Le résultat de la conférence de l’ONU sur le climat COP28, qui s’est achevée mercredi à Dubaï (EAU), a été l’adoption d’un document sur l’arrêt progressif de l’utilisation des combustibles fossiles d’ici 2050. De nombreux experts ont qualifié les recommandations adoptées d’historiques : la nécessité de s’éloigner du modèle économique basé sur les combustibles fossiles a été évoquée pour la première fois lors des négociations de l’ONU sur le climat. Cependant, les formulations d’une telle transition ont été adoptées très largement et sont tout à fait adaptées aux pays producteurs de matières premières, dont la Russie : elles donnent à tous les acteurs du processus la possibilité d’avancer à leur manière vers l’objectif de 2050, y compris le développement de l’utilisation de l’énergie nucléaire et même du gaz naturel. De manière générale, pour la délégation russe, la participation à la COP28 était plutôt de nature politique et liée à l’image : la Fédération de Russie a montré qu’elle continue de participer aux processus internationaux et est prête à mettre en œuvre des projets climatiques communs.
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