L’échec de l’insurrection de la société militaire privée (SMP) Wagner, que l’Occident considérait comme l’agent clé des intérêts de la Russie en Afrique, affaiblira certainement sa position sur le continent. La chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’est dite convaincue de cela. Les États-Unis espèrent le même résultat. Moscou, au contraire, souligne que rien ne menace ses relations avec les pays africains. Dans le même temps, on ne sait pas encore tout à fait ce qu’il adviendra des wagnériens stationnés en Afrique. À leur tour, les alliés africains de la Russie ne se soucient pas de savoir exactement comment les nouvelles réalités seront encadrées : l’essentiel est que rien ne change pour eux.
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