Tous les livres sur la Russie

L’autre planète – Chroniques de Pereslavl : Années 16 et 17
Résumé de l’ouvrage
Après 16 ans passés en Russie, je dus prendre ma retraite et rentrer m’occuper de ma mère, qui ne pouvait plus rester seule. Après sa mort, quatre ans plus tard, alors que j’étais installée dans le Gard, je m’étais habituée à l’idée que je ne repartirais plus. Cependant, au bout de deux ans, je pris la décision de revenir vivre dans ce pays qui m’avait attirée dès mon adolescence de telle manière qu’on peut parler de vocation particulière.
Je n’en renie pas pour autant la France, à laquelle je reste attachée, dont je reste imprégnée et dont je conserve la langue. Mais à un certain moment, j’ai choisi, et ne le regrette pas, même si au moment où je l’ai fait, cela ne fut pas très facile. Je ne m’étendrai pas sur toutes les raisons que j’ai eues de le faire, elles apparaissent au cours du texte que je propose et qui est le début de mon journal de Russie, le blog que j’avais ouvert à mon arrivée, à l’intention des gens que je laissais en France, et qui pour toutes sortes de raisons, n’allaient pas sur les réseaux sociaux. C’était en quelque sorte, pour moi, une lettre régulière à destination collective qui a pris de l’ampleur et qui est devenue un témoignage.

A propos de l’auteur
Laurence Guillon est née en 1952. Après des études de russe et d’arts plastiques et une jeunesse erratique, elle publie en 1985 une première version de son roman Yarilo, sous le titre « Le Tsar Hérode », au Mercure de France (prix Félix Fénéon) qu’elle réécrit complètement lors de son déménagement définitif en Russie, en 2016, pour l’harmoniser avec sa suite, « Parthène le fou ».
Passionnée de folklore russe ethnographique, elle est aussi aquarelliste, pastelliste. Ce livre rassemble les années 16 et 17 de son blog, les Chroniques de Pereslavl, où elle relate sa vie dans la petite ville de Pereslavl-Zalesski, au nord de Moscou.

L’Etat invisible (roman)
César est membre des services secrets.
À travers le récit de sa vie, ce roman d’espionnage revisite un siècle de mensonges et de manipulations tout en révélant des faits inédits : du secret du général De Gaulle à celui de Macron, en passant par la filiation réelle de Vladimir Poutine, l’identité du véritable auteur des attentats du 11 septembre, ou encore les enjeux cachés de la guerre d’Ukraine.
Dans un monde, le nôtre, gouverné par des personnages très différents de ce qui est imaginé par ceux qui ne sont pas dans les coulisses.


De l’Argentière à Moscou… et retour
Nombreux sont ceux, parfaitement convaincus, qu’au XIXème siècle et même au début du XXème, la Russie des Tzars était un pays sous-développé et totalement dictatorial comme l’était assurément la France durant les règnes de ses rois. Une idée généralement bien ancrée, relayée en cela par des médias, soit ignorants, soit non sans intérêts divers et variés ce qui est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui. Rien n’est évidemment plus erroné. Ici relatée dans tous ses détails, l’aventure parfaitement réelle d’un habitant de Largentière, petite cité fortifiée au passé minier, située en Ardèche du Sud, montre à loisir que sans la révolution de novembre 1917, la Russie n’aurait pas tardé à dépasser les USA en bien des domaines.
Un événement qui ne doit manifestement rien au hasard, lequel pour finir, bouleversa l’Europe tout en faisant bien les affaires de certaines nations occidentales, mais ceci est une autre histoire…
C’est ainsi qu’en 1901, demandé par un industriel français installé près de la capitale, sans parler un mot de russe, partit pour Moscou Abel Deroch, habitant de Largentière. Après quelques années, Abel fut parfaitement intégré dans sa nouvelle fonction comme à la vie moscovite. Ayant pris femme française ardéchoise en mai 1902, il y fonda une famille et devint même le directeur de l’usine où il travaillait, laquelle employait environ 600 ouvrières à la réalisation du fil de soie naturelle. Cependant, en octobre ou en novembre 1917, suivant que l’on considère le calendrier grégorien ou le calendrier julien alors en vigueur dans l’empire russe, survint la révolution menée par les bolchéviks. Conséquence de ce dramatique événement, 20 années après son arrivée à Moscou alors qu’il pensait s’y installer définitivement, à l’automne 1918 Abel Deroch et sa famille après un périple des plus risqués qui le mènera jusqu’au cercle polaire, dut revenir à Largentière. Il y retrouvera des amis puis ultérieurement à Paris par suite d’un nouvel emploi pour quelques années avant de prendre une retraite de misère. Une histoire à la fois passionnante et attachante.


Ma Russie n’existe plus…
Frédéric Xerri a vécu de nombreuses années en Russie. Au fil du temps, l’homme d’affaires est tombé amoureux de la culture russe, de ses habitants, et de la somptuosité des paysages.
Le 24 février 2022, il découvre avec horreur que Vladimir Poutine a ordonné l’invasion de l’Ukraine. Cet évènement bouleverse profondément sa vie, ses affaires et ses amitiés. Pétri de tristesse et d’incompréhension, l’auteur décide alors d’explorer les souvenirs qui l’ont fait aimer ce pays. Que reste-t-il de la Russie du début des années 2000 ?
Avec Ma Russie n’existe plus, Frédéric Xerri signe un témoignage teinté de nostalgie, qui montre que les ravages de la guerre s’étendent bien plus loin que les champs de bataille.


Russie-Occident: une guerre de mille ans
Comment expliquer la guerre en Ukraine ? Pourquoi a-t-elle éclaté ? Pour les Occidentaux, c’est la Russie qui, sans raison, a sauvagement attaqué l’Ukraine. Ce narratif commode est ressassé dans les médias par les va-t-en-guerre qui préconisent la guerre à outrance contre l’ennemi russe.
Pour comprendre cet acharnement, Guy Mettan remonte loin dans l’histoire, jusqu’à l’empereur Charlemagne. Il examine sans tabou les lignes de forces religieuses, géopolitiques et idéologiques dont se nourrissent la russophobie occidentale et la hantise du prétendu envahisseur russe. Il démonte les ressorts du discours russophobe qui ont pour effet de repousser toujours plus loin les chances de paix et de réconciliation.
