La technique de l’assassinat ciblé: une spécialité israélo-ukrainienne
Les opérations de décapitation israéliennes contre l’arc chiite ont impliqué des éliminations efficaces de l’appareil politico-administratif et militaire, du Hamas, puis du Hezbollah, et enfin en Iran même (il semble que le cas syrien ait été traité différemment, plutôt en recourant à la corruption). Les considérations éthiques n’ayant aucun sens dans le cadre d’une guerre, en particulier clandestine, on peut en revanche étudier ces actions pour en tirer des conclusions relatives à l’affrontement en cours en Ukraine.
Persistance historique
L’assassinat ciblé est une technique ancienne : non exhaustivement, on rappellera l’assassinat de Holopherrne par Judith, celui de Caius Julius Cesar aux Ides 44, les affrontements dynastiques des Perses, les remplacements par élimination de nombreux empereurs romains et de Basileus byzantins, le schisme après la mort du Prophète Mohamed et les querelles de succession (aux racines du Chiisme), les assassinats de la secte des Haschach’in au Moyen âge et ceux des Nihilistes et anarchistes contre les dirigeants en Russie et en Europe de la fin XIXème/début XXème siécles, la mort de l’archiduc François Ferdinand à Sarajevo et celle de Raspoutine et ses conséquences sur le régime tsariste, pour finir par ceux qui ont emporté des présidents états-uniens, en particulier JFK et – presque – Donald Trump.
Intérêt de la technique
Supprimer une seule tête ne peut évidemment entraîner d’effet majeur que dans des systèmes hypercentralisés, a minima organisés et hiérarchisés. On notera que cette technique peut s’employer aussi bien contre un système constitué, que par ce dernier contre des forces d’opposition, interne ou externe. Cette technique est donc employée par les États, qui disposent de moyens idoines pour trier et identifier les cibles, ainsi que de formations spécialisées compétentes, éventuellement deniable, (réfutable) ou expandable (jetable), pour être projetées et mener la frappe. Mais elle est aussi à la portée de structures plus réduites, organisations, groupes, groupuscules, cellules, voire individus (souvent manipulés par les États). L’assassinat peut ainsi s’avérer une technique mise en œuvre sur un mode offensif comme défensif (ou réactif).
En excluant les motivations personnelles (plutôt utiles pour brouiller les pistes et détourner les recherches des véritables instigateurs) plus ou moins rationnelles, les objectifs d’un tel acte sont divers :
- Action de suppression capacitaire d’un leader ou de réduction de l’efficacité de fonctionnement de son système centralisé
- Action de suppression du détenteur d’une capacité spécifique et vitale
- Action symbolique visant un effet psychologique sur le système-support
- Action ponctuelle et limitée d’avertissement adressé au système adverse
- Action inhibitrice instillant la crainte au sein des cadres et dirigeants
- Action de revendication coalisant des oppositions
- Action de déstabilisation du système par destruction de la chaîne de commandement
- Action préventive visant à éviter la fédération des hostiles sous un leadership accepté.
- Action d’intoxication visant un allié de l’agresseur afin de jeter le discrédit sur son ennemi en lui attribuant la responsabilité de l’assassinat (v. notion d’action sous faux drapeau)
C’est finalement une occurrence plutôt rare, qui atteste d’une capacité d’action relativement limitée
ou d’une volonté de donner un « signal » sans amorcer une escalade. Il est donc plus commun que l’assassinat ciblé soit dirigé vers des groupes, au-delà de la perte symbolique d’un responsable centralisant tout le pouvoir (cas des empires historiques et des régimes autoritaires modernes). Généralement, le point culminant d”une campagne d’agression vise à l’élimination de plusieurs cibles pour affaiblir/paralyser/disjoindre le fonctionnement interne du système attaqué :
- Responsables et décideurs au sein du système attaqué (OPA, organisation politico-administrative)
- Collaborateurs et Agents du système étant en lien avec le public (pour décrédibiliser l’État et instaurer une fracture avec sa population)
- Détenteurs des moyens de force (forces armées et de police, milices ou gardes spécifiques)
- Détenteurs des moyens économiques et de financement, incluant des partenaires externes
- Personnels experts et détenteurs de savoir-faire vitaux pour le système (ingénieurs, scientifiques, voire techniciens)
- Personnalités incarnant des idées ou tendances opposées à celles de l’agresseur (leaders politiques ou figures sociales)
- Relais médiatiques de tous types (médias, influenceurs, autorités morales, enseignants…) s’opposant à la diffusion des principes de l’agresseur ou développant des idées facilitant la résistance à l’agression
Décider un ou des assassinats implique l’échec ou l’impossibilité des autres techniques de neutralisation, telles que la conviction, la corruption, l’intimidation et la décrédibilisation, par la pression psychologique et sociale, la contrainte administrative et judiciaire, l’infiltration, le retournement, voire des opérations d’intoxication (pseudo-gangs, faux drapeau, par exemple). L’assassinat peut aussi s’imposer comme technique du faible au fort, lors de confrontations interétatiques.
Il faut remarquer que, hors la politique de « dronage » dans le cadre de la « guerre au terrorisme », les deux États qui adoptent actuellement une politique officielle d’assassinat comme modalité d’action internationale sont Israël et L’Ukraine de Kiev.
Réalité contemporaine
Le recours à l’assassinat est un thème prisé des scénarios paranoïaques de romans et de films, mais c’est aussi une réalité.
- Confrontés à une situation de faiblesse en 1941, les Britanniques ont développé une vision stratégique impliquant l’assassinat (ex Heydrich)1 et l’action terroriste, confiée au S.O.E (special operations executive). La Hagannah, dans la même situation d’infériorité, a bénéficié de ce transfert de compétences qu’elle a ensuite retourné contre les Britannique et les populations arabes. Les Britanniques ont continué à recourir à ce mode d’action, théorisé par le général Kitson, dans leurs conflits anti-insurrectionnels, jusqu’en Ulster.
- Cet héritage a été partiellement transmis aux « cousins » US, avec un apport français de la contre-insurrection coloniale (Trinquier, Galula, Hogard, Aussaresses) et fut appliqué en Amérique latine (operation Condor) et au Viet Nam (programme Phoenix), plus récemment en Irak (avec des tentatives moins réussies en Afghanistan). La « guerre contre le terrorisme » à partir de 2001, a généré un emploi massif aux drones armés pour liquider des cibles d’intérêt. Curieusement (?) la « guerre à la drogue » n’a pas eu la même efficacité dans les années 1990/2000.
- La France a su développer une compétence du SDECE lors de la lutte contre le FLN algérien2 (assassinat de l’avocat Ould Oudia, attentats contre les trafiquants d’armes Beisner, Geitser, Schlüter et Leopold et la persistance du terme « opération Homo » atteste de la non disparition du concept, même si l’efficacité semble avoir diminué après 1965 (notamment dans les années 1980, face à la Libye, à l’Iran, et au Pakistan une décennie plus tard, la disparition des « réseaux » en Afrique y ayant réduit la capacité française après 1991 et dans les vingt dernières années). La France a également « sous-traité » l’élimination de Djihadistes par drones.
Le cas ukrainen
Kiev bénéficie d’un lourd héritage en matière d’assassinat, le bandérisme ayant largement eu recours à cette technique avant d’accéder à suffisamment de pouvoir pour être capable d’agir militairement et massacrer les populations polonaises, juives et russes, sous la tutelle nazie.
Depuis 2014 au moins, les Anglo-saxons ont transféré au SBU et au GUR des techniques de contrôle des populations, sous couvert de formation de police (FBI, NPCC/IPAS), de formation de commandos (SAS, SBS, Rangers) ou totalement clandestinement (CIA, MI6). Les structures ont été lourdement purgées pour repérer et détruire les éléments potentiellement pro-Russes au sein de l’appareil d’État et des structures de force, puis de la société civile elle-même. Au- delà du territoire sous contrôle kievien, les responsables militaires, politiques et administratifs civils des DPR et LPR ont fait l’objet de campagnes d’assassinats. On rappellera l’extension sur le territoire de la Fédération de Russie, avec les assassinats de personnalités politiques, médiatiques et sociales et désormais de cadres et techniciens civils. Le fameux site Myrotvorets mollement désavoué par Kiev lite les personnalités dont l’élimination serait souhaitable, dont un grand nombre d’Occidentaux, dont Eric Denecé récemment disparu.

L’analyse révèle une certaine symétrie entre les récentes opérations SpiderWeb de Kiev et Rising lion de Tel Aviv (emploi de drones prépositionnés prés de leurs cibles, infiltration de la société civile, recours aux nouvelles technologies et notamment internet pour activer à distance…). A cet égard, on peut se demander si le système russe est actuellement en mesure de résister à des attaques aussi étendues que celles qui ont frappé le Hezbollah et le leadership iranien. La tentative de destruction de l’hélicoptère du président russe dans la région de Kursk fait écho à celle du crash mortel du président iranien Raissi survenu en Iran en 2024. Le FSB procède à des arrestations quotidiennes de Russes recrutés contre argent sur internet pour mener des actions contre les réseaux, parfois pour commettre des meurtres (Vladen Tatarsky). Les diasporas ukrainiennes et d’Asie centrale en Russie constituent d’évidents viviers.

Le système russe, centralisé mais pas idéologiquement homogène, souffrirait certainement de frappes de décapitation comme celle qui a été menée très efficacement en Iran. Il est parfois évoqué une réactivation du Smersh (Smert’ shpionam « mort aux espions ») mais un fait est notable : Alors que les Occidentaux imputaient à Vladimir Poutine des assassinats commis à l’Ouest3 et que les services de l’URSS et des alliés du Pacte de Varsovie (parapluie bulgare du cas Markov) avaient défini des techniques efficaces4, il semble que la lutte contre Kiev ne comporte pas ce volet. Cela correspond à une politique de communication, le président Poutine ayant publiquement exclu toute élimination de V. Zelensky, voire de ses collaborateurs. A l’inverse, les Israéliens se font une joie de rapporter l’efficacité de leurs frappes ciblées (It’s never an accident). Les raisons de ces positions respectives ne sont pas évidentes concernant Moscou. Dans le cas de Tel-Aviv, cela est plus transparent, il s’agit de compenser une infériorité numérique par l’affirmation d’une supériorité technique rendant la menace crédible (une forme de dissuasion), de rassurer et fédérer la population d’Israël actuellement divisée, en s’inscrivant dans un certain hybris à la fois technologique et moral à l’encontre de leurs adversaires. S’agissant de Moscou, cela ne semble pas dicté par un souci d’efficacité opérationnelle du secret, car si des actions nombreuses et réussies avaient eu lieu, Kiev s’en serait fait l’écho. Quant à obtenir de l’occident un jugement plus nuancé et appréciatif de la position russe, il semble qu’on en soit bien loin, même en faisant preuve de retenue.

En France ?
Enfin, un bruit (on le classera en F6 en termes de fiabilité/véracité) évoque depuis peu la création d’une cellule dédiée à cette mission en France. La soi-disant « Lys blanc » aurait été activée, aurait commencé à travailler en Afrique et procéderait à l’assassinat de personnes jugées dangereuses par le pouvoir. On cite les noms de disparus comme le général (2S) Delawarde, le chercheur et ex-agent de renseignement Eric Denecé et des agents de la DGSI. L’histoire française n’est pas exempte de telles initiatives, le pouvoir du moment a déjà eu par le passé recours aux criminels pour assurer ses basses œuvres, de la Carlingue sous l’Occupation aux Barbouzes lors de la guerre d’Algérie. La Vème République connut aussi différentes morts mystérieuses (Stefan Markovic, Henri Curiel, Stéphane Fontanet, les députés de Broglie et Yann Piat, les ministres Bérégovoy et Boulin, Conseiller De Grossouvre, les juges Renaud, Michel et Borrel, le pasteur Doucet, René Lucet, Commandant Bernard Nut de la DGSE, Jean-Edern Hallier, Patrice Pelat, Akim Rouichi et André Rigault, liste non limitative). Cette réalité historique explique pourquoi, sans souscrire à des théories du complot rarement avérées, ni propager comme authentique ce qui reste une rumeur émanant d’opposants5, il paraît pertinent d’y réfléchir.
- Il semble hautement improbable que les professionnels des services acceptent de se commettre dans de telles actions sur le sol national, pour des considérations morales, juridiques et techniques. La méthode n’a été utilisée en France que dans des contextes extrêmes, pendant une guerre, officielle ou de facto. On peut évidemment s’interroger sur la rhétorique guerrière adoptée actuellement par les autorités, et leurs possibles conséquences.
- L’implication de « rogue elements » appartenant aux structures de force est davantage envisageable, car déjà attestée de la part de la Gendarmerie nationale (Cellule des Irlandais de Versailles, affaire des paillottes) comme de la Police nationale (implication avec le SAC, tuerie d’Auriol, infiltration de milieux classés comme extrémistes, affaire Duprat). L’emploi « d’anciens » (forces spéciales ou unités de choc des Armées, ex-policiers ou gendarmes) plus ou moins connectés, plus ou moins politisés et donc plus ou moins manipulés, est une possibilité. Elle est validée par le nombre d’anciens militaires français servant dans les forces ukrainiennes à des titres divers. Des personnels de bas niveau de la DGSE et de la DGSI ont été impliqués dans des tentatives de chantage et/ou meurtres, illustrant la possibilité de recruter dans ce milieu. En 2019, l’ancien de la DGSE Daniel Forestier, lui-même suspecté d’avoir projeté un assassinat, a été abattu en Haute- Savoie. A priori, il s’agit (affaire Pasquali, affaire Dini, voire tuerie de Chevaline) de dérives criminelles plus que d’actions politiques et sanctionnées par l’État.
- Le recours à un ancien Lieutenant-colonel de Réserve (cité dans la rumeur sur le « lys blanc » en Afrique, où il se rend effectivement, sous passeport de service ou ordinaire) pour doubler le SPHP en montant une cellule associant des membres de profils divers a défrayé la chronique en 2018, attestant de la possibilité théorique de cette sorte de montage. On ne peut non plus ignorer la tentative de créer un « SAC de gauche » qui a abouti à celle d’Action directe. De même, l’évolution criminelle de structures issues des cellules Stay behind Gladio de l’OTAN (tueurs du Brabant en Belgique, Loge P2 en Italie) démontre la possibilité de dérive de formations officielles mais clandestines.
Objectivement, déployer la technique extrême de l’élimination extra-judiciaire sur le Territoire National et contre des citoyens français, paraît à la fois risqué et inutile : L’appareil répressif est sous contrôle, les médias également, et il y a une gamme étendue de moyens de pression efficaces à la disposition du pouvoir, administratifs, sociaux, économiques, fiscaux et judiciaires. Le bilan coût/avantage d’une telle action postulerait que les disparus disposaient d’un levier potentiel assez considérable pour justifier la prise de risque. Une autre hypothèse serait que, comme l’UE en Roumanie contre Cailin Georgescu (qui est resté en vie), en Allemagne contre l’AFD, en Pologne et Hongrie contre les dirigeants, comme Londres contre Farrage6 et comme X (?) contre Fico en Slovaquie, des dirigeants considèrent être suffisamment menacés pour décider de mesures extrêmes. Les collusions entre Politique, Finance, crime organisé et appareil étatique, officiel et clandestin, restent un sujet complexe où l’on peut se demander qui contrôle qui. Mais cette opacité n’est-elle pas, après tout, la raison d’être des services spéciaux ?
Dans le cas de la Fédération de Russie, sans prétendre jouer les devins, on peut craindre que la technique de l’assassinat et la méthode terroriste en général vont perdurer dans son conflit avec Kiev et ses sponsors occidentaux, tant en complément qu’en substitution aux opérations militaires. On peut même anticiper que cela s’étende au-delà de la durée de la guerre, car la société ukrainienne, son leadership et ses structures de force, sont profondément imprégnés par cette idéologie et sa traduction opérationnelle7. Moscou a anticipé le retour des frontoviki en favorisant des structures d’accueil et de soutien, pour éviter qu’un vivier de combattants démobilisés ne bascule dans le Crime organisé, comme cela fut le cas dans les années 90 en Russie, en Ex-Yougoslavie ou en Amérique latine. Mais il n’y aura probablement pas de système social de retour pour les vétérans ukrainiens et un terrorisme endémique est donc envisageable, d’autant que la cessation des hostilités ne signifiera pas forcément la fin des opérations des services Anglo-saxons, voire de l’UE. Le succès des dernières opérations israéliennes ne peut que renforcer la conviction dans l’efficacité de cette carte.
Notes:
1C’est la résistance du BCRA gaulliste puis des Américains qui a empêché la mise en œuvre des plans britanniques d’assassinats généralisés en France ; cette campagne devait décapiter les grands subordonnés de la Wehrmacht en France, détruire le vivier de « collaborateurs » pour affecter l’OPA de l’État français. Comme pour l’opération Anthropoid, il s’agissait surtout de faire basculer la population vers une résistance plus active, devant les représailles que l’Occupant aurait effectuées en réponse aux assassinats. Tropisme britannique, le sort des civils n’était pas davantage un souci que lors des bombardements, et la Résistance était considérée comme « consommable » (cf. liquidation des réseaux pour protéger le décryptage d’Enigma, sacrifice des maquis pour couvrir le débarquement…).
2Constantin Melnik, agissant dans le cadre du plan confié à Foccard par le premier ministre Michel Debré en 1958, estime à 243 le nombre d’assassinats opérés en 1960 et 61. A noter que la pratique était antérieure, datant de l’activation d’une pseudo « main rouge » dès 1954.
3Cas dont l’exploitation médiatique, la localisation et le suivi judiciaire posent question : Mort par empoisonnement au polonium 210 de Litvinenko, Ex-KGB devenu proche des Tchétchènes puis consultant du MI6, intoxication à la dioxine de l’ex -président ukrainien Ioutchentko, exposition des Skripal au novi chok, plus un certain nombre de défenestrations.
4Hors opérations clandestines, la doctrine des Spetsnatz de la guerre froide comportait un volet d’élimination des chefs militaires occidentaux. Les actions symboliques (Hans Martin Schleyer, général Haig pour les Rote Armee Fraktion, Aldo Moro pour les Brigate rosse, Général Audran pour Action directe, les nombreux actes de l’OLP et du FPLP) menées par des groupuscules terroristes plus ou moins liés, supportés ou influencés par le Bloc de l’Est témoignaient d’un véritable savoir-faire en la matière et de la volonté d’y recourir, de manière limitée et proportionnée toutefois.
5La nouvelle émane du SVR russe, ce qui peut éventuellement attester d’une lutte avec les services français dans l’ancien pré carré africain de Paris.
6La voiture de Nigel Farrage, leader de l’UKIP britannique, a perdu une roue près de Boulogne en 2015 ; après intervention du journal Libération pour nier le sabotage, l’intéressé a souhaité ne plus communiquer sur le sujet ; il quitte le parti l’année suivante. Après une campagne avortée sur sa prétendue homosexualité, Georg Haider est mort en Autriche d’un accident de voiture en 2008, l’enquête évoque une imprégnation alcoolique ; son parti Bzö ne gagnera pas les élections législatives. Le véhicule du président serbe Vucic a également perdu une roue en roulant au début de 2025 ; la Serbie est désormais devenue le premier fournisseur d’armes et munitions de l’Ukraine (via des end users établis pour des États tiers) et d’Israël. Pour le plaisir, évoquons la thèse « Elizabeth en rêvait, les SAS l’ont fait » dans la mort par accident de voiture de Lady Di et de son amant Al Fayed.
7Le maréchal Vatoutine a été assassiné à Kiev en 1944 (comme l’avait été le Feldmarschall gouverneur allemand de l’Ukraine von Eichhorn en 1918).