes.

[5] Attentat contre Napoléon 1er, assassinat du Duc de Berry, attentats contre Louis-Philippe

[6] L’Empereur d’Allemagne sera blessé et le roi d’Italie tué en 1878, le président français tué en 1894, l’impératrice d’Autriche tuée en 1894

[7] Il n’y a pas eu à proprement parler de lutte contre la Sublime porte, ce combat ayant été pris à son compte par Moscou, ainsi que la lutte contre les Tatars de Crimée

[8] Il n’y a naturellement aucune intention apologétique dans cet article qui expose factuellement des réalités historiques qui ne remettent nullement en cause le souvenir des actions du IIIéme Reich et de ses séides contre les populations civiles.

[9] Selon le roman de J. Kessel et le film éponyme de J.P. Melville

[10] Toute la stratégie du général de Gaulle en 1944 a consisté justement à « vendre » une Nation française toute entière résistante, l’Etat Français de Vichy n’étant pas considéré comme légitime et représentatif, alors qu’une place importante était accordée au Parti Communiste Français

[11] Les mémoires de D. Ponchardier (frère du chef du commando SAS B portant son nom), gaulliste historique, et auteur des romans policiers du « Gorille » sont édifiantes à cet égard

[12] C’est notamment le cas des Gaullistes qui préféraient confier la lutte à des noyaux professionnalisés

[13] On se rappelle du fameux film de 1962 « The Mandchourian candidate »

[14] Le projet de la CIA MK ULTRA (puis MK Search) fonctionnera de 1953 à 1972, avec pour objectif de mettre au point des techniques fiables de manipulation, contrôle et conditionnement des esprits. Le sujet était étudié depuis les années1920 et le développement de la publicité et de la psychologie, notamment par E. Bernays, gendre de S. Freud et concepteur fécond de la « propagande commerciale « (devenue publicité) et animateur de l’industrie du spectacle en marge du comité Creel.

[15] Déclaration du MAE iranien 2015, v. Hassan hassan, The Atlantic 7 janvier 2019,  C’est la thèse défendue par D. Trump.

[16] Cette action est bien documentée pour l’aide aux islamistes contre Damas « operation sycomore timber » de la CIA sous Petraeus

[17] Pas de jugement moral ici, les Spetnatz avaient exactement le même rôle, mais dans un cadre offensif

[18] L’auteur de ces lignes en a personnellement discuté avec des team leaders du FBI revenant d’Ukraine

Olivier CHAMBRIN

2 thoughts on “La stratégie terroriste en Ukraine, un héritage matriciel

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