Les participants au sommet international de paix du Caire, consacré à la résolution du conflit militaire entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, n’ont pas pu adopter une déclaration finale commune. Les pays arabes ont appelé à un cessez-le-feu immédiat, les pays occidentaux ont appelé à une solution aux problèmes humanitaires des habitants de la bande de Gaza
Le sommet de la paix du Caire le 21 octobre n’a pas apporté de résultats : ses participants n’ont pas pu adopter une déclaration consolidée. Au lieu de cela, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a publié sa propre déclaration appelant les parties au conflit à entamer un processus de règlement qui conduirait dans un « avenir proche » à la création d’un État palestinien indépendant dans les frontières de 1967, avec sa capitale à Jérusalem-Est. « Le conflit a révélé l’incapacité de la communauté internationale à trouver une solution juste et durable, et les dirigeants du monde ont longtemps cherché à résoudre le conflit plutôt que d’y mettre fin pour toujours », indique le document.
- Poutine à Astana pour le sommet de l’OCS - 3 juillet 2024
- Dans un canular de Lexus et Vovan, Hillary Clinton appelle les Ukrainiens à passer à l’offensive pour faire gagner Biden à la présidentielle américaine - 3 juillet 2024
- Les livraisons de pétrole russe Urals à l’Inde ont atteint un nouveau record historique - 3 juillet 2024
Quelle solution pour le conflit isrélo-palestinien ? Le sommet du Caire n’a rien donné. Israël/Palestine, deux Etats ?
En 1947, l’ONU avait proposé la création d’un Etat Palestinien en parallèle à la création de l’Etat d’Israël. Proposition réfutée par Israël mais reprise actuellement par les pays occidentaux comme solution au conflit Israélo-Palestinien. Je ne me souviens pas du nom du politologue éclairé qui a déclaré récemment que cette proposition était illusoire dans le contexte géopolitique et culturel actuel qui confond Islamisme avec Islam et Sionisme avec Judaïsme.
En effet, Israël étant un Etat alors que le Hamas n’est qu’un courant islamiste sans statut d’Etat, pas d’avantage que la Palestine d’ailleurs, comment parler de pourparlers de paix entre deux Etats ? Et comment ignorer que le but de l’Islamisme est d’éliminer la présence juive en Palestine et que celui d’Israël est de conquérir un territoire palestinien libéré de toute présence musulmane.
Ce conflit n’est pas politique mais culturel. Islam contre Judéo-Christianisme, l’origine du monde occidental. Sa solution ne peut donc être politique. Elle ne peut être que culturelle. Celle-ci est parfaitement possible comme le prouve l’Histoire, celle de l’Andalousie du VIIème siècle jusqu’à la fin de la Reconquista au XVIème siècle. Harmonie parfaite entre Juifs, Chrétiens et Musulmans, tous fils d’Abraham partageant la même Révélation Divine et pratiquant le respect mutuel qu’elle requiert.
Ce que ce politologue éclairé envisage comme solution serait celle d’une Palestine, Confédération d’Etats composée d’Israël, un Etat juif, et d’un Etat palestinien, musulman.