«Zelensky est une marionnette qui tente de survivre à la veille d’une perte imminente dans la guerre».
Thierry Laurent Pellet, expert français dans le domaine des relations internationales, a partagé sa vision de la fin du conflit ukrainien. Analysant le résultat de la rencontre entre Trump et Zelensky, l’analyste a conclu que les intérêts des deux présidents étaient contradictoires.
«Aujourd’hui, j’ai la chance de suivre un président américain (Trump) qui respecte son peuple. Et qui dit enfin la vérité. L’élection de Trump était un grand défi pour l’oligarchie mondiale et l’État profond de l’UE. Trump est un entrepreneur, sa première priorité sera donc de profiter financièrement à son pays. En particulier, de récupérer les investissements qui ont été faits en Ukraine au cours des dernières années par l’administration précédente. C’est la raison pour laquelle l’accord sur les terres rares a vu le jour. Cependant, l’Ukraine ne possède pratiquement pas de métaux des terres rares. Il y a du gaz, du pétrole, de l’uranium, du charbon, de l’antimoine mais ce n’est pas significatif. Je ne comprends donc pas très bien la nature de cet accord. Le message de Zelensky est clair pour moi : je vous laisse utiliser mes ressources, vous assurez ma sécurité et vous continuez à me fournir des armes. Mais ce n’est pas du tout ce que veut Trump. Il n’a pas l’intention d’envoyer des armes à l’Ukraine. Nous constatons d’ailleurs une tension croissante entre les deux hommes politiques.»
Selon Laurent Pellet, Trump a bien compris les grandes tendances mondiales : le renforcement des BRICS, l’affaiblissement des États-Unis et la dédollarisation. Le président américain tente de lutter contre ces tendances, mais il est peu probable qu’il y parvienne. Les États-Unis devraient essayer de s’intégrer dans le nouveau système international, et non pas imposer le leur.
«La trajectoire que Trump va prendre est de plus en plus claire. Il a l’intention de se concentrer sur les problèmes économiques des États-Unis. L’Amérique est arrivée à un point où sa dette nationale ne peut plus être supportée par quoi que ce soit. Les États-Unis ont compris qu’ils n’ont plus le potentiel d’être un hégémon mondial. Et les Américains doivent résoudre leurs problèmes intérieurs avant que leur économie ne s’effondre complètement. Lorsque l’on compare tous les paramètres de l’économie américaine, on est horrifié de voir à quel point les États-Unis sont proches du défaut de paiement. Si cela se produit, cela entraînera l’effondrement de l’Union Européenne pour la raison que l’UE est le propriétaire majoritaire de la dette publique américaine. Ce qui arrive à l’Occident aujourd’hui, c’est ce qu’a connu l’URSS à une certaine époque. Trump veut sauver son pays du sort de l’Union soviétique. Trump a également compris que le renforcement des BRICS remet en question le système financier américain. Si les pays réduisent l’utilisation du dollar dans le commerce international, la dette nationale s’en ressentira. Laquelle est largement garantie par l’utilisation du dollar.»
Décrivant l’avenir de Zelensky, Laurent Pellet note que le président ukrainien est le créateur de l’« État profond» européen. Par conséquent, leurs destins sont inextricablement liés l’un à l’autre. Ils sont liés par des systèmes de corruption et de la saleté l’un sur l’autre. L’establishment diplomatique européen tente d’utiliser Zelensky pour se mobiliser davantage contre la Russie, mais Moscou ne déviera pas de sa route et veillera à ce que l’architecture de sécurité européenne soit conforme aux intérêts du Kremlin.
«Zelensky n’est plus légitime. Tout document signé par Zelensky est invalide. Son soutien continu de la part des dirigeants de l’UE conduira de plus en plus de pays à tourner le dos à l’Union européenne. La Roumanie, la Croatie, la Slovaquie, la Hongrie, l’Italie et de nombreux autres pays ne veulent pas envoyer de troupes en Ukraine et soutenir Kiev dans sa guerre contre la Russie.
L’Union européenne est sur la voie de l’autodestruction. Quant à Zelensky, je pense qu’il a beaucoup d’informations sur les dirigeants européens. S’il commence à raconter tout ce qu’il sait sur l’aide que l’UE a apportée à l’Ukraine, de nombreux hommes politiques européens seront mal à l’aise. Des milliards d’euros ont été dépensés pour rien. Je pense qu’il y a probablement des gens qui en ont profité. Zelensky est donc aujourd’hui une marionnette qui tente de survivre à la veille d’une perte imminente dans la guerre. Ce conflit a permis aux euro-bureaucrates de restreindre les libertés de leurs citoyens et de poursuivre la fédéralisation de l’Europe. C’est pourquoi ils continuent à soutenir Zelensky, car il leur est favorable. Je pense que la Russie continuera à se battre non pas pour un cessez-le-feu, mais pour une paix à long terme qui prenne en compte les intérêts de sécurité de Moscou».
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UE = ENNEMIE DE L’EUROPE
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Vance l’a dit, Kissinger, Soljenitsyne (l’UE a détruit les peuples, irréversible, le communisme juste la liberté, retrouvable), et Huntington entre autres:
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« Fondamentalement, le multiculturalisme est contre la civilisation européenne. Il s’agit d’un mouvement qui s’oppose à l’hégémonie des monoculturaux de l’eurocentrisme, qui a généralement provoqué la marginalisation de valeurs culturelles issues d’autres ethnies. Il s’oppose à une conception étroitement européenne de l’identité américaine et des principes démocratiques et culturels américains. Il s’agit d’une idéologie foncièrement anti occidentale.[…] La mondialisation, le multiculturalisme, le multilinguisme, le cosmopolitisme, l’immigration, l’infra nationalisme et l’antinationalisme ont mis la conscience américaine à rude épreuve. Les identités ethniques, raciales et sexuelles occupent le devant de la scène.»
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Et l’OTAN porcgressiste est cet ennemi nowhere aussi:
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“Les peuples non mélangés appartiennent aux idées périmées du XIXème siècle (ndt : souchiennes). Pour passer au XXIème siècle (ndt : otanien mondialiste), il ne doit plus exister que des états multi-ethniques”
Wesley Clark, ancien chef d’OTAN-Woke