Certaines armes russes actuelles ont plusieurs décennies d’avance sur le reste du monde, et c’est en grande partie grâce aux recherches du chercheur français Jean-Pierre Petit1.
Dès 1975, Jean-Pierre Petit a émis l’idée que pour atteindre des vitesses hypersoniques dans l’air (soit supérieures à mach 3,6), il fallait supprimer l’onde de choc. Pour cette idée trop originale, il a été qualifié de malade mental par le CNRS et le monde de la recherche de l’OTAN, et mis au ban de la recherche officielle.
Il a effectivement trouvé comment supprimer l’onde de choc : c’est ce qu’il a appelé la magnéto-hydro-dynamique (MHD). La MHD permet d’agir sur un fluide (air ou eau) au moyen de forces électromagnétiques, pour diriger son écoulement, par exemple autour de la pointe d’un avion, d’un missile, ou d’un drone sous-marin.
Dès le départ, les Russes se sont dit “pourquoi pas”, ils ont suivi de près ses publications, et ont fait leurs propres recherches, puis les ont mises en application. Il a fallu 40 ans aux Russes pour passer des publications de Jean-Pierre Petit à des armes déployées. À ma connaissance, il n’a pas travaillé avec les Russes, qui ont simplement suivi ses publications.
Le 1er mars 2018, il y a environ 5 ans, Vladimir Poutine prononce un discours à l’Assemblée Fédérale de Russie, et à la fin de ce discours, il présente les nouvelles armes russes.
Le 13 avril 2018, Jean-Pierre Petit revient sur ce discours dans une vidéo:
Dans sa vidéo, Jean-Pierre Petit (JPP) choisit des extraits de ce discours, en fait l’analyse minutieuse, et nous explique comment fonctionnent ces armes, avec ses qualités de chercheur et de pédagogue.
Cette vidéo essentielle permet à elle seule de comprendre l’enjeu stratégique et politique mondial de ces nouvelles armes. En voici quelques morceaux choisis:
— Vladimir Poutine (VP) : le nouveau missile balistique2 Sarmat est capable d’atteindre n’importe quelle cible sans limite de portée en survolant un des deux pôles.
— JPP : le système antimissile US a prévu seulement le pôle nord, mais pas le pôle sud. Le Sarmat rend donc caduc le système antimissile US. Seule l’énergie nucléaire permet une portée infinie.
— VP : j’annonce un nouveau missile de croisière3 donc à trajectoire imprévisible. Un bouclier antimissile ne peut pas intercepter ce missile, car le principe d’un tel bouclier est qu’une trajectoire balistique est prévisible. La portée est illimitée.
— JPP : comment peut fonctionner un missile non balistique de portée illimitée ? Il fonctionne avec un petit réacteur nucléaire embarqué, sans blindage car il n’y pas d’humain à bord. Le premier lancement a eu lieu en 2017. Le réacteur est amorcé seulement après le lancement, pour ne pas émettre de rayonnements avant le lancement, et il fonctionne pendant une très courte durée, son temps de trajet du lancement à la cible.
* Le réacteur nucléaire a deux fonctions : il sert à la propulsion, et aussi à produire l’électricité qui rend la MHD possible, ce qui permet de supprimer l’onde de choc, et rend le missile hypersonique (voir ci-dessous).
* On peut transposer la MHD dans l’eau. Les Russes ont conçu et déployé un missile de croisière (ou drone) sous-marin, qui peut se déplacer à de très grandes profondeurs, et est ainsi inaccessible à l’interception. Il est capable de frapper partout. Comme le missile non balistique, il embarque un petit réacteur nucléaire, ce qui permet d’utiliser la MHD pour la propulsion (silencieuse, car sans hélice et sans turbulence) et pour supprimer les ondes de choc.
* Il n’a pas de blindage, car il n’y a pas d’humain à bord, et sa vitesse est très élevée.
* C’est une arme de dissuasion, car elle est capable de destructions énormes en créant un tsunami près d’une côte. L’arme embarquée est conventionnelle ou nucléaire. Le 1er essai a eu lieu en 2017.
— VP présente le Kinzhal, missile aéroporté très manœuvrable, se déplaçant à mach 10, de portée d’environ 2000 km, qui peut donc atteindre sa cible en quelques minutes, et qui peut emporter une charge classique ou nucléaire4.
— JPP : ce missile utilise forcément la MHD. Il n’est pas possible de l’intercepter, car sa trajectoire est imprévisible, et il est indétectable par les moyens actuels, à cause de sa vitesse de mach 10.
* Le domaine supersonique s’étend de mach 1 à mach 3,6 (cas du BlackBird US, l’avion piloté le plus rapide); à mach 3,6 l’échauffement dû à la compression de l’air est le maximum possible avec les matériaux existants.
* Le domaine hypersonique se situe au-dessus de mach 3,6 : la MHD est indispensable pour réduire l’échauffement et éviter les ondes de choc.
* Pour que la MHD soit possible, il faut disposer d’une forte puissance électrique embarquée, pour produire des forces électromagnétiques qui contraignent le fluide à se configurer de manière à pouvoir s’écouler, ce qui empêche les ondes de choc de se former.
— VP déclare : “notre système est unique au monde”.
— JPP fait le point sur les armes développées et déployées :
* des missiles de portée infinie, grâce à l’énergie nucléaire, balistiques ou non balistiques, impossibles à intercepter, soit parce qu’ils passent par le pôle sud, soit parce qu’ils ont une trajectoire imprévisible
* des drones sous-marins à énergie nucléaire et MHD, de portée infinie
* des missiles de portée moyenne de 2000 km, hypersonique à mach 10, aussi à énergie nucléaire et MHD (le Kinzhal).
— VP présente un planeur hypersonique, opérationnel, arme stratégique de grande maniabilité, capable de frapper partout, se déplaçant par gravité à mach 20, invulnérable, fait de matériau composite, pouvant monter à 2000°C, le nez est entouré de plasma, donc protégé des tirs laser.
— JPP : le planeur hypersonique est placé en orbite par une fusée classique, le vol plané est mu par la gravité, sans propulsion, sans réacteur nucléaire, il utilise la MHD, l’électricité venant de l’énergie cinétique. Le planeur surfe sur son onde de choc, ce qui lui assure une très grande finesse, et une très grande portée.
Voici les conclusions de Jean-Pierre Petit (en avril 2018) :
- Les Russes n’ont jamais menti sur leur capacité militaire. Il n’y a pas besoin de milliers de missiles, il suffit d’avoir un petit nombre d’armes impossibles à intercepter, ce qui permet une dissuasion efficace.
- Avec ces nouvelles armes, le monde devient bipolaire, avec une évolution possible vers un monde multipolaire, et c’est une garantie de paix, contrairement à un monde unipolaire5.
Le lecteur aura remarqué l’exergue choisi par JPP au début de sa vidéo : “Logique de paix ou logique de guerre ?“, et aura fait le lien avec ses conclusions. Ceci me permet de faire une synthèse de la vidéo de JPP en une seule phrase :
Les nouvelles armes russes, basées en partie sur une idée de JPP, permettent une dissuasion efficace et une évolution vers un monde multipolaire, ce qui est une garantie de paix.
Jacques Vergne, mars 2023
Notes:
1) Site web de Jean-Pierre Petit : www.jp-petit.org
2) Le terme balistique signifie : non propulsé sur une grande partie de son vol, de manière analogue à un lancer de boulet par un canon. Cela permet une économie d’énergie de propulsion. Mais la trajectoire est entièrement prévisible.
3) Un missile de croisière est non balistique, donc propulsé sur son vol entier. L’énergie nucléaire permet des vols propulsés de portée infinie, et de trajectoire non prévisible.
4) Le Kinzhal est actuellement utilisé sur le terrain en Ukraine :
2nd Kinzhal Attack Hits NATO’s Western Command Center 80 meters Underground, 40 Killed
5) Dans un monde unipolaire, une puissance unique revendique le monopole du pouvoir sur la planète entière et cherche à le perpétuer, au prix d’un niveau de conflit élevé.
Un monde unipolaire devient bipolaire quand la puissance qui revendiquait le monopole du pouvoir sur la planète entière s’est assez affaiblie pour perdre ce monopole, et qu’une deuxième puissance est devenue capable de rompre ce monopole et de construire sa propre zone d’influence. Cette bipolarité peut être accompagnée d’un niveau de conflit assez élevé.
Dans un monde multipolaire, il y plusieurs zones d’influence d’importances comparables, qui cohabitent à bas niveau de conflit, et même qui collaborent dans la complémentarité.
Suggestion: inviter JP Petit et un de ses détracteurs scientifiques pour une discussion franche et de bon aloi… Qu’en pensez vous, Xavier ?
Cet article de Jacques Vergne rappelle opportunément que les réalités de terrain (le conflit en Ukraine) confirment la concrétisation, lente mais continue, de nombre de recherches scientifiques (dans certains pays) en produits et outils de puissance (d’abord les armes, comme toujours).
Jean-Pierre Petit parle de MHD depuis plus de 40 ans, face à la morgue des petits bureaucrates civils et militaires de notre pays, et les Russes ont annoncé la concrétisation de leurs travaux militaires sur la question il y a déjà plus de 5 ans. Sans chercher ici à polémiquer sur le thème de la MHD (Magnétohydrodynamique), il est indispensable de constater, au crédit des déclarations du côté Russe sur les missiles hypersoniques, que les spécialistes américains confessent sans difficulté qu’ils y travaillent aussi, mais en admettant au moins 10 ans de retard, et AUCUN scientifique ou militaire Américain n’a tenté de nier l’existence et les performances du Kindjal.
Ceci étant, la prose d’un certain “Yrr”, courageux anonyme défenseur de vérités exclusives, celles dont il aurait la charge, m’a inspiré quelques réflexions personnelles.
Il est des amitiés encombrantes par nature: celui qui, du haut de la majesté de ses diplômes (comme disaient les Frères Jacques dans la Marie Joseph: ”j’suis ingénieur, laissez moi commander!”) commence par insulter les sources du rédacteur Jacque Vergne, puis balaye l’intelligence de ce dernier d’une arrogante qualification de faiblesse, pour finalement lui asséner un discours ex-cathedra censé incarner la vérité de la science (alleluia!…) et terminer par le gratifier d’une profession d’amitié censée être le mot de la fin et le pardon du Prince, celui-là ne mérite que la commisération qu’on peut, charitablement, lui accorder avant de le laisser se noyer dans ses imprécations.
Ce bachi-bouzouk de carnaval, qui prend la précaution de dissimuler son nom tout en s’octroyant le droit d’insulter nommément Pierre Paul et Jacques, devrait, fort de sa science qu’il invoque comme un nom sacré réservé aux rares sachant comme lui, prendre contact avec Jean-Pierre Petit et le défier en débat public pour le terrasser…Je lui souhaiterais, dans cette hypothèse, bien du plaisir, car l’animal JPP est un gros calibre d’intelligence (la vraie, celle qui de plus a de l’humour…).
Qu’on se rassure, Monsieur “Yrr” est un homme tranquille et ne bougera pas. Aboyer depuis son jardin lui suffit, et il continuera à écouter les Gamelins et Damour, avant que l’Histoire, la grande, ne balaye ces médiocres et ne renvoie leurs noms dans le silence de l’oubli. Ou alors, la prédiciton de Michel Audiard, faisant dire à Jean Gabin “quand on mettra les cons en orbite, tu tourneras longtemps”, cette prédiction pourrait opportunément se réaliser et nettoyer le terrain…Qui sait? Vivons d’espoir…
Paul J Chenevier – Skype: polchen
Et vos arguments scientifiques SVP ?
Par exemple niez-vous que les hypersoniques “Kindjal” font leur parcour dans l’espace où il n’y a pas d’échauffement ? (sauf les quelques dernières secondes quand ils plongent sur leur cible, temps trop court pour les brûler)
Niez-vous que la MHD est une force faible ? Qu’elle est la résultante d’un champ magnétique et d’un courant electrique ? Avez-vous une solution pour appliquer ce courant sans contact avec le plasma ?
Non bien sûr, vous n’y connaissez rien, ce qui n’est pas un défaut sauf quand on se mêle de donner tord ou raison aux autres. C’est lamentable.
Ceci dit, je m’attendais à ce genre de réaction, ce n’est pas la première fois que j’essaye d’expliquer par exemple qu’il est impossible d’alimenter un moteur avec de l’eau ou que l’énergie libre n’existe pas. Le résultat est toujours le même, je récolte des insultes de la part des adeptes, des sectateurs d’untel ou untel qui leur a tout expliqué sans qu’ils y comprennent rien.
Un débat ? Une triste expérience de ce genre de débat m’a appris que les escrocs prenennt toujours le dessus, l’assistance qu’il s’agit de convaincre n’y connaissant rien se laisse impressionner par le bagout et l’assurance effrontée de l’escroc tandis que l’approche rationelle du scientifique les indiffère…
Je reste anonyme car mon identité n’a aucun intérêt. Pour ce qui est de notre sujet les faits et les arguments comptent, pas les personnes. Enfin, pour les personnes intelligentes, et les autres je m’en fiche.
Y.
Si si, je t’ai bien lu la première fois et tu récidives.
Tu prétends que le kindjal est un missile qui prend sa vitesse dans l’espace (ou il n’y a pas d’échauffement « sic ») et qu’il replonge sur sa cible de la haut. Alors un peu d’avionique. Le record d’altitude d’un avion de chasse (mig25) jamais égalé depuis 1977 est de 37km de hauteur. Par ailleurs, l’atmosphère assez dense pour faire bruler les météorites s’appelle la mésosphère et elle fait 80km à 90km de hauteur (selon les auteurs). Les kindjals eux, sont tirés depuis des mig31 (qui n’atteignent que 26km : 86.000 pieds).
Tu commences à voir ton délire ? Avec toi les kindjals parcourent plus de km pour atteindre ton « espace sans échauffement » que de km pour atteindre leurs cibles et il faut qu’ils redescendent vers cette cible en traversant 80 km d’atmosphère « à la verticale », toujours selon toi. Oui oui oui… à la verticale ! Sais-tu que la navette « spatiale » rentre dans l’atmosphère avec un angle de 3° pour éviter de cramer et pourtant elle est spécialement protégée, et, pas avec des « matériaux classiques ».
Et c’est le reste du monde qui n’y connaît rien !
Tu as peut-être eu quelques heures de cours sur le MHD et d’ailleurs est-ce sur ce principe que volent les kindjals ? Pour ma part, Je ne sais pas. Mais ce que je sais c’est que tu es un petit prétentieux qui croit tout maitriser parce que Bac +5 (avec mention j’espère), je n’irais pas, comme qualificatif, jusqu’à employer le terme d’escroc mais certainement pas scientifique.
Excusez-moi mais je suis ingénieur et je sais de quoi je parle : la MHD est une force faible inutilisable sur un missile, et Jean-Pierre Petit est un escroc qui a décidé d’utiliser ses diplômes et ses connaissances pour tromper et vendre des livres à la manière d’un charlatan. Quelle pitié de voir ses mensonges répendus partout. Et quelle déception pour moi de lire ça ici. Jacques Vergne ne connait rien à la physique c’est un linguiste. Je dirai juste qu’un missile peut très bien aller à mach 10 ou plus puisque cette vitesse est atteinte hors de l’atmosphère, les Kindjals sont tout simplement des missiles qui montent dans l’espace, vont à mach 10 puis plongent à la verticale de leur cible dans l’atmosphère en fin de trajectoire où ils n’y passent que quelques secondes, pas assez longtemps pour être détruits par la chaleur. D’autres missiles hypersoniques manoeuvrent dans la haute atmosphère où l’échauffement est bien moindre et pareil, ne redescendent vraiment qu’à la fin. Il n’y a pas utilisation de MHD, des matériaux classiques résistent.
Message à charge et anonyme donc aucune valeur.
On peut se fier aux apparences,
On peut répéter les discours des propagandes,
On peut croire aux dogmes.
Mais on peut aussi avoir des oreilles pour entendre et des yeux pour voir.
On peut creuser par soi-même,
On peut faire ses propres recherches,
En faisant jouer intuition et discernement.
Courage, audace et joie sur le chemin du grandir ensemble.
Jacques Vergne
Monsieur Vergne,
Très heureux de pouvoir directement échanger avec vous ! Savez-vous de quoi nous parlons ?
La MHD, c’est appliquer un champs magnétique à un fluide conducteur (par exemple eau de mer, ou plasma dans notre cas), puis faire passer un courant électrique dans ce même fluide : le passage du courant dans un conducteur crée un autre champ magnétique, et en plaçant ces deux champs judicieusement, l’un repousse l’autre et le fluide se met en mouvement. C’est connu depuis plus d’un siècle, depuis les débuts de l’électricité et du magnétisme. Connu mais pas utilisé car très peu efficace.
Voyons maintenant notre missile : il faudrait appliquer un champ magnétique au plasma créé par la compression brutale de l’air, et y faire passer un courant électrique pour repousser le plasma des parois du missile. En pratique ça ne marche pas pour plusieur raisons :
1) Appliquer un champ magnétique efficace se fait depuis l’extérieur du milieu. Par exemple, la RMN (Résonnance Magnétique Nucléaire) des hopitaux entoure les patients, sinon ça ne marche pas. Notre missile ne peut pas appliquer un champ magnétique significatif en étant à l’intérieur du plasma.
2) Faire passer du courant électrique dans le plasma à l’extérieur ? Comment ? Avec des électrodes au contact du plasma brûlant ? Soyons sérieux c’est impossible.
3) La MHD est une force faible, je l’ai dis dans mon premier commentaire. La force de l’air contre le nez du missile est une force colossale. Autant vouloir arrêter une locomotive en soufflant dessus.
Votre commentaire est très bien écrit, je reconnais le talent littéraire mais cela n’a rien à voir avec la science. Je lis avec plaisir que vous parlez de discernement. Avez-vous réussi à suivre mon raisonnement ?
Si je suis ici, c’est bien parce que je ne crois pas à la propagande officielle et que je cherche la vérité. Mais il ne faut pas croire n’importe quoi à la place… JPP vous a trompé c’est tout.
Amicalement,
Y.
Il s’est trouvé des scientifiques brillants pour prédire des tas de choses sur les transports terrestres (train et automobiles), sans parler des transports aériens, sur la base de leurs connaissances théoriques et expérimentales du moments. On voit les choses tout autrement aujourd’hui après recherche industrielle et industrialisation. Je ne parle même pas ici des télécommunications. Comment peut-on sérieusement prétendre ce que vous affirmez sans avoir consulté les travaux de recherche des Russes ? Je reste stupéfait de ce qui me semble une présomption énorme.
Mes excuses pour la faute de frappe.
Ce principe a été utilisé pour pomper de l’aluminium mais aussi du sodium, (quelques pompes spécifiques sur Phenix et Super-Phenix utilisaient ce principe). Problème : le fluide doit être un excellent conducteur, il circule dans des tuyaux eux-même conducteurs et occasionnant des pertes. Ce principe nécessite des courants importants Plusieurs kA sous des tensions très faibles et occasionnant de très mauvais rendements.
Tu es ingénieur ok, moi pas que bac +4, (au fait dans quel domaine ton bac +5 ?) Ce que je comprends dans tes propos c’est que tu nous décris le missile balistique mais que tu ne t’aventure pas à expliquer la trajectoire à Mach 10 en atmosphère qui pour toi n’existe pas si je comprends ?! Les kindjals c’est de la foutaise ? Ben mon gars tente un doctorat et dans la bonne matière !
Je l’ai expliqué c’est dans mon premier message. Vous n’avez même pas lu…
En effet, passer par l’espace est une solution beaucoup plus réaliste que la MHD. Les USA et la Chine développent aussi ce type de missile. Ne pas oublier non plus que le bluff est de mise dans ce genre de communication.
JP Petit est devenu complètement timbré avec le temps…
PS: moi aussi je suis ingénieur centralien + doctorat en énergétique.