Entretien avec Pierre-Antoine Plaquevent :
1 De la terreur bolchevique au marxisme culturel
2 De Francfort à la Californie
3 La personnalité autoritaire
4 Kinsey report
5 Freudo-marxisme
6 Des universités américaines à Mai 68
7 Du social au sociétal

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Xavier Moreau
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14 thoughts on “Comprendre le marxisme culturel

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  • Marx a proposé la même chose que K Schwab : “vous ne possèderez plus rien et vous serez heureux”.
    En vérité, la nomenklatura jouissait de biens dont elle n’était pas propriétaire, mais les prolétaires (ceux qui ne possèdent que leur progéniture, proles en latin, ne possédaient vraiment rien.

    Cet article formule très bien ce qu’est le marxisme tout court :

    Pourquoi Marx adorait les banques centrales
    Mises Institute

    En émettant de la monnaie fiduciaire à partir du vent, une petite clique de partisans des banques centrales et leurs employés, décident, pour paraphraser Friedrich Nietzsche, d’une « réévaluation des valeurs. »

    citation premier §
    “Dans son Manifeste pour le Parti Communiste (1848), co-publié avec Friedrich Engels, Karl Marx appelle à prendre des mesures – pragmatiquement indiquées comme des « incursions despotiques sur les droits de propriétés » —qui seraient « inévitables en tant que moyen afin de révolutionner entièrement les modes de production, » c’est-à-dire afin de permettre l’avènement du socialo-communisme.

    La cinquième mesure de Marx stipule : « La centralisation du crédit auprès de l’État, à travers des banques nationales fonctionnant avec un capital d’État et un système de monopole exclusif. » Un postulat particulièrement perspicace, a fortiori alors qu’à l’époque où Marx l’avait formulé, les métaux précieux, or et argent principalement, étaient utilisés comme monnaie.”

    https://www.contrepoints.org/2019/02/27/338187-pourquoi-marx-adorait-les-banques-centrales

    Marx veut confisquer la propriété privée du capital productif, mais pas les banques, qui pourtant étaient à son époque essentiellement privées.
    Les banques centrales citées dans l’article ne sont pas des banques d’État, mais des banques privées aussi.

    On comprend qu’il ait pu travailler pendant 10 ans pour le Wall Street journal.

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  • le “marxisme culturel” est une invention d imposteurs ricains qui se réclament d’un “marxisme” qui n existe pas pour attirer et duper les progressistes attirés par la connaissance scientifique de l histoire de l économie et de l état.
    Le communisme est un humanisme incompatible avec les théories woke , du genre, la substitution de la lutte des races à la lutte des classes l’immigration et autre ! Et il est parfaitement compatible avec nos moeurs que les néocons ricains et leurs satellites européens veulent détruire . Je rappelle que G. Marchais exigeait l arrêt de l immigration et du rapprochement familial en 81!
    Que les jobards “experts en marxologie” cessent leur propagande néo fasciste et lisent les auteurs dans le texte au lieu de vomir les pires sottises qui ne les honorent pas. Je suis prêt au débat en face à face !

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    • Le marxisme culturel comme trahison de Marx, soit.

      Mais à qualifier de “néo fachiste” tout ce qui vous déplaît, et qui est éloigné du “fachisme” plus encore que de Marx, vous révélez combien hélas se dire marxiste est fréquemment (pas toujours) une façon d’être partisan, sinon sectaire parfois.

      Entre Popper et Marx, il y a un point commun : l’internationalisme. Il n’implique certes pas l’immigrationnisme, mais une alliance de fait entre capitalistes et extrême gauche.

      Marx croyait avoir tout compris du monde. Il pensait avoir trouvé la clef de tous les problèmes et les résoudre ainsi “scientifiquement”, mot que vous employez d’ailleurs. En fait, la Science, c’est le doute. La certitude n’est que foi fanatique. Marx était un utopiste dévoré d’hubris, et on attend encore que quelque chose de bon et solide se fonde sur ses théories religieuses (“scientifiques”).

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      • Oui la science c’est le doute comme la religion c’est la certitude ! Arretez de jouer sur les mots. Le doute est un des moyens de la science mais pas son résultat. La méthodologie scientifique assure un “degré” de certitude de ses résultats ; ce n’est pas le cas de la religion.
        La “certitude” c’est comme la “liberté” ça n’existe pas vraiment : il y a des degrés de certitude comme il y a des degrés de liberté (aussi nommées “marges de manoeuvre”).

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    • Soit dit sans vouloir vous vexer, lorsque l’on parle de marxisme culturel, évidemment on ne fait pas référence au pur marxisme de Marx.

      Les freudo-marxistes se réclamaient de Freud et de Marx. S’il est légitime de remarquer que Freud, lui, n’était pas marxiste, il n’en reste pas moins que c’est au nom, aussi, de Marx que cette doctrine se réfère.

      Vous même qualifiez de « néo-facistes » des gens qui sont plus éloignés encore du fascisme que de Marx. La paille et la poutre.

      Entre Popper et Marx (ou entre l’ « École de Francfort » et Marx), il y a des points communs réels : la volonté de faire advenir sur terre une société où les individus soient d’indiscernables fourmis, la certitude d’avoir compris l’Unique Problème du monde, de comprendre celui-ci « scientifiquement » (notion sur laquelle vous prétendez d’ailleurs vous appuyer), c’est-à-dire en fait une certitude (alors que la science n’est justement que le doute et la vérification, tandis que la certitude ressortit à la foi fanatique). Un utopisme, une ὕϐρις. Une sorte de millénarisme laïcisé.

      Je me rappelle bien Georges Marchais, et ce que vous en dites mérite d’être rappelé, assurément. Mais l’obsession antifasciste du P.C.F..en fit un allié objectif des capitalistes, promouvant des mesures bâillonnant toute opposition à l’immigration.

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    • Bien d’accord avec vous.
      Je rajoute que le Freudisme a été la réponse (l’arme) quasi immédiate (début du 20 ième siècle) de la bourgeoisie pour contrer le développement du marxisme : premier affrontement du “sociétal” (les moeurs) contre le “social” (la lutte des classes). “La liberté des moeurs” plutôt que “l’égalité sociale”; mais aussi aujourd’hui, pour supporter la dureté de la vie, “la liberté légale de se droguer” plutôt que “l’égalité sociale”. Etre libéral c’est avoir en horreur l’égalité sociale.

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  • Intéressant, je n’avais pas vu le lien entre l’exacerbation du sexuel en Amérique et le gauchisme. J’ai 68 ans et j’ai donc passé ma jeunesse dans le climat gauchiste de “libération sexuelle”. Cela ne me plaisait pas mais par contre, j’appréciais les libertés annexes comme ne plus être enfermée dans la famille (justement trop étroite du fait des migrations vers Paris et sa banlieue), la liberté vestimentaire, la liberté de mouvement, la camaraderie fille/ garçon qui justement n’existait pas dans le milieu du travail (ouvrier) où les femmes étaient juste envisagées comme utilisables ou pas sexuellement, considérées selon leurs formes et pas du tout comme êtres humains avec qui l’on pouvait échanger des idées et surtout pour ceux que j’ai rejoint, l’envie de retourner vivre à la campagne. Donc, je suis passée par dessus les aspects désagréables (drogue, partenaires changeants au gré de l’évolution personnelle quoique encore en lien avec l’affectif pour ce qui est du réseau fréquenté, surtout lié par un idéal anarchisant de type proudhonien).En fait, il y avait des gens très différents qui se rassemblaient par besoin de redéfinir l’éducation (Freinet, Montessori, Steiner…), les moyens et les nécessités de production matérielle, les rapports entre les gens, entre hommes et femmes etc…Certains avaient fait leurs choix, d’autres pas. A-t-on initié ce qui se passe actuellement ? Je pense que nos motivations ont été complètement récupérées et détournées. Ceci dit, en revenir “aux sources” comme si elles étaient bonnes est discutable. Le patriarchat pourrait se défendre si il y avait des garde fous mais les années 50, en région industrialisée et ouvrière notamment, les femmes se trouvaient isolées et non défendues lorsqu’elles étaient mariée à des hommes violents, ivrognes ou qui abusaient de leur autorité instituée même quand ils étaient stupides etc …En revenir au catholicisme… les valeurs en sont bonnes mais l’accent a trop été mis sur la mort, la souffrance, la culpabilité systématique, par principe, sur la base du fait que Jésus serait mort pour nous… Je me suis toujours dit que vu l’état de l’humanité, je ne voyais pas bien l’utilité donc, je n’y ai pas cru sauf à penser que Jésus était insensé…Et puis si il est en même temps Dieu et son fils… très compliqué et l’on ne voit pas bien pourquoi il aurait souffert comme tout homme normal alors qu’il aurait pu échapper au sensibilités de la chair. Donc, pour l’accès au spirituel c’est la vérité qu’il faut chercher et elle n’est pas plus dans les religions qui ont dominé du fait de rapports de force que dans les “hérésies” ou les croyances locales. Quant-au retour vers l’antiquité… il y a eu de grands penseurs qui étaient en même temps des gens très violents, sans aucune pitié, accessoirement homosexuels, usant et produisant des prostituées à partir d’enfants “formés” très jeunes pour cet usage, ainsi que des pédophiles (puisque le phénomène était culturel dans l’aristocratie grecque ou du moins athénienne). Bien que cela ne semble pas avoir empêché de raisonner intelligemment ceux qui étaient nécessairement passés par ce qui semble avoir été une initiation dans tous les sens du terme, on doit se poser des questions si l’on considère que la pédophilie est une abomination. Etait-elle alors perçue comme lien charnel entre maître et élève, vécue de la même façon que les catholiques se sentent pénétrés par Dieu quand ils ingèrent une hostie-chair du Christ (ou du vin de messe assimilé au sang du christ pour les curés) ? Comment s’expliquer sinon qu’ils ne soient pas devenus tous malades mentaux ? En bref, le passé, ce n’est pas la panacée même si l’on doit combattre la volonté de certains de nous réduire à des bouches à nourrir, à maintenir en assez bon état physiologique, à faire jouir (sexe ou drogues, grandes fêtes laïques à thème orientant la pensée commune) en échange de travail occasionnellement fourni si nécessaire… le temps nécessaire…Malgré ses valeurs, sa volonté de placer l’humain potentiellement, spirituellement, très haut, le catholicisme n’a pas empêché les guerres cruelles, impitoyables tant pour les ennemis que pour les populations des régions traversées. L’islam non plus. Ces grandes religions limitent peut-être la barbarie mais ne l’empêchent pas, elles servent même parfois de justification pour déchaîner la barbarie étouffée en période de paix. Donc, il faut encore chercher pour trouver une bonne solution à ce qui nous arrive…L’idéologie qui a dominé depuis l’après guerre a été de croire que l’amour (confondu avec la copulation)et que l’absence de frustration (dès l’enfance) éviterait la barbarie. On s’est fourvoyé mais la violence existait aussi avant même si elle ne pouvait pas s’exprimer aussi publiquement qu’aujourd’hui. Les abus de toutes sortes peuvent générer de la violence (enfouie et réprimée ou exprimée selon les possibilités du moment) et il y a sans doute aussi des prédispositions individuelles. L’amour étant l’opposé de la haine, il peut évidemment réduire la violence mais il y a des situations où il ne permet pas de se défendre de l’adversité. Reste à utiliser la force de l’adversaire pour ne pas avoir à cultiver la haine pour faire face…Pour ce qui est du monde invisible… On n’en sait pas encore grand chose, on ne peut affirmer que ce que l’on peut prouver par des faits ou démontrer. Imposer aux enfants de dire “je crois” ou “j’atteste qu’Allah….” c’est du terrorisme intellectuel car on les oblige à dire ce qu’ils ne peuvent pas penser, ce n’est pas plus acceptable que d’obliger les gens à s’offusquer quand ils ne le sont pas, à dire que Poutine est un nouvel Hitler ou presque, à inverser le bien et le mal etc…On peut interdire de diffuser des mensonges mais on ne peut obliger personne à affirmer des choses dont il ne peut pas être convaincu. Donc il faut continuer de chercher la vérité.

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  • Karl Marx, Guy Debord, Friedrich Engels… Référez-vous aux nombreux entretiens de Francis Cousin que vous trouverez sur la chaîne Guerre de Classe (You tube, notamment). Nous attendons tous avec impatience la prochaine vidéo de Guerre de Classe avec Francis Cousin sur le traité de Rapallo.

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  • L’auteur globalisme sous le vocale « marxistes » et « communistes » la frange trotskyste de cet ensemble. D’où leurs liens avec le freudisme, leur capacité à être envoyés aussi Etats-Unis et autres liens…

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  • Très intéressant merci.
    Auriez-vous une référence sur ce sujet ?

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