En 2005, alors en formation d’ingénieur, je suis parti au Danemark pour faire mon stage de fin d’étude à l’Ambassade de France de Copenhague, dans le service de la mission économique. Mon sujet de mémoire était : la transition énergétique au Danemark : analyse du secteur de l’énergie et de l’électricité.
J’ai réalisé mon étude, j’ai rencontré le ministre danois de l’énergie ainsi que certains de ses collaborateurs et collaboratrices. Mon étude a été financée par Gaz de France qui trouvait un intérêt à savoir ce qu’il se passait au pays de la petite sirène.
Il faut savoir que le Danemark a été LE pays précurseur de la transition énergétique en Europe, le pays laboratoire des implantations massives d’éoliennes dans la part de la production électrique ainsi que le précurseur de la privatisation de son secteur de l’énergie. Je suis donc parti au Danemark avec des fleurs vertes dans les yeux, étant convaincu que la transition énergétique était une bonne chose. Je suis revenu du Danemark avec des chiffres, des faits, qui ne correspondaient pas au tableau idéal que je me faisais.
A cette époque, j’ai tenté d’alerter les journaux et certains députés Français… sans réponse. Aussi aujourd’hui, je vais balayer les différents aspects de la transition énergétique du Danemark afin d’amener le lecteur à cerner les tenants et aboutissants des mécanismes qui tirent les ficelles de cette transition.
2005 – 2022: Le Danemark
Le 4 février 2022, l’Ambassade de France au Danemark publie une note s’intitulant Bilan énergétique du Danemark. Dans ce rapport il est expliqué qu’en 2020, 47% de l’électricité consommée au Danemark était d’origine éolienne, ce qui constitue un record à l’échelle mondiale. La volonté affichée du Danemark est de couvrir 55% de ses besoins en énergie grâce aux sources renouvelables.
Il est mentionné la chose suivante : « Fort de son secteur Oil&Gas et de capacités de production verte en nette croissance ces dernières années, le Danemark fait aujourd’hui partie des pays les plus indépendants sur le plan énergétique en Europe, même s’il demeure pour l’heure importateur net pour toutes les sources d’énergie (pétrole, gaz, charbon et électricité) »
Rétrospective
Pour expliquer en détail les nuances de ce rapport, je vais tout d’abord faire une petite rétrospective des évènements majeurs du secteur de l’énergie au Danemark.
En 1972, la société d’Etat danoise Dansk Naturgas est créée. Le but est de gérer les ressources oil & gas de la mer du Nord. Puis Dansk Naturgas est renommée Dansk Olie og NaturGas soit DONG. Le but est toujours de gérer les ressources oil & gaz de la mer du Nord.
En 1985, DONG signe un partenariat avec le gouvernement du Groenland pour créer la société Nunaoil, qui a pour but de gérer entre autres les ressources Oil & Gaz au niveau du Groenland.
Au début des année 2000 Dong s’implante dans le secteur de l’électricité au Danemark, en prenant çà et là des participations dans diverses compagnies électriques.
Arrive 2005, date extrêmement importante. En 2005 DONG prend part à la fusion-acquisition des producteurs danois d’électricité Elsam et Energi E2, et des sociétés de distribution d’électricité NESA, Københavns Energi et Frederiksberg Forsyning. DONG devient DONG Energy. DONG devient la 1ère société Danoise en termes d’actifs électriques, car DONG possède les réseaux de transport et de distribution du Danemark, ainsi que de grandes capacités de production électrique en Europe.
Cette fusion est approuvée par la commission européen le 14 mars 2006.
2008, DONG Energy signe un accord avec le project Better place pour promouvoir l’implantation massive de voitures électriques au Danemark.
2014, le gouvernement danois autorise la banque Goldman Sachs à prendre 18% dans le capital de DONG. De nombreux scandales ont depuis lors éclaté au Danemark, provocant des changements de majorités politiques au parlement.
2016, DONG est introduit en Bourse, ce qui signifie qu’une partie non négligeable de son capital (entre 15 % et 17 % ) est en vente pour des fonds privés d’investissement. La participation de l’état Danois dans DONG passe de 59% à 50,1%
En 2017, DONG Energy annonce la vente de sa filière oil & gas au groupe chimique britannique INEOS.
En novembre 2017, DONG Energy devient Orsted.
En juin 2018, ORSTED annonce sa volonté de vendre ses activités de transport et distribution d’électricité, afin de se concentrer sur le marché international des énergies renouvelables. Un investissement de 26 milliards d’euros sur 7 ans est prévu.
En aout 2018, ORSTED achète l’américain Lincoln Clean Energy, spécialiste de la gestion de parc éolien terrestre.
En novembre 2018, le groupe annonce que le marché renouvelable mondial va plus que tripler entre 2015 et 2030
Voilà pour les grandes étapes de la privatisation du secteur de l’énergie au Danemark, orchestrée sous l’égide de DONG Energy, devenu ORSTED.
Décodage
Le lecteur aura compris que nous avons là , toutes les étapes d’une privatisation d’un secteur entier de l’économie : le secteur de l’énergie et de l’électricité au Danemark.
Avant 2005, les actifs danois de l’énergie (Oil & Gas) sont détenus par DONG, société d’état danois, donc publique. De même, les réseaux de transport et de distribution d’électricité ainsi que les centrales de production, sont pour la plupart détenus par des régies communales ou régionales, donc publiques.
A partir de 2005 une grande fusion-acquisition est réalisée par DONG sur le marché de l’électricité. Cette fusion, validée en 2006 par la commission européenne n’est pour le moment pas encore une démarche de privatisation.
Ce n’est qu’à partir de 2014 que des grands groupes privés commencent à affluer dans la capitalisation de DONG. Et c’est à ce moment que le but originel de DONG est dévié de sa trajectoire. S’en suit une introduction en bourse en 2016 qui voit la part de l’état Danois arriver à la limite de 50,1% du capital. Puis arrivent les 2 cessions majeures :
- en 2017, DONG vend sa branche pétrole et gaz à INEOS et devient ORSTED.
- En 2018, ORSTED vend ses activités de transport et de distribution d’électricité.
A ce moment-là de l’histoire, la nation danoise a vendu sa production de pétrole et gaz à un groupe privé et va céder son transport et sa distribution d’électricité. Il y a eu transfert des actifs de la nation vers des groupes privés.
Analyse du rapport de l’ambassade de France
Dans le rapport de l’Ambassade de France de 2022, se trouvent 2 figures en bas de page, dont en voici la reproduction (Fig 1) & (Fig 2)
Commentaires de la Figure 1 :
Si l’on prend l’ensemble des productions renouvelables danoises, nous arrivons à un total de 61% d’énergie électrique d’origine renouvelable. Ce qui signifie dans l’autre sens que 39% est non renouvelable. Maintenant arrêtons-nous sur ces 39 % : l’ensemble des énergies non renouvelables est d’origine carbonée. Le champion du monde de la transition énergétique possède en 2020 toujours 39% de sa production électrique d’origine carbonée. Le programme de la transition énergétique au Danemark ayant commencé en 2000, nous constatons qu’après 2 décennies d’investissement, la part d’énergie carbonée reste extrêmement élevée au Danemark.
La question de la pertinence de la chasse au CO2 ne sera pas débattue dans ce papier. Cependant il faut mentionner le fait que la transition énergétique est vendue dans la perspective de faire chuter les émissions de CO2. Comment expliquer dès lors que le champion du monde de la transition énergétique tire toujours plus du tiers de son électricité d’énergies carbonées ?
Commentaires de la Figure 2 :
Si l’on regarde bien la stratégie énergétique danoise depuis 1990. Nous remarquons que l’état Danois n’a eu de cesse que de limiter ses importations d’énergie. Entre 1990 et 1998, ces importations ont diminué jusqu’à devenir nulles. Puis à partir de 1998, l’état danois devient exportateur net d’énergie et cela jusqu’en 2005.
En 2005, lorsque DONG réalise la fusion sur la filière électrique au Danemark, la stratégie du gouvernement danois change. Le Danemark à partir de 2005 va commencer par diminuer peu à peu ses exportations d’énergie pour finalement redevenir importateur net d’énergie à partir de 2013.
Nous assistons réellement à un changement de la politique énergétique d’un état, d’une nation.
La transition énergétique consiste bien plus en une modification des stratégies énergétiques fondamentales des états nations, et cela au profit de groupes d’investissements privés, plutôt qu’en une réelle stratégie de réduction des émissions de CO2. Il est fondamental de comprendre cela.
Valeur boursière de DONG Energy – Orsted
Pour permettre aux lecteurs de bien comprendre en quoi réside finalement la valeur de l’actif actuellement détenu par DONG Energy devenu Orsted, je partage avec lui le graphique évolutif de la valeur boursière de Orsted. (Fig 3) :
De 2016 à 2021, la valeur boursière de ORSTED suit une courbe ascendante. Cependant depuis 2021, c’est la chute libre. Il y a plusieurs raisons à cela. Cependant la raison apportée par de nombreux industriels du secteur est que la gestion industrielle d’un parc éolien est plus complexe que l’installation initiale des dites éoliennes. De ce fait si Orsted a surfé sur la vague du tout éolien sur les premières années, cette vague s’est essoufflée au fur et à mesure que ORSTED a dû faire face à la réalité de la gestion du parc éolien (pannes, maintenance, production pas en phase avec la consommation, problèmes environnementaux).
Il est intéressant de constater que les vendeurs d’éoliennes tels que VESTAS continuent de surfer sur la vague du tout renouvelable. (Fig 4) :
Il faut bien comprendre une chose ici, ORSTED est un groupe producteur d’électricité. ORSTED gagne son profit à la vente de son électricité. Comme l’exploitation d’un parc éolien repose sur la ressource vent, qui est par nature imprévisible, il est compliqué pour un producteur d’établir un business plan stable et précis. Tandis que pour un producteur d’éolien tel que Vestas, le business plan réside dans la vente d’éoliennes. Une fois les éoliennes installées, le producteur est payé suite à la mise en service. Comme le marché du renouvelable est amené à croître avec le temps, si l’agenda de la transition énergétique continue, il est normal que les producteurs d’équipements voient la valeur de leurs actifs augmenter. Cependant pour un producteur, la valeur de l’actif réside dans sa résilience dans le temps ainsi que dans sa capacité à fournir le service nécessaire au réseau électrique.
Il semblerait que les marchés financiers aient compris avant le public que la transition énergétique n’aura pas lieu.
Le vrai patron de Orsted
Vu la chute de la valorisation de ORSTED, on pourrait se demander : « Mais qui est le capitaine du navire ? »
Comme dans tous les groupes industriels de premier plan, ORSTED est divisé en plusieurs structures managériales. Il y a le Board of Directors et le Board of Executives… En d’autres mots, le board of Directors est le bureau de membres élus par les actionnaires. Ce board of Directors va donner mission au board of executives d’atteindre les objectifs voulus par les actionnaires.
Le grand décideur est donc le board of directors. Regardons donc qui est le Chairman du Board of directors. Il s’agit de Thomas Thune Andersen. Il occupe de nombreuses fonctions parmi d’autres groupes et organisations internationales. Nous pouvons lire que M. Andersen est membre de la communauté des chairpersons pour le World Economic Forum (WEF).
Il est intéressant de constater certaines choses :
- Suivant la ligne stratégique du board, dont le président occupe une position importante au WEF, nous assistons pour la nation danoise à un transfert de la quasi intégralité des actifs stratégiques de la nation (Pétrole et Gaz, transport et distribution d’électricité) vers des groupes privés. (Privatisation des bénéfices)
- Nous constatons que l’actif restant chez ORSTED est majoritairement de l’éolien dont la valeur boursière ne fait que chuter. Il n’est pas à exclure que tôt ou tard, l’état danois soit amené à réinvestir dans Orsted afin d’en éponger les pertes.
- Que la stratégie danoise d’indépendance énergétique mise en place depuis les années 1990 se voie anéantie pour passer d’une position d’exportateur net d’énergie à celle d’importateur net d’énergie.
- Que depuis 2008, DONG devenu ORSTED a lancé un plan massif pour l’implantation de la voiture électrique au Danemark. Alors que déjà sous nos latitudes, certains experts expliquent bien que le froid est un vrai facteur de limitation de la performance des batteries, le Danemark semble lancé depuis 2008 dans cette transition stratégique.
Pourquoi les sociétés dirigées par des leaders du WEF semblent prendre toujours des décisions qui vont à l’encontre de l’intérêt géostratégique d’une nation ?
Pourquoi les sociétés dirigées par des leaders du WEF semblent toujours organiser des pénuries sur des filières qui, lorsqu’elles étaient dirigées par les états, étaient exportatrices ?
Est-ce que la transition énergétique décarbone réellement la production d’électricité?
Pour bien comprendre le succès mitigé de la transition énergétique en matière de carbone, il est pertinent d’aller visualiser les évolutions d’émissions de CO2 par kWh produit. Pour cela le site Electricity map est assez efficace. Il est possible de prendre une time line qui court sur 7 années et de passer d’un pays à l’autre de l’Europe. Voici un extrait de carte que vous trouverez (fig 5) :
Nous constatons que lorsqu’on positionne le curseur sur 1 pays , ou sur 1 région d’un pays, alors s’affiche pour l’année sélectionnée l’intensité carbone, la part d’électricité bas carbone dans la production électrique et la part de renouvelable dans la production électrique.
Dans le tableau (fig 6) suivant je reporte les valeurs indiquées sur cette carte année par année et pour différents pays :
2017 | Intensité Carbone | Prod Bas Carbone | Prod Renouvelable |
France | 81 g | 89 % | 18 % |
Allemagne | 528 g | 51 % | 37 % |
Danemark | 233 g | 77 % | 73 % |
Finlande | 205 g | 76 % | 45 % |
2020 | Intensité Carbone | Prod Bas Carbone | Prod Renouvelable |
France | 56 g | 92 % | 26 % |
Allemagne | 388 g | 63 % | 49 % |
Danemark | 169 g | 82 % | 79 % |
Finlande | 137 g | 84 % | 52 % |
2023 | Intensité Carbone | Prod Bas Carbone | Prod Renouvelable |
France | 53 g | 93 % | 28 % |
Allemagne | 400 g | 63 % | 59 % |
Danemark | 146 g | 85 % | 81 % |
Finlande | 82 g | 92 % | 51 % |
Je laisse le lecteur aller vérifier les chiffres et mettre en évidence certains aspects de la transition énergétique. Dans ce tableau j’ai tenté de mettre en parallèle des pays de population similaire et PIB (France/ Allemagne & Finlande/ Danemark).
Il est important de constater qu’entre 2017 et 2023, 1 seul pays voit réellement son intensité CO2 diminuer : la Finlande. Cette diminution est actée à partir de 2023, date à laquelle leur réacteur nucléaire Olkiluoto 3 est entré en exploitation commerciale.
Pour ce qui est du Danemark, nous constatons que la part de renouvelable est très élevée et cela depuis 2017 (73%). Cependant, malgré ce haut taux de renouvelable dans la production électrique, l’intensité carbone reste très élevée.
On constatera que lorsque le Danemark augmente son renouvelable de 8% (de 73% à 81%) la Finlande l’augmente de 6% (de 45% à 51%). L’intensité Carbone a chuté de 233 g à 146 g au Danemark et de 205 g à 82g en Finlande. Le Danemark a plus investi dans le renouvelable que la Finlande (pour une population quasi identique) et a vu son intensité carbone diminuer bien moins drastiquement que la Finlande.
Dans le même temps, on constate que la part de renouvelable a augmenté de manière drastique pour l’Allemagne, passant de 37% à 59%. Cette augmentation s’est accompagnée d’une réduction de 128g de CO2, passant de 528 g à 400g. On remarquera cependant qu’entre 2020 et 2023, si la part de renouvelable en Allemagne a augmenté de 49% à 59%, l’intensité carbone a quant à elle augmenté, passant de 388g à 400g.
La France, qui possède un parc nucléaire actif depuis les années 60, a l’intensité carbone la plus basse du groupe.
Il est primordial de comprendre que les énergies renouvelables ne sont pas aussi vertueuses que cela quand il s’agit de faire chuter le Carbone. Si le but de la transition énergétique est vraiment de limiter les émissions de CO2, alors les exemples français et finlandais devrait être pris en exemple.
Conclusion
La transition énergétique s’accompagne d’une forte communication autour des énergies renouvelables et des voitures électriques, qui s’apparente bien plus à du dogmatisme qu’à la réflexion.
L’exemple du Danemark est éclairant car la constitution de ce pays interdit la production électrique d’origine nucléaire. Donc on ne peut suspecter le Danemark d’opposer le renouvelable et le nucléaire puisque cette guerre ne peut avoir lieu. Il convient donc juste de constater les conséquences des choix danois.
Depuis 2005, la société DONG a privatisé l’ensemble du secteur électrique danois et a développé un programme d’implantation de voitures électriques au Danemark. Force est de constater que depuis que DONG a la main sur le marché, les importations d’énergie ont commencé à réaugmenter, jusqu’à rendre le Danemark importateur net d’énergie. Ce constat à lui seul est alarmant, car il va à l’encontre même de ce qu’a été la stratégie de souveraineté énergétique de ce pays depuis 1990.
Alors que DONG était initialement la société Danoise des Pétroles et des Gaz, les actifs pétroles et gaz ont été vendus à un groupe chimique Britannique.
Alors que DONG décide de se lancer dans le tout renouvelable, la valeur de l’actif DONG s’effondre en bourse.
L’état Danois étant actionnaire à 50,1% de DONG, on peut dire que durant les années 2005 à 2023, DONG-ORSTED a vendu ses bijoux de famille pétrole et gaz à un groupe privé ainsi que le transport et la distribution d’électricité, pour ne garder que le renouvelable, ce qui au Danemark se résume à l’éolien, donc du vent.
Le but initial énoncé de la transition énergétique est de faire chuter l’intensité carbone. Avec l’exemple du Danemark, nous remarquons que l’intensité carbone reste très élevée et cela malgré des investissements massifs dans le renouvelable.
Est-ce qu’en définitive, la transition énergétique ne serait pas une vaste opération de transfert de la richesse publique détenue par les nations vers des groupes privées, via les politiques énergétiques imposées par l’UE ?
Cette question grave nécessiterait d’être débattue. Elle sera abordée lors d’un prochain article.
François NUC
Ping : Comment le marché européen de l’énergie nous entraine vers un choc frontal avec la Russie - Strategika
Ping : Comment le marché européen de l'énergie nous entraine vers un choc frontal avec la Russie - STRATPOL
Ping : Comprendre le marché commun et l'explosion des tarifs de l'énergie - STRATPOL
Il me semble que dans le camembert au début de votre article la part fossile est de 14% et non 39%. ce n’est certes pas décarboné mais tout de même un peu plus. L’intermittence de l’éolien impose de construire d’importantes structure de stockage surdimensionnée si possible ; un réseau bien dimensionné pour transporter l’électricité vers le stockage; le processus stockage déstockage se fait avec des pertes (selon le stockage choisi: step, hydrogène, volant d’inertie…) dont on doit tenir compte évidement en surdimensionnant aussi les moyens de production. Ceci implique que le coût d’un système éolien/solaire complet est beaucoup plus élevé que l’installation d’éoliennes. Sinon ce sont des systèmes commandables à gaz ou pire au charbon/lignite qui équilibrent le réseau
Bonsoir,
Il y a effectivement une petite subtilité dans la lecture du graphique.
En fait je ne parle pas d’énergies fossiles, mais bien d’énergie carbonée.
Le biogaz et la biomasse sont “renouvelables” mais bien carbonés.
Et c’est vraiment l’idée de ce camembert: de montrer qu’il y a d’un coté le pur renouvelable (éolien/ soleil/ hydro) qui représente 61% du gâteau, et le carbonée qui représente 39%.
39% carboné qu’il convient de mettre en parallèle avec l’exemple Finlandais (population quasi identique d’environ 10 millions 300) qui a réussi a vraiment décarboner sa filière électrique via le nucléaire.
Soit le carbone est un souci, alors le nucléaire semble plus efficace que l’éolien
Soit le carbone n’est pas un souci, alors pourquoi imposer une transition énergétique sur base du carbone
Effectivement pour la suite de l’intégration des ENR sur le réseau, il conviendrait de faire des investissements massifs tel que vous le décrivez… La grande question est , est ce que le jeu en vaut la chandelle?
Très bon article.
Le marché financier contrôle tout. Et les politiques ne sont que des exécutifs maintenant dans leurs entreprises.
Merci pour le commentaire. Je tacherai d’étayer les propos avec d’autres articles.
Bonjour, merci pour cet analyse bien structurée, concernant le gaz ,Total Energy a une importante activité et part dans son bilan , considérez vous qu’elle dépend néanmoins des anglo-saxons et du WEF , éventuellement du fait de la part étrangère de son actionnariat
Bonjour,
L’histoire de Total est très emblématique des enjeux supra nationaux que représente le gaz et le pétrole.
A l’origine, Total était la CFP (Compagnie Française des Pétroles). Cette CFP a vu le jour à la fin de la 1ère guerre mondiale, qui a démontré l’importance des armes mécanisées (char/ avion). Donc le pétrole est fondamental.
Cependant, à ce moment de l’histoire la CFP ne possède pas de champ d’exploitation. Il faut attendre la conférence de San Rémo de 1924 pour que les 25% de participation de la Deutsch Bank dans la Turkish Petroleum Company soit transféré justement à la CFP en guise de paiement d’indemnité de guerre.
Donc en 1924, la CFP est une société publique dont le capital dans la TPC provient d’un paiement d’indemnité de guerre.
Cependant, dès 1924, les anglo saxons (US/UK) considèrent que le pétrol est leur chasse gardée. Donc de ce fait la TCP est un peu leur enfant qu’ils vont controler.
Aussi ils n’auront de cesse que d’orienter les décisions de la CFP, futur Total à agir sur un marché controlé par eux.
Ce n’est qu’en 1960 sous la volontée de DeGaule qu’une nouvelle structure est créée: l’UGP: Union Général de Pétrol. l’UGP est un regroupement entre la SN REPAL, RAP et le GEP (je vous laisse creuser l’histoire de ces groupes).
La volonté de Degaulle est justement de s’affranchir peu à peu des majors étrangères, mais aussi de la CFP qui justement regarde trop du coté US/UK.
A la création de l’UGP un tollé général est mené en France par les majors , et colporté par les médias (le figaro- Paris presse …) Une vraie campagne de dénigrement est orchestrée contre ce projet.
Le projet voit le jour et l’UGP va agir là ou la France avait découvert du pétrol mais ou préalablement la France était dépendante de groupe étranger pour l’exploiter ( Afrique Equatorial, Sahara…)
En 1967, la marque ELF est créée par l’UGP.
En comparaison la CFP avait créé la marque TOTAL en 1954.
A ce moment de l’histoire nous avons donc en France, 2 géants: ELF et TOTAL.
ELF qui est le bras armé de l’indépendance énergétique de la nation France
TOTAL qui est un groupe pétrolier fonctionnant comme les majors anglo saxonne.
La crise Iranienne de 1953 orchestrée par les US est un très bon exemple de la guerre fratricide que s’oppose TOTAL et ELF.
UGP pas encore ELF a clairement pris parti pour le 1er ministre Mossadegh, tandis que la CFP regardait clairement du coté des US/UK. (pour comprendre en loisir : https://www.lelombard.com/bd/chroniques-diplomatiques/iran-1953)
Puis arrive 1999. A ce moment ELF lance une OPA sur Total. Cela permettrait enfin à la nation France d’avoir son groupe pétrolier indépendant des groupes privés US/UK. Alors en pleine bataille financière, la juge Eva Joly (écologiste) fait éclater au grand jour ce qui restera comme l’affaire ELF.
L’action ELF décote en bourse et d’acheteur, ELF devient l’acheté. TOTAL rachète l’intégralité du groupe ELF, et devient TotalFina ELF.
L’histoire d’indépendance de Total ne s’arrète pas là . En effet, les années passant , un PDG charismatique prend la tête de TOTAL: il s’agit de Christophe de Margerie.
La volonté de Christophe de Margerie est de développer l’indépendance opérationnelle de TOTAL sur les marchés dont les US/UK ont été bannis: à savoir la Russie et l’Iran.
Aussi, Total lance un plan d’exploration en Russie et en Iran avec bien entendu l’accord des pays en question.
Christophe de Margerie est un ami intime de Vladimir Poutine également.
Trop c’est trop pour des intérêts croisés. Christophe de Margerie meurt dans un accident d’avion en 2014.
On n’expliquera jamais les causes réelles de cet accident. Mais grosse suspicion d’attentat qui rappelle étrangement le décès du PDG d’ENI Enrico Mattei en 1962, alors que sous son impulsion le groupe Italien avait négocié des accords cadres fondamentaux avec la Libye et l’Ethiopie au nez et à la barbe des US/UK.
Donc pour finir avec ce qu’est Total, ce qu’a été ELF, et aussi ENI, on peut se poser la question pourquoi les groupes latins d’Oil n Gas voient leurs PDG soit accusés soit mourir dans des accidents d’avion?
On pourra également se poser la question du jeu joué par le parti politique les verts?
Puis surtout, on devrait se poser la question du bruit médiatique.
Pourquoi à la suspiscion d’empoisonnement des époux Skripal, il y a-t- il eu un tel bruit médiatique? Pourquoi à la mort de Navalni, il y a-t-il eu un tel bruit médiatique? Et pourquoi au décès de Mr de Margerie, il y a-t-il eu un tel silence autant dans les médias que des politiques pour demander enquête?
Donc je ne crois pas que Total Energy soit indépendant. Il s’agit d’une indépendance de façade. Il ne reste à la France que EDF encore qui puisse porter le signe d’indépendance. Indépendance bien fragile puisque EDF est attaqué de toutes parts.
Si j’arrive à organiser mes idées et à poser la chose clairement, je ferai un papier là dessus.
un Grand Merci Nuc pour cet historique qui a abouti finalement et maintenant à Total Energies et le questionnement sur son indépendance éventuelle…
Ping : Premier de la classe des énergies renouvelable, le Danemark est l’exemple même du pillage des ressources énergétiques
Certes, il nous reste fort heureusement encore un beau parc nucléaire. Mais Fessenheim, qui nous permettait d’exporter vers l’Allemagne, a été arrêtée. Le projet Superphoenix de surgénération, qui devait nous donner plus de 1000 ans (mille ans) d’indépendance énergétique, a été torpillé, ainsi que son successeur, Astrid. On note que, d’un autre côté, Bill Gates lance ses propres projets de surgénérateurs …
J’ai une série d’article à soumettre à STRATPOL sur la question énergie et effectivement Fessenheim et la filière nucléaire est dedans. Le temps de mettre mes idées en ordre pour présenter clairement la chose, et ça sera traité.
Les mentions de l’énergie nucléaire comme énergie décarbonée sont au mieux l’expression d’un manque d’information, au pire une manÅ“uvre assez classique de manipulation et de désinformation. En effet, se limiter à la production _directe_ de CO2 lors de la création d’énergie électrique est clairement insuffisant pour caractériser l’impact en CO2 de la filière entière du nucléaire. Comme dit l’auteur, nous ne discuterons pas ici de la pertinence de se préoccuper de la production de CO2 (il faudrait aussi dans ce cas se préoccuper de la production des déchets de la filière nucléaire entre autres, de l’extraction à la fin d’utilisation, et au “recyclage”)…
J’ai commencé par l’exemple du Danemark, qui a interdit la génération d’électricité d’origine nucléaire par une loi de 1987, pour justement ne pas ouvrir le débat entre Pour ou Contre le nucléaire… J’essaie d’aborder le sujet de l’énergie sans tomber dans le clivage émotionnel lié au nucléaire ou à l’éolien. Les faits sont des faits, et c’est ce que j’essaie d’apporter. Je traiterai clairement le sujet du nucléaire/ éolien plus tard lorsque j’aurai posé les bases de la transition énergétique et du marché européen de l’énergie. Une fois qu’on aura les outils de compréhension des mécanismes qui tirent les ficelles du marché de l’énergie, alors on pourra saisir l’importance des choix en matière de production d’électricité. Et alors seulement on pourra juger du bien fondé ou pas du nucléaire, de l’éolien ou autre forme d’énergie.
Pour votre information Philippe Le Bourg, j’ai mis au point, avec des amis, un procédé de passivation des déchets nucléaires. Après plusieurs années d’efforts infructueux, bien que soutenu par d’anciens conseillers militaires de grands groupes d’armement, j’ai dû renoncer. Je n’ai même pas pu obtenir une visite de l’expérience qui était à disposition.
Alors, ka question des déchets nucléaires n’en est pas une d’une part et, manifestement, certains veulent continuer à générer de tels déchets. Je vous en laisse deviner les raisons.
Une démocratie véritable doit être souveraine dans les secteurs de l’énergie, de l’information, de la politique et de la justice ; sans cela elle n’est qu’un Etat fantoche au service de pouvoirs financiers sans aucune légitimité.
Pouvoirs financiers internationalisés ne parvenant à s’établir qu’en raison de la corruption des dirigeants d’Etats n’ayant jamais été véritablement démocratiques ; ceci ayant l’aspect d’un théorème.
Pour ne regarder que les effets de la loi Arenh, en France, elle se définit exactement comme étant le fruit de la corruption de ploutocrates. Parce que violant d’emblée leurs soi-disant principes économiques dits “de la concurrence sans entraves, avec l’obligation faite au plus performant des producteurs d’électricité de fournir ses concurrents directs (eux refusant de produire de l’énergie électrique) au plus bas prix du marché.
Ceci ne ressemble pas à de l’escroquerie en bandes organisée ; c’en est !
Et oui Kostic, la souveraineté énergétique et monétaire sont les 2 piliers de l’indépendance d’une nation. Il faut ajouter à cela en sous pilier, l’indépendance alimentaire, l’éducation, l’information et l’immigration.
Force est de constaté qu’actuellement, nous sommes sous tutelle pour tous ces sujets.
Je vais tenter de faire une suite d’article sur l’énergie sur STRATPOL, avec l’idée de ne pas me focaliser sur l’ARENH, la loi NOME, le projet Hercule. L’idée est d’aller voir ce qu’il se passe en France certes, mais aussi chez nos voisins, afin de comprendre l’origine de tous ces choix qui semblent être fait par des “ploutocrates” pour reprendre votre expression 🙂
(suite à mon commentaire supra)
Une question : le mouvement d’inversion exportateur net / importateur commence après 2006, avec équilibre en 2012. La vente des actifs danois se fait en 2017 alors que le Danemark était déjà devenu importateur net (même si 4 fois moins qu’aujourd’hui).
Qu’est ce qui explique ce mouvement d’inversion entre 2006 et 2017 ?
S’il s’agit d’un tarissement progressif des puits, alors la vente à sté spécialisée plus à même de rentabiliser des puits en perte de vitesse pourrait s’expliquer ?
Cela ne change pas la bêtise du choix éolienne, mais diminue la causalité “éolienne => perte d’indépendance énergétique”.
cela montre que les banksters de la finance et de l’économie mondialisée ( occidentale au moins ..) utilisent l’hystérie ecolo-climatique pour s’accaparer les productions d’énergie , lesquels sont stratégiques pour les états , et donc devraient rester complètement en possession de ces derniers .
les picsous du nouvel ordre merdique .
Dommage que l’article comporte quelques erreurs. Entre autre, il affirme qu’en 2020 le Danemark produisait 39% de son électricité avec des sources de production carbonées, alors qu’il produisait 81% d’électricité avec des énergies renouvelables.
De plus il indique l’importation d’énergie qui augmente. Or le Danemark est producteur de pétrole et cette production diminue donc il est logique que les importations de pétrole augmente.
Il est fréquent de confondre énergie et électricité.
Il ne s’agit pas d’erreurs de l’article, mais de la discordance de 2 sources différentes (qui sont chacune indiquée).
La plus fiable concernant le % d’origine carboné dans la prod d’électricité DK est sans doute le Danish Energy Agency => 39% en 2020.
L’Electricity map a son intérêt davantage parce qu’elle utilise une même méthodo sur plusieurs pays, et donc permet une comparaison de l’évolution de ces derniers, cf. les tableaux fournis.
Enfin, ce n’est pas le lien “je baisse ma prod pétrolière donc je deviens importateur” qui pose question, mais le pourquoi de cette baisse de prod.
Et au cas où cette baisse serait la conséquence d’un choix de l’éolien vs pétrole (par exemple par abandon de recherche de nouveaux sites, par baisse des investissements etc.), ce n’est alors pas la diminution de CO2 qui a motivé ce choix (cf. comparaison Finlande/FR)
Et si c’était l’espoir que l’éolien pourrait avoir la même production énergétique que le pétrole/gaz, alors cet espoir aujourd’hui a fait long feu…
=> quelles sont les vraies motivations de la poursuite de ces politiques au vu de leur conséquences (notamment perte d’indep énergétique) ?
Bonjour Frédéric,
Je vais tenter de répondre à vos commentaires sur 1 seul.
Premier point: émettre l’idée de l’incompétence de nos politiciens est une vraie erreur, car elle supprime de facto l’idée fondamentale de la trahison des élites qui phagocytent les intérêts publics aux bénéfices des intérêts privés. Cette idée se retrouve au niveau de l’agriculture, de l’éducation nationale, de l’immigration, de la monnaie… Parler à chaque fois d’incompétence cache vraiment la notion de trahison.
Deuxième point: Il est effectivement assez complexe de trouver des chiffres qui sont tous équivalents. Pour exemple il est très compliqué de trouver exactement le nombre d’éoliennes installées, la puissance installée et la production effective des éoliennes années par années. Sur chaque source, ils existent des discordances. Alors pensez bien que pour mesurer un pourcentage d’origine charbonnée ou non, c’est encore plus complexe. L’avantage de l’électricity map c’est qu’elle est assez visuelle pour étayer un propos.
Troisième point: à votre question “quelles sont les vraies motivations de la poursuite de ces politiques au vu de leur conséquences ?” je ne peux que supputer une réponse. Il y a un agenda global basé sur la transition énergétique à mettre en Å“uvre dans les pays dit de l’Ouest. Cet agenda est institutionnalisé par la commission européenne via la politique énergétique de l’Union. Comme le montre le graphique de l’Ambassade de France, on voit bien qu’à partir de 2005, le Danemark change sa politique énergétique pour peu à peu devenir importateur. Il en est de même pour l’agriculture par exemple en France. Nous étions exportateurs nets, et nous sommes entrain de devenir importateurs nets. Et cette réflexion se porte également sur des pans entiers de l’économie. En gros les pays européens sont entrain de devenir importateurs nets dans divers domaines et paient ces importations avec de l’Euro. L’Euro qui est le bras armé de la dette européenne. Pour importer des biens, nous exportons de la dette. Cependant ce mécanisme aura bientôt une fin, car la valeur de l’euro ne réside que dans 2 facteurs: la confiance que les banques centrales mondiales veulent bien porter à cette monnaie, et la capacité pour les industries européennes à développer de la valeur ajoutée à partir des importations. Hors il se trouve que la monnaie Euro est en perte de confiance sur les marchés internationaux, et que nous ne sommes plus entrain de créer de la richesse à partir de nos importations. Donc à court terme j’imagine que tout cela va s’effondrer. On touche ici au cÅ“ur de ce qu’est la souveraineté d’un état nation.
Il faut savoir que le biogaz, la biomasse sont considérés comme des sources d’énergies renouvelables. Vous pouvez être renouvelable ET carboné. Le Danemark ayant un grand réseau de centrale à cogénération notamment sur la région de Copenhague/ Fredericksberg pour assurer le chauffage urbain, nous avons là une situation où l’énergie utilisée est renouvelable, mais aussi carbonée, autant pour la production d’électricité que de chaleur.
Il n’y a pas confusion entre production d’énergie et d’électricité dans l’article. Cette inversion exportation/ importation reflète bien d’un choix politique. Choix politique que l’on retrouvera dans d’autres pays Européen tel que la France. Quelle est la logique en France par exemple de fermer Fessenheim pour ensuite créer des centrales à gaz pour compenser la fermeture de Fessenheim. Dans cet exemple, je ne parle par d’énergie renouvelable. Je parle de production d’électricité carbonée. Fessenheim étant non carbonée, pourquoi la fermer pour ouvrir des centrales à gaz en Bretagne qui elles seront carbonés. La France n’est pas producteur d’uranium mais dispose des filières d’achat de ce combustible qui sont assez diversifiées. Tandis que pour le gaz, le choix est assez limité: nous devons forcément passer par des majors Anglo Saxonne du gaz pour s’approvisionner. Autant en France qu’au Danemark, il y a eu modification de la stratégie énergétique de l’état pour le rendre peu à peu importateur d’énergie. De plus le Danemark ayant une très forte industrie pétrolière, pourquoi l’état Danois a donc vendu cette filière au groupe britannique INEOS? Le Danemark aurait très bien pu garder cette pépite industrielle afin de prospecter d’autres zones dans le monde.
Merci à l’auteur de la clarté, exhaustivité et en même temps concision de son article & merci à stratpol de publier articles de cette qualité !
Ce qui me parait incroyable – mais bon, cela m’arrive souvent car je suis naif – c’est que le passage d’exportateur net à importateur net est gros comme le nez au milieu du visage + est un changement critique pour un pays comme le Danemark. Tous les acteurs politiques/media au Danemark ne peuvent pas ne pas l’avoir vu.
De plus, la fausse promesse des éoliennes (leur bilan global énergétique désastreux, pb de maintenance, non recyclage etc.) est depuis longtemps démasquée (enfin, il me semble)… et en tous les cas, ne peut être ignorée des politiques/décideurs Danois qui la vivent en direct…
Comment expliquer alors que la “balance” semble encore équilibrée, pour ces acteurs/décideurs, entre perte de leur indépendance énergétique, contre une “diminution” toute relative du CO2, sans aucune signification à l’échelle du globe (même pour les fanatiques du GIEC qui croient en ‘réchauffement du fait CO2 humain’, il est visible que le Danemark ne représente rien en terme de génération de CO2 humain en comparaison à l’Inde, la Chine etc.).
Bref, l’incompétence ayant des limites, il semble qu’on soit forcé d’admettre la triste conclusion de l’auteur… (et que pour les honnêtes, il y en a forcément, le poids de la culpabilité les entraine à poursuivre cette cavalerie plutôt qu’à faire machine arrière… )
Les fanatiques du GIEC se chargent de FAIRE CROIRE à un problème de CO2, afin de passer les plats aux financiers internationaux ayant organisé la future et exclusive croissance de leurs profits, via des investissements fondés sur le catastrophisme du GIEC.
La question centrale n’étant même pas celle du CO2, mais celle de leur possession des groupes médiatiques influenceurs.
Pour parenthèse édifiante, lorsque des scientifiques indépendants établissent que le taux de CO2 SUIT le réchauffement climatique (et non l’inverse), point de campagne de presse !
Exactement, il est clairement avéré que l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère suit l’augmentation de la température atmosphérique avec quelques années de décalage. En gros lorsque la température augmente, alors 4 à 5 ans plus tard, on voit une augmentation du CO2. La vraie question devrait être: Mais qu’est ce qui a provoqué l’augmentation de la température?