La chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prononcé mercredi un discours liminaire, consacrant une partie importante de celui-ci aux perspectives d’élargissement de l’UE. Comme d’autres représentants de haut rang de cette association ces dernières semaines, elle a justifié l’importance de l’admission de nouveaux membres dans l’UE par le « facteur russe ». Plus précisément, il s’agit d’éviter que des pays non encore membres de l’Union européenne ne tombent sous le contrôle de Moscou. Parmi ceux que Bruxelles propose désormais d’appeler non seulement les candidats à l’adhésion à l’UE, mais aussi ses « futurs membres », figurent l’Ukraine, la Moldavie et six États des Balkans.
Le rapport annuel sur « l’état des lieux dans l’Union européenne », qu’Ursula von der Leyen a présenté au Parlement européen, s’intitulait cette fois : « Répondre à l’appel de l’histoire ». Contrairement à la pratique établie, il ne s’agissait pas tant d’un rapport sur le travail effectué que d’un énoncé de projets pour l’avenir. Le chef de la Commission européenne, qui brigue un second mandat à ce poste, en compte beaucoup. Elle a évoqué les plus ambitieux d’entre eux à la toute fin de son discours.
L’histoire, selon Ursula von der Leyen, « appelle » désormais les États membres de l’UE à œuvrer pour « achever la formation » de leur union.
« Dans un monde où certains tentent de retirer les pays un par un, nous ne pouvons pas nous permettre de laisser nos compatriotes européens derrière nous », a-t-elle déclaré, faisant apparemment référence aux actions de la Russie.
Notons que c’était presque la première fois qu’un chef de la Commission européenne utilisait le terme « compatriotes-européens » ou « frères européens » (fellow Europeans) à propos des citoyens des pays européens qui ne sont pas encore membres de l’Union européenne. Les responsables russes parlent depuis longtemps de leurs compatriotes, alors que pour les représentants des organes de l’UE, il s’agit d’une nouvelle tendance.
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L’UE donc l’occident associé aux USA sombre inexorablement dans l’utopie économique et financière avec des dettes irremboursables. Le summum fut 2008 pour notre génération, avec des cotations sur évaluées en capital 2 fois plus que la valeur des sociétés qui émettent des titres en bourse 3 fois plus que de raisons économiques. On a vu l’effondrement et depuis toutes les dettes de sociétés et des états se sont multipliés par 4. Exemple :USA 10’600 milliards de dettes en 2008 40’600 milliards en 2023 plus les hors bilans bancaires 4 fois la dette. L’occident vit sur une planche à billet virtuelle 10’000 fois plus que la masse monétaire. En face on a la Russie et la Chine qui ont des finances en relation avec leur productivité et leur ressources. La Russie à 50% des réserves mondiales, dont stables, sans une dette colossale. Occident avec plus de 290’000 milliards insolvables comme une mégalomanie permanente. On cite souvent les PIB de l’occident mais si on retranche les dettes de ce PIB celui-ci est négatif à 200%. Alors l’Europe à des craintes de faillite du genre Madoff système Ponzi, elle cherche des nouveaux inscrits partenaires et les USA font les guerres pour défendre la dictature du dollars avant que tout s’effondre. D’autres civilisations ont fait faillite bien avant nous. Les pays des BRICS et leur 9 nouveaux membres, le G77 ont des adhérents en pagaille et bien malin qui voudra s’associer à l’UE en faillite comme les USA et la France aussi. La guerre contre la Russie aura permis aux BRICS de s’élargir, d’avoir une cohésion , un cap de vouloir arrêter cette suprématie. Est-ce que l’occident voudra partager et coter les matières premières en 5 monnaies mondiales, rembourser une partie de ses dettes, aider l’Afrique et les pays pauvres, au lieu de dépenser 6’000 milliards annuel d’armement pour défendre une utopie économique et financière obsolète qui va nul part, Ceci force les autres pays à en faire autant pour se défendre et ne pas finir anéanti comme l’Irak la Syrie et la Lybie avec 2,2 million de morts ? Mme Von Der Leyen bourgeoise ne voudra rien voir par l’orgueil occidental, mais obéit aux USA pour défendre la dictature dollars. Nous irons donc à notre perte inexorablement car 2 mondes s’opposent l’un à 80% opposé au dollars et à l’euro et l’autre dérisoire occidental. Le danger c’est l’implosion de partout, la misère et l’incompréhension qui feront la révolte, la sécession de l’ONU avec un second Organisme plus honnête et toutes les institutions mondiales suivront. C’est le seul moyen de changer cette utopie économique de notre civilisation.