Poutine a défini depuis longtemps ses exigences non négociables, la démilitarisation permanente de l’Ukraine et la reconnaissance de la nouvelle frontière de la Fédération de Russie. Il est évident pour tout le monde qu’il a les moyens à terme d’imposer les faits, mais non leurs conséquences.
Zelensky campe sur une position qui lui est imposée par ses maîtres radicaux locaux et par les européens aiguillonnés par les anglais : aucun cessez-le-feu, aucune négociation sans retour de l’intégrité de l’Ukraine telle qu’en 1991. Le pouvoir de nuisance de cette association obtuse et désespérée contre la Russie ne peut pas être négligé.
Trump n’a aucune objection aux conditions de Poutine, mais il DOIT
- maintenir son rôle de maître des horloges à l’intérieur et à l’extérieur de son pays.
- convaincre Zelensky qui en est incapable, de changer de position, ou changer de responsable ukrainien, ce qui serait long et hasardeux.
Décryptage chronologique du processus en cours.
- Annonces de disponibilité réciproque des deux présidents dès la prise de fonction de Trump.
- Trump structure son administration et effectue la mise à jour de son information lacunaire et faussée sur la Russie, celle concernant l’Ukraine étant connue.
- Préparation échelonnée des communications entre les USA et la Russie, d’abord au niveau des services secrets, puis au niveau diplomatique, enfin au niveau présidentiel, exécutif.
- Prise en main de Zelensky en usant des seuls leviers de Trump, soit le soutien à Zelensky, la pression sur Starmer et ses 100 ans de soutien sans réserve et sur Macron et ses troupes. Le reste, dont les sanctions sur la Russie, n’est que gesticulations sonores, crédibles, mais négligeables.
- Cela se matérialise par le scandale du Bureau Ovale, l’arrêt temporaire du soutien à Zelensky et les tarifs brandis contre l’Europe.
- Après l’avoir désarçonné, casser le dogme de Zelensky en lui faisant miroiter une proposition impossible à refuser ; plein retour du soutien + trêve d’un mois pour sortir indemne de Koursk et se reconstituer + sanctions féroces sur la Russie si elle refuse, sans préjudice de la suite à négocier. Cette proposition force Zelensky à ouvrir une faille dans sa position de principe et désarme les européens.
- Recueillir solennellement la position russe dont les observateurs attendent qu’elle soit négative.
- Bien évidemment sans surprise pour le négociateur Witkoff, Poutine remercie abondamment Trump pour ses efforts et accepte… sous conditions raisonnables, telles qu’énoncées précédemment.
- De facto, Zelensky est contraint, soit d’accepter les conditions de Poutine, soit de refuser en bloc.
- Trump informe formellement Zelensky des conditions et des conséquences d’un refus : arrêt immédiat et total du soutien armé et financier dont il a pu mesurer les conséquences.
- Le vice-président Vance déclare la renonciation à la nucléarisation probable de l’est européen.
- Téléphone entre les deux présidents pour acter la nouvelle situation de principe : il dépend de l’Ukraine de tirer pragmatiquement les conséquences de la conjoncture militaire et diplomatique et de ne concéder que sa future neutralité et ses nouvelles frontières AVANT qu’elle ne soit contrainte à une capitulation sans conditions et sans soutien ni des USA ni des européens dûment muselés.
En résumé
Sous réserve du pillage de ce qui pourra y rester, les USA n’ont plus aucun intérêt à poursuivre leurs opérations en Ukraine mais restent polarisés par un long conditionnement.
Trump a pris acte de la position russe dominante dans tous les domaines du dossier, il se concentre désormais sur les perspectives de la reprise des échanges avec la Russie.
Les négociations consistent en une assistance mutuelle des deux présidents pour clore le conflit rapidement à leur avantage respectueux et réciproque.
Sous les accusations d’être un agent du Kremlin, Trump doit avancer avec une extrême prudence, en agitant des menaces « extrêmement dures » contre la Russie si elle ne se plie pas à ses conditions : du théâtre.
Poutine y répond de manière tacitement convenue tout en maintenant la pression militaire.
En attente du prochain pas, à charge de Trump, il se concentre sur le futur dessin de la région.
Pour parvenir aussi rapidement à ce revirement complet d’une situation très complexe et sous certains aspects absurde, déterminée par des années de politique démocrate, Il aura fallu que le président Trump, dès sa prise de fonction, organise en collaboration étroite avec le président russe, une opération diplomatique beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît pour conclure le conflit rapidement, pacifiquement et sans interférence, à leur avantage réciproque, alors que leur marge de manœuvre respective était restreinte.
Les leviers de Trump dans cette opération se limitent strictement à l’appui tactique et financier à l’Ukraine et aux menaces de sanctions contre la Russie et contre les européens.
Celui de Poutine est essentiellement militaire avec l’assurance d’une capitulation de l’Ukraine dans un délai mal défini et à un prix élevé, sans préjudice de conséquences internationales revanchardes.
Il s’agit donc bien d’une opération diplomatique conjointe américano-russe. L’envergure et les moyens nécessaires à son succès sont certainement considérables des deux côtés et en grande partie masqués. Les communications officielles sont millimétrées et les déclarations collatérales spontanées soigneusement provoquées, à l’exemple de la balle dans le camp russe et de son retour de volée.
De l’art diplomatique au plus haut niveau.
Arnaud
- La résolution diplomatique du conflit en Ukraine - 17 mars 2025
- Le mythe de la société civile : influences sans frontières - 15 mars 2025
- Le bobo, espèce nuisible ? - 14 mars 2025
Le shaman des steppes:
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Revenons au grand discours de Trump du 5 mars 2025. Désormais, il ne s’agira plus seulement de politique mais d’idéologie. De nouvelles valeurs (traditionnelles et américaines aux Etats-Unis), d’une nouvelle loi, d’une nouvelle économie, d’une nouvelle géopolitique, d’une nouvelle approche de l’administration, d’une nouvelle politique tarifaire – d’une Nouvelle Amérique. D’un Âge d’or pour certains, pour d’autres la fin de (leur) monde.
Les États-Unis globalistes libéraux sont officiellement annulés. Les globalistes ont été virés.
Les Démocrates ne sont qu’une bande de pervers. Rien d’autre. Ils relèvent d’une clinique psychiatrique où ils pourront guérir leur maladie mentale. Certains sont des criminels, certains sont des corrompus, certains sont juste stupides mais tous profondément pervertis. Les Américains méritent un nouveau Parti Démocrate ou aucun parti.
Une Amérique saine n’a pas besoin d’une élite folle.
Macron et Starmer sont aujourd’hui nos pires ennemis. Ils représentent deux têtes de l’hydre globaliste. Il vaudrait mieux les couper complètement. Ils sont des exposants de la conspiration rose.
Zelenski est un mal mineur, juste un idiot accro aux drogues. Macron et Starmer sont le vrai problème. Tous deux sont haïs par leurs propres peuples, tous deux sont entièrement dévoués au programme globaliste des gauches libérales. Tous deux sont très rusés. Ce sont de vrais serpents. Nous devons prendre garde.
Cette saison, les reptiliens virent au rose.
Avec le wokisme, ils nous ont diffamés, diabolisés, marginalisés, annulés, tués pour toutes les valeurs et idéaux auxquels nous avons cru et croyons ; maintenant c’est notre tour – tous leurs symboles, concepts et « idéaux » doivent être traités de la même manière. Zéro tolérance à l’égard des promoteurs de péchés et de perversions.
Les peuples chrétiens doivent rester chrétiens. Il n’y a aucune raison de trahir le Christ en suivant les courants du temps. Le Christ est éternel. Le Grand Carême a commencé. Rendons au Seigneur notre dette. Purifions la terre de ceux qui Le haïssent. Mettre tout en progrès, c’est renier Dieu.
Hier, des globalistes libéraux ont tenté de déstabiliser la situation dans le parlement serbe. Les restes du réseau USAID et des structures de Soros continuent de travailler pour saper et saboter la Révolution Conservatrice. Ils sont particulièrement actifs en Europe.
La logique des globalistes est transparente. La Serbie est du côté des valeurs traditionnelles et plaide pour la paix en Ukraine, tout comme la Hongrie et la Slovaquie. Une alliance Euro-trumpiste potentielle se forme. La Serbie s’y intègre naturellement. Comme l’Italie. Donc, les globalistes sont inquiets.
Il en va de même pour la République serbe de Bosnie. Milorad Dodik est en conflit avec l’administration euro-globaliste et choisit Trump et la Russie à la place. Il est sous attaque et n’a d’autre solution que de rejoindre la Serbie.
La plupart des États et mouvements traditionalistes et populistes dans l’UE sont à la fois pro-MAGA et pro-russes. Avec des proportions différentes. Mais tous déterminés à être pro-paix.
La France a déclaré la guerre à la Russie. Il y avait déjà eu quelque chose de ce genre dans notre histoire. Conclusion logique : des cosaques ont campé dans les rues de Paris.
Prophétie auto-réalisatrice chez les tenants du globalisme. La Russie est une menace. Elle nous attaquera, fera la guerre avec nous. Mais la Russie n’a pas l’intention de le faire. Donc on décide : si la Russie ne nous attaque pas, attaquons-la d’abord. Elle répondra, et la vérification des faits est faite : la Russie nous attaque. L’Ukraine était là pour cela. Maintenant Macron répète l’antienne.
Macron a été considéré comme le remplaçant du leader du monde globaliste libéral de gauche en lieu et place du président américain pendant le premier mandat de Trump. Cela ne s’est pas produit de 2016 à 2020. Nous assistons dès lors à la deuxième tentative.
Macron devient l’un de ces reptiliens roses.
Le conflit en Ukraine est une guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie, a reconnu le secrétaire d’État américain Marco Rubio.
« Il a été très clair depuis le début que le président Trump considère cela comme un conflit prolongé, désormais en phase de stagnation. Et franchement, c’est une guerre par procuration entre des puissances nucléaires : d’un côté, les États-Unis qui aident l’Ukraine et, de l’autre côté, la Russie, et cela doit cesser », a déclaré Rubio dans une interview avec Fox.
Nous avons assisté à une guerre par procuration, lancée par les globalistes et des ennemis radicaux de Trump et de l’Amérique de Trump. Cette guerre est un piège dangereux pour Trump, elle a été provoquée afin de réduire sa liberté de réformer le pays.
Le scénario des globalistes pour diaboliser leurs ennemis est depuis longtemps standardisé : il se déroule en affirmant deux choses à la fois – x ou y est une menace mondiale et en même temps il est un incapable, un marginal, une non-personne, un rien. C’est ainsi qu’ils présentent la Russie, Trump ou moi personnellement. L’absence de logique rudimentaire ne les dérange pas.
Soit on est puissant et dangereux, soit on est faible, marginal, pitoyable, un rien absolu. La logique nous oblige à choisir quand nous cherchons le bon adjectif. Nous ne sommes pas des libéraux. Ces derniers sont totalement immunisés contre toute logique. Ce sont vraiment des abrutis, des ensauvagés.
Douguine
A propos de “renier Dieu”, pour les impies comme moi, je rajouterai…
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«Tous les mystères dans lesquels s’égare une mythologie en mal de mysticisme trouvent leur solution rationnelle dans la praxis rituelle et dans l’intelligence de cette praxis» Marx
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(praxis veut dire “pratique qui forme l’esprit et inversement”, le social, la morale, l’éthique, la civilisation, le holisme etc.)
Si vous le dites, Arnaud (?), on aurait bien envie de vous croire, mais……est-ce dans cette optique que Trump bombarde le Yémen ???
Il s’agit pour les USA d’un problème de sécurité du commerce. La position russe ne relève pas d’une quelconque complicité opportuniste, mais de la condamnation de principe de toute escalade armée, surtout dans cette poudrière.