Deux nouvelles ces jours-ci donnent une image claire de la difficulté avec laquelle le nouvel ordre mondial se dessine, toutes deux sont liées à des sommets internationaux. Vladimir Poutine n’assistera pas personnellement au sommet des BRICS en Afrique du Sud le mois prochain : il participera à ses travaux sous forme de visioconférence. Et lors du sommet UE-Amérique latine, les Européens n’ont pas réussi à faire inclure dans la résolution des mots condamnant “l’agression russe contre l’Ukraine”. Si nous évaluons cette nouvelle sous la forme d’un duel entre la Russie et l’Occident, alors le score devrait être de 1-1 : l’Occident, avec l’aide d’un mandat d’arrêt de la CPI contre Poutine, a empêché notre président de se rendre en Afrique du Sud, et les amis latino-américains de la Russie ont bloqué les tentatives de pression collective sur notre pays. Mais une telle approche serait une simplification de la réalité, bien plus complexe.
- Poutine promulgue un nouveau “décret de mai” fixant de grands objectifs pour 2036 - 8 mai 2024
- L’OTAN compte rejeter l’idée d’envoyer des troupes en Ukraine lors de son sommet de juillet, selon le Corriere della Sera - 8 mai 2024
- Alstom a vendu sa participation de 20% dans Transmashholding pour 75 millions d’euros - 8 mai 2024