Vous vous êtes toujours demandé pourquoi le bon sens semble s’estomper à mesure que l’on s’approche du sommet de l’état? Vous ne comprenez pas comment des fonctionnaires ont pu appliquer des ordres manifestement illicites et amoraux, en toute impunité? Vous avez la désagréable impression que les élites et leurs thuriféraires nourrissent un mépris grandissant pour ceux qui s’éloignent de la pensée officielle? Voici enfin un début de réponse à ces questions.
Le texte présenté ici est extrait de la contribution intitulée « Chomsky l’inclassable. De la résistance au pragmatisme libertaire en France » et écrite par Larry Portis1 pour le « Cahier Chomsky » publié en 2007 aux éditions de l’Herne. L’impression en caractères gras de certains propos n’est pas le fait de l’auteur mais de l’un de ses lecteurs. Source : page 316 du « Cahier Chomsky ».
« […] la nature autoritaire du système français d’éducation nationale joue un rôle primordial dans la formation des « attitudes ». Exemple significatif : la « leçon » en tant que « programme d’étude » – apprise et suivie comme modèle – est au cœur de ce système. Les bases de la « rationalité » sont ainsi jetées. La leçon est transmise par le « maître » comme autant de principes à assimiler, et non comme des bases de réflexion ou de discussion. Le rapport de soumission à l’autorité est inhérent à la leçon et s’avère être l’essentiel de l’enseignement.
L’effet le plus durable sur l’esprit des Français vient d’un besoin de plaire au maître en reproduisant la leçon. Remettre en question les fondements conceptuels n’est guère concevable. Pour réussir, il faut « suivre » le maître. La « brillance » d’un élève reflète surtout sa capacité à reproduire un modèle rhétorique pour se faire l’écho d’un argument plutôt qu’ouvrir une réflexion sur le sujet.
Cela se retrouve à tous les niveaux de la scolarité. De la dictée en primaire, jusqu’à la dissertation ou, plus tard, au commentaire de texte, la forme prime au cours de la « formation » intellectuelle. Les mêmes méthodes sont appliquées dans les « grandes écoles » où les élèves sont présélectionnés : future élite dotée en surface d’une assurance hors du « commun » et formatée selon des normes du pouvoir.
Le rôle des concours est central dans la vie intellectuelle, notamment pour les intellectuels enseignants, bien plus que la recherche. Le CAPES et l’agrégation exigent un travail d’application considérable, mais la nature de ce travail oblige les étudiant(e)s à suivre une ligne de pensée préalablement conçue. Le but d’un tel enseignement est de dominer le discours et le débat. Etre brillant est l’objectif primordial ; il est nécessaire d’impressionner les autres pour arriver à un poste de pouvoir ou à la sécurité de l’emploi. Dans ces conditions, l’imagination créative, la pensée non orthodoxe représentent des handicaps. »
« Pour Pierre Hadot, grand classiciste, professeur au Collège de France, il est évident que le système des concours est néfaste : « Ce système du concours, notamment la fameuse agrégation, ne nuit-il pas à la formation scientifique et humaine des candidats ? Est-ce qu’on ne privilégie pas trop souvent les qualités rhétoriques, l’habileté à traiter un sujet, même si on le connaît à peine, l’art de parler d’une manière élégante et obscure ? »
Avant les concours, le contenu du cursus universitaire français contribue à une certaine étroitesse d’esprit. La conception de base de l’enseignement supérieur en France est que chaque discipline achemine les étudiants vers un programme d’études uniforme qui laisse peu de place à des explorations « hors discipline ». Dès la première année, les étudiants sont mis sur des rails avec un seul but : l’obtention du diplôme après avoir dépassé toutes les embûches en forme de modules divers où chaque cours individuel est lié à d’autres à travers des modalités d’acquisition et de compensation généralement assez complexes. Un tel programme est, par sa nature même, orienté vers une formation professionnelle aux dépens d’une éducation générale basée sur la diversité, la réflexion et l’ouverture d’esprit. Une fois lancé sur les rails, on travaille en regardant droit devant soi et pas ailleurs.
Ce type d’éducation – prématurément spécialisée – engendre le conformisme ; suivre un modèle, se plier aux dictats d’un « maître » revient à se soumettre à une autorité. Ensuite, si l’étudiant devient lui-même un maître, la multiplication des rangs et des échelons professionnels dans l’Education nationale entérine la hiérarchisation et, par voie de conséquence, l’autoritarisme de ce système socioculturel. Le transfert du moi vers l’autorité devient un réflexe conditionné ; un réflexe que tous partagent quelle que soit l’appartenance sociale, les opinions politiques ou la confession religieuse. »
Ayant lu cet exposé de Larry Portis, peut-on s’étonner du foisonnement de « mougeons »2 observable dans les sociétés humaines qui sont édifiées sur de pareilles fondations ?! … observation d’autant plus aisée et précise que des évènements ayant valeur de puissants révélateurs des comportements ont lieu dans la société.
Michel Bouquet, Cornelius Castoriadis, C.V.D’Autrec, Abel Faure, Louis Fouché, Bruno Hourst, Jean-Pierre Lepri, Auguste Lumière, Jean-Dominique Michel, André Passebecq, Larry Portis, Jean Toulet, (liste non-exhaustive) nous ont proposé les fruits de la réflexion qu’ils ont consacrée au lien unissant la formation des « attitudes » et le fonctionnement des sociétés humaines. Ce faisant, ils ont contribué à rendre possible la préparation d’un autre futur.
- Larry Portis : professeur d’Histoire / Université Paul Valéry / Montpellier III ; auteur ou coauteur de nombreux ouvrages, dont « La main de fer en Palestine » / Monde libertaire, 1992 ; « La politique étrangère des Etats-Unis » / Ellipses, 2000 ; « La Canaille ! Histoire sociale de la chanson française », CNT, 2004. ↩︎
- « Mougeon » : créature fictive … et pourtant ô combien répandue qui « avale toutes les salades … gobe tout » et qu’on dit être constituée ainsi : 50 % mouton, 50 % pigeon ! ↩︎
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analyse socialo-communiste erronée à mon avis … la volonté de plaire pour progresser n’a rien à voir avec les études, mais avec la structure de l’économie actuelle : à part quelques secteurs résiduels et marginaux, il n’y a plus de liberté économique réelle. La propriété privée (instance qui garantit concrètement l’autonomie de l’individu face à l’état) a été neutralisée par la planche-à-billets, la dette et l’intégration financière. Keynes nous a fait basculer, peu à peu, au cours du XXème siècle dans un capitalisme d’état (bien que sous des modalités apparemment différentes du capitalisme d’état soviétique). Les conséquences sont toujours les mêmes : la fin de la liberté et la mort de la société. Toute personne qui “dévie” est rapidement asphyxiée économiquement en étant exclue du capitalisme d’état. Tout le monde a compris, et donc tout le monde se tait. Dans un système de liberté économique, il est possible de réussir en contournant les études et les bureaucraties monétaires : c’est cette concurrence du réel qui force alors les institutions (état, écoles, religion, etc.) à se mettre au niveau. Mais une fois que la concurrence du “vilain marché” (honni par l’état, l’école et les religions, comme par hasard) a été neutralisé, alors le système de courtisanerie peut se remettre en place, et la médiocrité triompher sans concurrence. Dans un système où le marché, bien que maintenu en apparence, a été vidé de sa substance par sa centralisation sous la coupe des monopoles monétaro-financiers, l’individu est condamné à se soumettre pour survivre économiquement. Et il se tait. Notre économie se rapproche d’un système soviéto-pharaonique, avec une propriété réelle concentrée entre les mains d’une oligarchie quasi-théocratique (et d’ailleurs une dévalorisation de l’échelon politique, réduit aux utilités). Il faut lire “La Route de la servitude” de Friedrich Hayek ! Livre théorique essentiel à tout résistant libéral-conservateur (même si Hayek était critiquable sous d’autres aspects, croyant naïvement qu’on pouvait “organiser la liberté”… mais son livre reste un indispensable). La question n’est donc pas tant les études mais la liberté économique réelle dans la vie adulte.
Bel article gôôôchiste sur Stratpol !
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La trahison des élites (Latsch) vient au contraire de la fin de l’enseignement de la tradition, Histoire, mœurs, morale commune et de l’état autoritaire incarnant et transmettant cette vie partagée éthique du peuple (sittlichkeit), gland remplacée par le jouir sans entrave nowhere, qui se part d’humanisme libéral-libertaire comme tte pensée dominante (Open Society, “ouverture d’esprit” au gland remplacement et à l’individuation branletteuse “je le veau bien”)
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Extrait documentaire Arte “Das Netz” (avant journalope), conférences de Macy “tuer le holisme autoritaire du blanc” et son incarnation, l’état social et national; détruire la dangereuse cohésion du peuple en sapant son histoire, ses traditions et ses mœurs communes (la philia, la sittlichkeit) pour instaurer la féodalité d’une Cosmopolis ploutocratique occidentale.
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Suffit de comprendre ce que dit Adorno avec son “Indice F” (fasciste) basé sur l’école autoritaire justement (Bismarck par ex, qui fera tant de prix Nobel…) , où ce que dit la french theory:
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«Il faut favoriser une culture du dissensus œuvrant à l’approfondissement des positions particulières [pédé, femme, noir, gouine, trans où barbu] et une ressingularisation des individus et des groupes humains
[ghettos multiakulti, ghettos consuméristes, ghettos d’intérêts particuliers, diviser pour régner, fin d’un peuple cohérent qui s’incarne dans un état fort, tuer le “holisme autoritaire du blanc” (conférences de Macy)]»
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Felix Guattari et Cohn Le Tripoté, revue du Purinement Sexialiste Universel (PSU)
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Et les pédagogistes du référentiel bondissant peuvent être rassurés, les concours écrits sont glands remplacés par la méritocratie du trou du cul (sa couleur, la nature bio, halal, végan qui en sort, et son utilisation) par voie orale ç la tête du colon wokotanien, cooptation du fait du prince, suppression du corps des préfets, de la diplomatie, fin du concours Science-po, passe-droits coloniaux à Parcours-Sup, écoles d’ingénieurs etc.
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Dans les écoles de Bismarck il y avait 75 élèves… et voir le nb de Nobel allemands aux congrès de Solvay…
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QI : EFFETS FLYNN ET LYNN ET LA SÉLECTION PARENTÈLE
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Le QI gagna de 2 à 3 pts par décennie au siècle dernier, effet Flynn, puis vint le gland remplacement et l’effet Lynn : de 1999 à 2009, Boobaland (ex-France) perdit 4 pts de QI !!! Les ethnies les plus intelligentes ont été mesurées : juif ashkénaze (sélection des intelligents par les pogroms ? Culture du Livre ?), les asiatiques, les européens. Les QI les plus bas sont dans les pays sahéliens et maghrébins. Ce phénomène de différenciation génétique par la société s’appelle la sélection parentèle d’Hamilton et Price.
Vous confondez la méthode et le fond.
On peut enseigner la tradition, l’Histoire, la morale commune en montrant qu’elles sont l’aboutissement d’une évolution.
C’est justement le fait de les imposer autoritairement, sans réflexion, qui permet de les écarter comme étant arbitraires.
Quant à la soumission à l’autorité, c’est ce qui nous a mené à la Covid et au troisième Reich qui vous plaît tant.
« Le libéralisme prétend que quoi qu’il fasse, il le fait pour le peuple. Mais il ne fait que repousser les gens, mettant en avant son propre « je ». Le libéralisme est l’expression d’une société qui n’est plus une communauté. Une personne libérale est passée à côté du sens qui est inhérent à toute société lorsqu’elle surgit. Une personne libérale ne représente pas une société organique, mais seulement une société dissoute. Pour cette seule raison, il ne sait produire aucune valeur qui unisse le peuple et la société (…). Le libéralisme est le parti des carriéristes. C’est le parti de la couche intermédiaire, qui comprend qu’il faut se faufiler entre le peuple et la sélection que le peuple a opérée en soi. Les adhérents de cette couche intermédiaire sautent le développement de la nation et l’envahissent comme un corps étranger. Ils se sentent comme des individus qui ne doivent rien à personne, encore moins au peuple. Ils n’ont absolument rien à voir avec son histoire. Ils ne partagent pas ses traditions. Ils ne sympathisent pas avec son passé. Ils n’ont même pas d’ambition pour l’avenir. Ils ne recherchent que des avantages dans leur présent. Leur dernière idée vise une immense Internationale dans laquelle toutes les différences entre les peuples, les langues, les races et les cultures seront éliminées et complètement détruites. »
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‘Le 3ème Reich’ Moeller von den Bruck 1923!!!
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vous confondez les libéraux avec les progressistes… les libéraux n’aspirent au contraire qu’à la dignité et à la vertu, qui reposent sur la responsabilité individuelle et en dernier recours la liberté. Les libéraux poursuivent la longue tradition gréco-romane poursuivie par le christianisme… une société n’a pas a être une communauté : la communauté relève de la vie domestique et familiale, alors que la société relève de la sphère politique (la cité). Le grand problèmes des socialistes de gauche (Marx), du centre (Comte) et de droite (Nietzsche), est la confusion, voire l’inversion de la sphère domestique et de la sphère politique. Le génie helleno-chrétien fut précisément le juste ordonnancement du domestique et du politique, qui a permis d’articuler l’ordre social et la liberté individuelle, et conduit l’Occident à s’élever jusqu’à dominer le monde (sans l’avoir cherché d’ailleurs). Le véritable nom de l’économie est “l’économie politique” ; celle-ci s’oppose à “l’économie domestique”. Pour un libéral, les lois du marché s’appliquent exclusivement à “l’économie politique”. L’économie domestique est laissée à discrétion de la vie privée. Au contraire, les systèmes collectivistes (dit “communautaires”) limitent le marché dans l’économie politique, et l’encouragent dans l’économie domestique (depuis la dot et la vente des filles autrefois, jusqu’aux sites de rencontre post-modernes). Les progressistes se sont accaparés le libéralisme (en raison de son efficacité) dans le seul but de détruire la société et de favoriser l’avènement de leur “religion de l’humanité” socialisante (UE, G20, Davos, ONU, WWF, par exemple). Les libéraux authentiques sont aujourd’hui classés libéraux-conservateurs ou libéraux-classiques, et passent pour pour de dangereux subversifs (et sont détestés autant des progressistes en place que de leurs opposants communisants ou fascisants). Pourtant, la “survie de l’homme blanc” passera (à mon humble avis) par le libéralisme retrouvé, contre tous les despotismes orientaux.
Oui, le marxiste considère qu’il n’y a pas d’ “économie politique” (critique de l’économie politique = inexistence) , “la structure fait la super-structure” et vice-versa. L’individu “producteur seul” est une Robinsonnade. Un ex typique est la communauté des paysans du Nil qui ont shunté la féodalité européenne en passant directement à l’état, car le travail d’irrigation exigeait une centralisation collective générale dès la fin du chasseur cueilleur mésozoïque.
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“Je le veau bien”, coach sportif colon et chirurgie esthétique car leurs corps est le seul capital qui reste aux gueux, libéralisme totalisant. Plus leurs âmes, chgmt de structure donc de super-structure… plus sabre et goupillon féodal mais branlette et dollar mondialiste…
“Le principe général de l’argent est en réalité la prostitution universelle, qui est la phase ultime nécessaire de la société capitaliste.” On y est, la neutralité axiologique libéral-libertaire veut dire tout est à vendre, du ventre au gode-bébé-gpa en passant par l’île grecque.
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Vous vous faites des illusion sur la société libérale bourgeoise, c’est parce qu’elle était encapsulée dans une idéologie, nationaliste, impérialiste, religieuse etc. qu’elle a réussi. Maintenant que le Capital est total, elle dégénère vers sa vraie nature.”
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«Mais quel que soit le caractère non héroïque de la société bourgeoise, il a pourtant fallu l’héroïsme, le sacrifice, la terreur, la guerre civile, et les batailles des nations pour la mettre au monde.»
Marx, le 18 brumaire
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Il n’y avait pas plus holiste et donc politique que le grecque antique, qui vivait que pour et par sa Cité (Socrate se sacrifie pour respecter le collectif).
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«C’est justement une particularité de la bourgeoisie par rapport à toute les autres classes dirigeantes antérieures: il y a dans son évolution un tournant à partir duquel tout accroissement ultérieur de ses instruments de pouvoir, et donc avant tout de ses capitaux, contribue qu’à la rendre de plus en plus inapte à la politique.»
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Votre bobo libéral prendrait vite le boboeing chercher une branlette plus tranquille face à la horde mongole holiste. On ne défend pas un supermarché même libéral libidineux, surtout halal, biobio et végan, multi-et-niqué. Souchien se fout de la piscine des burkinis, l’école des voilées, MacKinsey et de l’oligarchie gland remplaciste d’OTAN-Woke. Et barbu se fout du pays colonisateur de céfranc, et dealer rigole de babtou fragile, boubou a la flemme.
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Que le capitalisme finisse en oligarchie monopolistique financière à la soviétique, c’était prévu.
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Le souchien n’a pas de patrie, le Capital l’a détruite (et il lui ne peut plus refaire sa nation contrairement au prolétaire du manifeste)
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Sauf à réinventer la tribu au delà de la race, la terre, la culture, l’Histoire, dans l’Idée pure fasciste, à la Evola. Par ex…
Transhumanisme et cité des immortels, état total gardien de la nvlle espèce, mais La Machine seule qui se bat. Le bobo jouisseur se soumet face à Zardoz, dialectique du maître mortel et de l’esclave immortel. “Je n’ai basé ma cause que sur moi-même, donc sur Rien” sauf si ce rien mortel peut être sauvé dit bobo l’Unique chiure finale dernier Homme. Et la promesse suffit, on a jamais vu de houri. Le libéral-libertaire et sa contradiction interne, à s’en remettre qu’à soi-même il sera esclave d’un Seul, Léviathan. Dictature Covid puissance 1000, pour une fois Foucault dit vrai.
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« Avec la technique, la neutralité spirituelle a rejoint le néant spirituel. Après avoir fait abstraction de la religion et de la théologie d’abord, puis de la métaphysique et de l’État, on semble à présent faire abstraction de toute culture et avoir atteint la neutralité de la mort culturelle […] Le processus de neutralisation progressive des divers domaines de la vie culturelle touche à sa fin parce qu’il a atteint la technique. La technique n’est plus un terrain neutre […] toute politique forte se servira d’elle […] Il n’y aura de jugement définitif que l’on aura constaté quelle espèce de politique est assez forte pour s’assujettir la technique moderne et quels sont les véritables regroupements en amis et ennemis opérés sur ce terrain nouveau. » Carl Schmitt La notion de politique.
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Je pense que ça le Tsar et le grand Khan l’ont compris, comme Elon le boer, contrairement à Boboblonde à chats où p’tit Zob et autre pseudo-ED dégénérées de pUtE-Hijab. Votre bobo libéral n’a aucune chance face à la La Machine collective de la cité mongole. En attendant la peau blanche, les cheveux rouges et les yeux bleus soient imposés par la loi OGM, avec seulement 12 prénoms plus un numéro, loi Z.
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“Le bourgeois est l’homme qui a perdu le sens de l’Être, qui ne se meut que parmi des choses, et des choses utilisables, destituées de leur mystère, antipode de toute spiritualité (religieuse où politique). Aussi l’idéologie est toujours anti-bourgeoise.” Evola
le bourgeois libéral (et non progressiste) est réellement enraciné et d’une lucidité sans concession sur l’ici-bas… il n’attend pas de solution à ce qui n’a pas de solution !… à mon avis, c’est justement la critique de la bourgeoisie qui est déracinée, car elle se fait l’illusion qu’il existe une solution ici-bas… aucune “communauté”, quelle qu’elle soit, n’apportera de solution au déracinement ! Seule l’étude du réel et l’approfondissement du Logos enracine… seule cette étude permet de contempler ce qui mérite d’être contemplé… par ailleurs, la division humaine du travail et les sociétés humaines complexes rendent impossible l’utopie communiste : il existera toujours des classes sociales (le “communisme” n’existe que dans la famille, dans la réalité domestique). Tant qu’à faire, je préfère un capitaliste libéral à un bureaucrate pharaonique. Le problème des systèmes communautaires, c’est qu’ils mettent dans la même main la propriété (proprietas) et le pouvoir (postestas), alors que le libéralisme a au moins le mérite de les séparer. Dans le libéralisme, un patron peut vous “exploiter” mais il ne vous gouverne pas, et un politique peut vous gouverner mais non vous exploiter… alors que dans un système communautaire, la même main vous exploite et vous gouverne : c’est encore plus oppressif. Marx se trompe d’ailleurs profondément quand il nie le marché du travail et réduit tout à de “l’exploitation” (théorie du surtravail). C’est un puritain qui met interdit sur l’éros producteur. C’est une vision manichéenne et déjà néo-primitive du Capital et du Travail (Marx est pour moi un authentique réactionnaire sous ses fausses allures futuristes). Il réduit la relation de travail à la part monétisée visible. Il ne comprend pas que la relation humaine, qui est la base de la vie, va au-delà de la part monétisée visible. Il ne voit pas la totalité de ce que chacun retire de la relation. Ultimement, ça fait les gauchistes aujourd’hui qui pensent que la relation amoureuse est aussi une “exploitation”. Le capitalisme (qui est l’élaboration de concepts comptables, juridiques et moraux à un stade supérieur) a constitué un saut qualitatif pour l’humanité aussi incroyable que la découverte de l’agriculture. … quant au capitalisme monopolistique euro-soviétoïde actuel, il finira bien par tomber… c’est ce qu’il faut souhaiter… sinon, il se constituera en néo-féodalité (ce qui est le programme des communistes, des fascistes et des progressistes, qui sont, de mon point-de-vue, tous des néo-féodalistes… et ce qui explique leur commune islamophilie, l’islam étant un féodalisme collectiviste également).
d’ailleurs, à mon avis, ce n’est pas un hasard si l’oligarchie dans sa tendance autoritaire est socialisante (dans ses trois formes progressiste, communisante et fascisante) : parce-qu’elle espère bien concrétiser sa propriété (proprietas) en pouvoir (potestas), par la fusion des deux… demandez-vous pourquoi tant de nos zélites sont collectivistes ? Le libéralisme classique est le fait de relatifs marginaux à qui l’on fait des problèmes (Trump, Bolloré, de Gaulle, Orban, etc. -je ne les compare pas par l’envergure, mais par leur commun libéralisme). L’oligarchie la plus réactionnaire est socialisante (Davos et son “capitalisme des parties prenantes” en est le parangon). Elle finance toutes sortes de groupes révolutionnaires, dans le but de liquider les vestiges du libéralisme bourgeois, et d’installer un société communautaire inclusive… la fusion du pouvoir et de la propriété… et en bas les serf de la communauté primitiviste, encadrés par des commissaires politiques et des néo-druides…
Marx se veut un révolutionnaire conservateur c’est pour ça que je l’aime bien. Et oui la fin de la propriété est juste outil “ontologique” réac. “A la fin la ménagère gérera l’État” Ah! Ah!
Marx n’avait pas lu Sade, et il n’a pas vu venir le capitalisme de la séduction.
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Oui le féodalisme est l’avenir logique de l’Unique branletteur acculturé au RU torché par des robots et dans un jeu vidéo, hacienda des Séouds géré par Soros.
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Dans la complexité technicienne ahurissante de la métropole cybernétique où l’individu, le nomade du bas (en haut il est en jet) de l’asphalte nowhere réalise sa chiurité devant l’immense quantité, les multinationales financières oligarchiques, la diarrhée gargantuesque de normes omnipotentes à pUtE-Hijab, dans le troupeau productiviste de plus en plus anonyme, étrangers autres et multi-et-niqué, virtuel, bien pire que soviétique, le marxiste a oui l’envie de retrouver la communauté primitive réac du germain, plus ontologiquement humaine. “Grec, enfant envié de l’Humanité”, aux archétypes rassurants, cité forclose dans un Cosmos dangereux mais familier. “Bienheureux les temps où les voies sont éclairées par la lumière des étoiles.”
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Et oui le cercle métaphysique à l’intérieur duquel vivent les grecs de la communauté parfaite idéalisée par le communiste, semble plus étroit que le nôtre, nié par le Logos créateur. La négation de cette négation est plus compliquée que le simple retour du hippie derrière les bœufs de sa charrue financée par papa.
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Citation de Marx qui cherche la “négation de la négation” hégélienne du capitalisme:
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« A l’opposé du mot d’ordre conservateur : ‘Un salaire équitable pour une journée de travail équitable’, les prolétaires doivent inscrire dans leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire: ‘Abolition du salariat’»
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Et la négation du capitalisme n’est pas la simple suppression de la propriété, mais pourrait être un jour la mort de La Mort, la science, une métaphysique du Logos.
Elle ne se vend pas, elle est l’aliénation primordiale mère de toutes les idéologies, de tous le rêves du sous-animal qui se sait périssable et veut vivre immortel par sa lignée, sa Cité, son âme, sa nation, sa race, l’empire, la science, les lendemains qui chantent, où veut juste se branler jusqu’à la dernière couche. Ainsi advint la Sparte de La Machine.
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“Le vrai dieu de l’Occident s’appelle Prométhée, son improbable prophète Faust, son impitoyable pharmakon transhumanisme, et cyborg est ce Graal d’acier qui recueillera le sang du dernier bobo blanc libidineux dégénéré.” Feric Jaggar
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“extension du domaine de la lutte” … des classes de Houellebecq, pour qui tout l’existentiel humain tombe dans le rapport marchand, y compris la relation amoureuse.
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Et comme Sade l’avait prédit, la libération libertaire bourgeoise c’est de fait la prostitution. Le plaisir devenait la seule activité vitale du branletteur libéral, dans une société basée sur la marchandise l’émancipation capitaliste portée à sa conclusion logique, serait amenée à détruire le culte sentimental à la femme et à la famille, bébé-gpa et prostitution officialisée dans les Eros Centers, amour libre, fin de la lignée dans l’hiver démographique, anciens cultes pourtant poussés à l’extrême par cette même [primitive] bourgeoisie libérale dont vous semblez être le zélateur, car encore dans la morale traditionnelle, métaphore et dépendance des sexes, complémentarité dissoute dans la société liquide du libéralisme, le décor n’est plus à la mesure de l’acte, comme le mime politique n’est plus à la mesure de l’état.
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Sade a vu que la condamnation de la vénération réac de la femme, amour courtois, étiquette, devait s’accompagner d’une défense des droits sexuels de celle-ci, à jouir sans entrave, le droit de disposer de son propre corps, contraception (et de fumer, de travailler…) Il avait compris qu’en régime capitaliste, toute liberté aboutit finalement au même point: jouir et se donner en jouissance. “Femme pneumatique” d’Aldous Huxley et pornographie pour tous dès le primaire. La gloire de l’individu aboutit à son annihilation (comme d’ailleurs en Politique, l’Unique n’est plus citoyen, il a plus le temps, trop occupé à se branler, le grec consacrait la 1/2 de son tps à sa cité).
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« Que les droits de l’homme ne délivrent pas l’homme de la religion, mais lui offrent la liberté religieuse [burkini]; qu’ils ne le délivrent pas de la propriété, mais lui offrent la libre propriété [achat gode-bébé gpa, achat d’îles grecques]; qu’ils ne le délivrent pas du sordide gagne-pain, mais lui accordent au contraire la liberté de la profession [ubérisée, traite négrière et travail des femmes].» Karl Marx & Friedrich Engels
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« Quand un peuple n’a plus de mœurs , il fait des lois. » Tacite
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Et se rapport marchand sexuel est noyé comme le reste dans la diarrhée législative libéral wokiste de MeToo, neutralité axiologique oblige.
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“Richs meet beautiful” et clubs de gamins travestis, manque d’assurance du mâle blanc occidental pour pis-aller consumériste du puceau gland remplacé conscient de sa chiurité.
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« Il y a des filles qui ont un pénis et des garçons qui ont une vulve. C’est aussi simple que cela. » Castration des glands remplacés espagnols.
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Bref guerre de tous contre tous dans l’égalité des 47 genres LGBT+ définie par l’économie. Féminité démythifiée pour une sexualité non sublimée, en attendant l’utérus artificiel plus émancipateur, où mieux la fin du gland blanc pour sauver la galaxie.
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Et barbu, boubou les réacs pithécanthropes se marrent. La sélection naturelle privilégie les sociétés animales sans Logos.
@ le sith rouge : la “communauté germanique” ? Les Germains étaient les punk-à-chiens de l’Europe antique, si j’ose dire… les grands Indo-européens sont les Grecs et les Romains. Pourquoi vouloir devenir “des sous-développés comme les autres” ?
“la négation du capitalisme n’est pas la simple suppression de la propriété, mais pourrait être un jour la mort de La Mort, la science, une métaphysique du Logos”, écrivez-vous. Pour ma part, précisément, la propriété est fondée sur la vie ; ce n’est pas une invention culturelle. Observez deux oiseaux se disputer une cerise, et vous comprendrez la propriété. La propriété est fondamentale au vivant. C’est pourquoi ce qui nie la propriété est une culture de mort, selon moi. La métaphysique est au contraire la poursuite de la science, au sein du même Logos (lisez le magnifique “Discours de Ratisbonne” de Benoît XVI à ce sujet). https://cahors.catholique.fr/IMG/html/Texte_integral_du_discours_de_Benoit_XVI_a_Ratisbonne.html
Le collectivisme est le mode de gestion de la plupart des autres civilisations (empires orientaux et asiatiques, bon nombre de tribalismes africains, etc.), et c’est précisément pour cela qu’elles sont restées dans la stagnation. Et d’ailleurs, pour progresser, elles sont condamnées à imiter l’Occident helleno-chrétien, même si ça les énerve. C’est l’individualisme helleno-chrétien (rien à voir avec l’égotisme socialo-impérial mégapolitain) qui a fait de l’Occident la “race des seigneurs” (si on veut utiliser cette terminologie provocante). C’est dans l’intelligence et la métaphysique que ça s’est joué, et pas ailleurs. Plus l’Occident se dés-helleno-christianise plus il sombre dans le socialisme, la haine de soi, le déclin économique, cognitif, culturel et démographique, le culte de la terre-mère, le zadisme. C’est Keynes et les socio-démocrates (variante du socialisme) qui ont transformé au XXème siècle l’Occident en porcherie du déclin. C’est précisément parce-qu’il n’est plus capitaliste et libéral que l’Occident ressemble de plus en plus à une satrapie orientale. Le “décolonialisme blanc” ce n’est pas pour moi. Je me lamente que 90% des opposants (tous bords confondus) soient socialisants… j’ai bien conscience d’être minoritaire.
Pourquoi abattre le salariat ? Pour revenir à la servitude et à l’esclavage ? Aux soviets et aux tribus ? Ou même passer sa vie à chercher des graines et des rats-crevés comme nos ancêtres avant les premiers outils ? (même les animaux essayent d’optimiser leur production et d’aménager leur environnement). La division du travail est un trait de génie de l’humanité.
C’est Marx qui prend pour ex les germains et les indiens d’Amériques comme ex de propriété collective “originelle”, naturelle, donc “ontologique”. Dans la nature animale elle est aussi collective appartenant à une meute pour une espèce grégaire, sans compter la “propriété” des animaux sociaux… Et Hayek a dit qu’on était que des fourmis qui ne savaient même pas pourquoi elles font des trucs et où elles vont.
Pour Marx abolir le salariat c’était abolir l’aliénation, la lutte des classes moteur de l’Histoire, l’aliénation moteur de l’Histoire plutôt, la voie vers la liberté pour Hegel.
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Et oui si l’Église n’avait pas fait ses conneries avec Galilée elle serait devenue le CNRS.
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Votre Pape fait son Hegel, “l’homme n’étudie que son entendement”, donc la chose en soi donnée par Dieu, la raison, et la marche versl’esprit absolu c’est la foi, le saint Esprit. La vérité révélée mythique que pour des idolâtres, d’ailleurs Dieu le père a eu un fils fourmi pour parler aux fourmis et en langage fourmi on ne peut pas dire le Tout qui seul est le Vrai, on peut juste dire à la fourmi de croire. Trinité = logique.
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Oui l’individuation est le sens de l’Histoire, qui culmine dans l’Unique de Stirner: bobo narcissique à vomir.
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La propriété de la Porsche du Capital ne pèse pas lourd face à la propriété de la vie éternelle, tout barbu où croisé vous le dira… et puis surtout bobo.
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La synthèse entre le christianisme et les communautés médiévales (venues des germains entre autres) a fait le socialisme, le mépris de l’Avoir et la radicalité subversive, dans la vieille Europe. Alors gland remplacer les gueux des communaux paysans par des rappeurs en Nike et Rolex des civilisations du temps immobile à la Séoud est un bon moyen d’assurer le Capital nowhere.
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Il est logique que les opposants soient socialisants puisque que la pensée dominante est capitaliste.
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Comme dit Todd/Weber c’est un hasard que le capitalisme libéral, forme objective du protestantisme, soit efficace économiquement, car éduquant les masses pour lire la soi-même la Bible et prônant la réussite comme bénédiction. La raison n’a rien à voir dans cette Histoire.
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Plus de protestantisme, retour vers votre satrapie capitaliste oligarchique décadente des acculturés. Et un supermarché, même performant, ne fait pas un empire. pUtE-Hijab n’est pas un empire a dit un cacique de Bruxelles. La branlette comme sacerdotium et développant la science c’est moyen. Le scientifique n’est pas vraiment un individualiste libéral, plutôt un plébéien étatique.
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Aussi c’est l’Idée, un souverain intérieur, qui permettrait de “chevaucher le tigre”, le purinement décadent de la modernité occidentale de l’Avoir libidineux, une orientation intérieure particulière qui n’a rien à voir avec la “propriété” matérielle.
Dans le monde moderne le déterminant vient du bas, du ventre, de la branlette, au jour le jour. Et on ne remonte pas le fleuve de l’individuation, c’est en aval, vers la branlette ultime qu’est egemonikon, le sacerdotium. d’où la Sparte des cyborgs immortels… Elle sera mongole.
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“L’État total, est celui qui assigne l’orientation de toutes les forces individuelles vers la finalité de l’espèce” Fichte
Mais tout ça blabla insignifiant de glands remplacés pontifiants. Le refoulement aux frontières des envahisseurs vient d’être supprimé par les traîtres trous du cul purineurs du Boobaland de pUtE-Hijab (Cnews).
Je suis d’accord avec votre remarque. Ce n’est pas la leçon en elle même qui pose problème, c’est effectivement la méthode ou la façon dont elle est enseignée. Si on attend de l’élève qu’il rabâche un contenu formaté, bien ficelé, bien clos, c’est raté. Cela donne le plus souvent un perroquet incapable de pensée critique.
Par contre, si la leçon, c’est à dire l’apport d’un certain savoir, est la base d’une réflexion sur son contenu, ça change tout.
Car sans apport d’un savoir de base, il n’y a tout simplement pas d’enseignement du tout. C’est un aspect du problème actuel: les connaissances de base semble avoir disparu.
Enseigner, comme vous le dite, la tradition culturelle est primordial, cela permet justement de comprendre l’évolution de la façon d’aborder le savoir ou la morale qui sont toujours tributaires du contexte historique dans lequel ils ont été élaborés.
Il est certain que ces dernières années le contenu de l’enseignement s’est considérablement appauvri dans toutes les disciplines et que le formatage a atteint des sommets. J’ai découvert qu’à l’université régnait un véritable “prêt à penser” (en littérature): on vous apprend comment, au mot près, interpréter le Dom Juan de Molière.
Je pense depuis longtemps que l’effondrement de l’éducation nationale est sans doute notre problème majeur,