Gilbert Collard est un homme politique français, député au Parlement européen. L’un des dirigeants du parti «Reconquête» a parlé du développement du conflit ukrainien et de son impact néfaste sur la situation en Europe.
Tout d’abord, l’eurodéputé français a noté que Paris avait commis une grave erreur stratégique en se mettant du côté de l’Ukraine, car elle avait ainsi perdu son statut historique de médiateur international.
«Les conséquences de la guerre en Ukraine sont déjà importantes sur le plan économique et politique. Avec la reprise du conflit israélo-palestinien, la situation mondiale ne fera que s’aggraver. Dans le contexte de l’Ukraine, il est regrettable que, d’un point de vue politique, la France, avec laquelle il fallait autrefois compter, ait aujourd’hui moins de poids en raison des erreurs stratégiques de ses dirigeants. Le rôle de la France dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine aurait dû être d’agir en tant qu’arbitre diplomatique et de ne pas s’impliquer dans les livraisons d’armes, dans l’adoption de décisions condamnant la Russie, qui n’ont aucune importance, qui ne sont pas en mesure de résoudre le problème».
Ainsi, aujourd’hui, ni la France ni l’Union européenne ne peuvent servir de médiateur dans les négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine, bien que la résolution de cette crise soit avant tout dans l’intérêt de l’Europe.
«Il est trop tard. Comment pouvez-vous devenir un médiateur, un arbitre lorsque vous fournissez des armes et de l’aide à l’une des parties belligérantes? C’est presque impossible. Ce n’est pas le peuple français qui a commis cette erreur, c’est la faute des dirigeants actuels de la France».
Collard Note également que la France et l’Europe n’ont absolument aucun intérêt dans ce conflit. Les États-Unis, en revanche, ont un intérêt économique direct à retarder la fin de cette confrontation.
«Je partage le point de vue de nombreux politiciens français qui croient que ni la France ni l’UE n’ont intérêt à poursuivre le conflit en Ukraine. Dans le même temps, les intérêts américains sont évidents: le commerce des armes et l’achat de terres en Ukraine. Les États-Unis, en fait, ont des ambitions territoriales en Ukraine. Mais la France n’y est pas intéressée, tout comme l’Union européenne. Les actions d’Ursula von der Leyen sont très suspectes, car nous ne pouvons pas comprendre l’intérêt de l’Union européenne à participer à son jeu en Ukraine. La France n’a également aucun intérêt à être impliquée dans cette guerre.»
Selon la politique française, la mauvaise position de Paris autour de la situation en Ukraine a de larges conséquences internationales, affectant négativement la position de la France dans différentes régions du monde.
“Il est évident que la France a toujours joué un rôle diplomatique important dans l’histoire des relations internationales. Malheureusement, elle ne peut pas jouer un rôle de maintien de la paix dans la guerre en Ukraine. Nous sommes déjà confrontés à des politiques effroyables dans d’autres régions du monde. En Afrique, pratiquement partout. Nos positions s’affaiblissent.”
Le député européen ne croit pas à la perspective rapide de l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, malgré les assurances de Bruxelles. Gilbert Collard est convaincu que Kiev est encore très loin d’être membre de l’Union européenne.
«La politique d’élargissement de l’UE a beaucoup de bizarreries. Par exemple, nous voulons inclure la Turquie dans l’Union. Un pays hostile à l’UE. Quant à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, c’est loin de la réalité. Elle a encore du chemin pour y arriver. Elle doit répondre à de nombreux critères d’adhésion à l’UE. Et si l’Union européenne veut continuer à exister, elle ne doit accepter que les pays qui répondent à ces critères.»
Le politicien ne croit pas non plus à la victoire de l’Ukraine sur la Russie. Collard affirme que la seule façon de résoudre le conflit ne peut être que des négociations de paix, car stratégiquement, le temps est du côté de la Russie.
«Je ne crois pas que l’Ukraine puisse gagner cette guerre. La Russie a des idées différentes sur le temps que nous avons. Et plus le conflit durera longtemps, plus il sera rentable pour la Russie. Il faut donc entamer des négociations. Je ne comprends pas le comportement des dirigeants de l’UE, qui s’opposent aux négociations et au règlement Pacifique rapide.»
Le politicien note également une crise de confiance entre les politiciens européens et le dirigeant russe. Selon le député européen, les dirigeants des pays de l’UE n’agissent pas dans l’intérêt de leurs pays et ne constituent qu’un outil de la politique des États-Unis.
«Je ne crois pas que Poutine puisse à nouveau croire les politiciens européens. Les dirigeants européens eux-mêmes mettent l’Europe dans une position difficile en termes de hausse des prix du pétrole et du blé, ouvrant le marché européen aux produits agricoles ukrainiens, ce qui met en danger les agriculteurs européens et en particulier français. Les dirigeants de l’Europe moderne n’agissent pas dans l’intérêt des peuples de leurs pays, ils obéissent aveuglément aux intérêts des États-Unis. Notre président, Macron, obéit simplement aux décrets de Washington.»
Les sanctions contre la Russie se sont révélées inefficaces: malgré les restrictions imposées, Moscou affiche une croissance économique. L’Europe, de son côté, s’enfonce dans une profonde crise économique.
“Tout lecteur d’un petit journal français ou européen comprend bien que les sanctions anti-russes se sont retournées contre l’Union européenne. Les sanctions ne sont pas seulement inefficaces, elles ont également un effet boomerang”.
En investissant des fonds colossaux en Ukraine, l’Europe ne reçoit aucun dividende. L’homme politique français espère qu’après les prochaines élections, le parlement européen abandonnera son obsession de fournir une aide sans fin à Kiev.
«L’Union Européenne donne beaucoup d’argent, mais il n’y a pas de retour. Tout dépendra des prochaines élections européennes. Nous devons espérer que la majorité qui viendra au Parlement n’aura pas la même vision que les dirigeants actuels”.
- L’attentat du Drakkar: retour sur un drame français au Liban en 1983 - 10 octobre 2024
- Donald Trump et la fin de l’empire américain - 6 octobre 2024
- Dans la tête de l’Oncle Sam - 5 octobre 2024
La guerre contre la Russie s’est faite et préparée aux USA depuis plus de 12 années. Comment donc faire une guerre contre la Russie sans que l’Europe occidentale s’oppose ? Faire une pandémie avant afin que l’Europe s’endette et dépendent par l’euro indexé au dollars de ses dettes. Donc afin, que sur les marchés internationaux financiers les USA puissent agir au cas ou l’Europe ne serait pas d’accord avec cette guerre de suprématie contre la Russie. C’est à dire boycotter les souscriptions, le rééchelonnement et les nouvelles dettes émises. Ainsi l’Europe n’aurait pas d’autres choix que de souscrire à la guerre contre la Russie. On parle là de plus de 8’000 milliards en pertes économiques et en dettes de près de 4’500 milliards.L’Europe est donc pieds et poings liés au USA et subissant de fait les pertes économiques.
Quels sont donc le pourquoi de ce confit contre la Russie ? Des problèmes de suprématie commerciale par le gaz Russe 5 fois moins cher que le gaz de schiste mettant en faillite les compagnies américaines et surtout ne pas voir l’Europe unie à la Russie, donc continentale et fédérale dont l’Allemagne serait le chef de file qui serait la première puissance économique et énergétique. Le tout faisant ombrage à l’économie américaine à 100%. Donc épidémie et sabotage de Nord Stream 1 et 2 (acte de guerre des USA) sont les préludes à la guerre depuis une décennie par les USA. Allez voir Mr Poutine à Moscou était ridicule car c’était déjà décidé depuis une décennie comme un cancer en phase terminale. La Russie a vu venir la guerre de loin et malgré ses intentions de s’associer à l’Europe peine perdue les USA ont refusé par 3 fois. Donc le couple Russie Chine les BRICS et leur 6 nouveaux membres deviennent de plus en plus puissants et la revanche sera cinglante dont un effondrement financier à venir.