Le 28 juillet, le sommet Russie-Afrique s’est terminé à Saint-Pétersbourg. Selon le Kremlin, des délégations de 49 des 54 pays du continent sont venues à Saint-Pétersbourg ces jours-ci, dont 17 chefs d’État.
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Les représentants des pays africains, avec qui les correspondants de RBC se sont entretenus, ont noté : La Russie et l’Afrique dans leur coopération ne sont qu’au début de leur voyage. « Nous pouvons faire beaucoup mieux que maintenant. La Zambie a une longue histoire de relations avec la Russie qui remonte à l’époque soviétique. Mon pays a reçu de nombreux avantages en termes d’éducation et de commerce avec diverses entreprises. Mais il est maintenant temps de pousser cette relation vers un nouveau développement », a déclaré le ministre zambien du Commerce, Chipoka Mulenga.
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Le transport et la logistique sont l’un des domaines dans lesquels les pays africains s’intéressent aux produits et technologies russes. RBC en a notamment été informé par le ministre de l’Industrie et du Commerce du Mozambique, Silvino Moreno. « Nous mettons en œuvre le programme d’industrialisation du Mozambique et nous savons que la Russie a un grand potentiel dans ce cadre, notamment dans le domaine mécanique : machines agricoles, transports publics, trafic de marchandises. C’est ce que nous aimerions de la Russie », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il était intéressé par une coopération avec KAMAZ et qu’il avait déjà rencontré des représentants d’UAZ. Jusqu’à présent, aucun contrat n’a été signé, « mais c’est pour cela que nous sommes venus », a ajouté Moreno.
Le ministre a assuré : le Mozambique est un pays neutre, et il n’arrêtera pas de parler avec la Russie parce que des sanctions lui ont été imposées. La Tanzanie a une approche similaire. Le ministre des Ressources minérales de la République, Doto Mashaka Biteko, a déclaré dans une interview à RBC qu’il invite les sociétés minières russes dans le pays et que les sanctions n’ont pas d’importance ici. Jusqu’à présent, selon le ministre, seules deux sociétés russes sont représentées dans la république : Rosatom et l’exploitation aurifère MMG Gold.
