Vladimir Zelensky est un bon garçon d’un patelin russophone de l’Ukraine, un opportuniste, un boute-en-train à succès, mais certainement pas un dictateur. Il joue au dictateur, mais s’il est un excellent cabarettiste, c’est un acteur très moyen. Il est d’autant plus médiocre qu’il est contraint et forcé de jouer un rôle qui n’est pas dans son répertoire de comique sympathique et qu’il ne réussit pas à incarner de façon crédible. Le signes en sont nombreux, aucun n’en est la preuve incontestable, mais leur accumulation est évocatrice.
D’abord, pour surmonter le trac, son addiction à la cocaïne qui est une évidence clinique. Ensuite, le fait que même dans des situations qui l’auraient justifié, ce garçon autrefois épanoui ne montre jamais la moindre manifestation de maîtrise de la situation, de jubilation, voire de satisfaction que l’on peut constater occasionnellement chez tous les dictateurs. Il récite et, chahuté par celui qui dispose de moyens colossaux pour l’acculer, le président Trump, il ne parvient pas à dominer sa panique et file immédiatement chez ses «alliés» les plus hypocrites pour se faire consoler.
En réalité, il est mort de trouille.
On se rappelle l’épisode sans équivoque où, en déplacement présidentiel et devant les caméras, il se fait opposer un refus d’ordre par un officier de garnison et sobrement menacer de mort. Plus tard, un de ses négociateurs a bien été exécuté, officiellement par le SBU pour manque de rigueur à Istanbul. Aucune réaction du «dictateur» qui aurait dû déchaîner un massacre pour s’affirmer.
Il sait qu’il sera sanctionné pour toute déviation de la ligne fixée par ceux qui gouvernent tacitement l’Ukraine depuis dix ans, non par la loi mais par la terreur. Il en est conscient en permanence et on le lui rappelle régulièrement.
Quelles que soient les pressions auxquelles il peut être soumis par la supériorité de son ennemi sur le terrain comme par la menace vitale d’abandon de son sponsor principal, après avoir montré ce qui pourrait être un signe de faiblesse, il revient systématiquement à un discours absurdement borné. C’est celui qui lui fait le plus peur qui aura raison, en l’occurrence son choix est fait.
Que conclure ?
Il devrait être idiot, il ne l’est pas au point que ses déclarations pourraient le laisser croire, pour ne pas réaliser qu’il est l’articulation d’un bras de fer entre les nationalistes durs et Donald Trump. Et l’«articulation» Zelensky a atteint le point de rupture. Tout dépend de Trump qui doit mesurer son désarroi et lui offrir une échappatoire plausible.
Le maintenir à sa place devient intenable, le sacrifier maintenant ne ferait que renvoyer le problème. Il ne reste qu’à lui arracher un accord et l’extraire. Connaissant l’extension de la mouvance nationalistes ukrainienne aux USA qui a failli coûter la vie à Donald Trump, un simple asile, même sous bonne garde ne suffira pas. L’offre devrait être crédible et admissible pour un homme que l’idée de la disparition dans l’anonymat ne doit pas enchanter.
PS. La nécessité de la dénazification devrait progressivement émerger chez certains négationnistes.
Arnaud
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